Après ce meeting de l’opposition, il y a désormais ces deux dates posées comme des ultimatums par Etienne Tshisekedi : d’abord le 19 septembre, pour la convocation du corps électoral par la Commission électorale nationale indépendante et ensuite le 20 décembre, date à laquelle s’achève le deuxième et dernier mandat du président Kabila. A ce moment-là, « il faudra que vous vous preniez en charge », a lancé ce dimanche Etienne Tshisekedi.
Concrètement, cela signifie que l’opposition va jouer la carte de la rue. L’UDPS va mettre en place un programme d’actions et de mobilisation, selon son porte-parole pour empêcher « que le président ne reste en exercice en dehors du cadre constitutionnel ». Grève, tintamarre et appels à la ville morte sont à prévoir, ainsi qu’une tournée du président de l’UDPS. Etienne Tshisekedi a, en effet, montré sa capacité de mobilisation lors de son grand retour la semaine dernière. Avant cela, l’opposant historique qui devrait dans les prochains jours convoquer le conseil des sages du Rassemblement qu’il préside afin de fixer le programme d’action.
Réponse de la majorité
Après la mobilisation de ce dimanche, la balle est dans le camp de la majorité. Une majorité qui a rempli la semaine dernière le stade Tata-Raphaël pour soutenir le dialogue et le chef de l'Etat Joseph Kabila. Les propos d'Etienne Tshisekedi ont déjà fait réagir les autorités. Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende s'inquiète des « excès de langage » de l'opposant.
« Nous avons constaté que Kinshasa n'est pas la propriété de l'opposition », a déclaré Lambert Mende, pour qui la majorité va continuer la pression sur l'opposition en vue du dialogue. Un dialogue voulu par le président Kabila dans la perspective des élections apaisées, a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Selon lui, la majorité refuse à Etienne Tshisekedi le droit de récuser qui que ce soit. En l'espèce, il s’agit d’Edem Kodjo, le facilitateur désigné par l'Union africaine et dont le leader de l'UDPS demande le remplacement après avoir qualifié l'ancien Premier ministre togolais de « kabiliste ».
« Nous sommes sur la dernière ligne droite »
« Nous avons en face de nous une majorité qui n'a jamais posé clairement des actes dans le sens d'avancer », a déclaré de son côté l'opposant Freddy Matungulu. Pour le modérateur du Rassemblement des forces acquises au changement, « nous sommes sur la dernière ligne droite, on a plus assez de temps ».
« Il faut rentrer aux bons sentiments pour sauver la République », a dit le président national de Congo na Biso. L'opposition maintient donc la pression pour obtenir un dialogue dans des conditions acceptables.
Source: Rfi.fr
Concrètement, cela signifie que l’opposition va jouer la carte de la rue. L’UDPS va mettre en place un programme d’actions et de mobilisation, selon son porte-parole pour empêcher « que le président ne reste en exercice en dehors du cadre constitutionnel ». Grève, tintamarre et appels à la ville morte sont à prévoir, ainsi qu’une tournée du président de l’UDPS. Etienne Tshisekedi a, en effet, montré sa capacité de mobilisation lors de son grand retour la semaine dernière. Avant cela, l’opposant historique qui devrait dans les prochains jours convoquer le conseil des sages du Rassemblement qu’il préside afin de fixer le programme d’action.
Réponse de la majorité
Après la mobilisation de ce dimanche, la balle est dans le camp de la majorité. Une majorité qui a rempli la semaine dernière le stade Tata-Raphaël pour soutenir le dialogue et le chef de l'Etat Joseph Kabila. Les propos d'Etienne Tshisekedi ont déjà fait réagir les autorités. Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende s'inquiète des « excès de langage » de l'opposant.
« Nous avons constaté que Kinshasa n'est pas la propriété de l'opposition », a déclaré Lambert Mende, pour qui la majorité va continuer la pression sur l'opposition en vue du dialogue. Un dialogue voulu par le président Kabila dans la perspective des élections apaisées, a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Selon lui, la majorité refuse à Etienne Tshisekedi le droit de récuser qui que ce soit. En l'espèce, il s’agit d’Edem Kodjo, le facilitateur désigné par l'Union africaine et dont le leader de l'UDPS demande le remplacement après avoir qualifié l'ancien Premier ministre togolais de « kabiliste ».
« Nous sommes sur la dernière ligne droite »
« Nous avons en face de nous une majorité qui n'a jamais posé clairement des actes dans le sens d'avancer », a déclaré de son côté l'opposant Freddy Matungulu. Pour le modérateur du Rassemblement des forces acquises au changement, « nous sommes sur la dernière ligne droite, on a plus assez de temps ».
« Il faut rentrer aux bons sentiments pour sauver la République », a dit le président national de Congo na Biso. L'opposition maintient donc la pression pour obtenir un dialogue dans des conditions acceptables.
Source: Rfi.fr
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