Dans un communiqué, Agnès Callamard, de retour d'une mission en Turquie pour faire la lumière sur la mort le 2 octobre 2018 de l'éditorialiste au consulat saoudien d'Istanbul, a souligné que ce « meurtre » était « prémédité » et constituait « la violation la plus grave du droit le plus fondamental de tous, le droit à la vie ».
Elle a également dénoncé l'utilisation de l' « immunité » diplomatique pour commettre un meurtre en toute « impunité ».
« Les preuves recueillies au cours de ma mission en Turquie montrent (...) que M. Khashoggi a été victime d'un meurtre brutal et prémédité, planifié et perpétré par des représentants de l'Etat de l'Arabie saoudite », a affirmé Mme Callamard, citée dans le communiqué.
Plus de quatre mois après sa mort, le corps du journaliste, qui écrivait notamment pour le Washington Post, n'a toujours pas été retrouvé. Son assassinat a plongé l'Arabie saoudite dans une grave crise diplomatique et a nettement terni la réputation du prince héritier Mohammed ben Salman qui est accusé par des responsables américains et turcs d'avoir commandité le meurtre.
Riyad a toutefois imputé ce meurtre à des éléments « incontrôlés ». Le procès de 11 suspects s'est ouvert début janvier en Arabie saoudite et le procureur général a requis la peine de mort contre cinq d'entre eux.
Elle a également dénoncé l'utilisation de l' « immunité » diplomatique pour commettre un meurtre en toute « impunité ».
« Les preuves recueillies au cours de ma mission en Turquie montrent (...) que M. Khashoggi a été victime d'un meurtre brutal et prémédité, planifié et perpétré par des représentants de l'Etat de l'Arabie saoudite », a affirmé Mme Callamard, citée dans le communiqué.
Plus de quatre mois après sa mort, le corps du journaliste, qui écrivait notamment pour le Washington Post, n'a toujours pas été retrouvé. Son assassinat a plongé l'Arabie saoudite dans une grave crise diplomatique et a nettement terni la réputation du prince héritier Mohammed ben Salman qui est accusé par des responsables américains et turcs d'avoir commandité le meurtre.
Riyad a toutefois imputé ce meurtre à des éléments « incontrôlés ». Le procès de 11 suspects s'est ouvert début janvier en Arabie saoudite et le procureur général a requis la peine de mort contre cinq d'entre eux.
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