Aussi amère soit-elle, la défaite du Paris Saint-Germain hier à Stamford Bridge ne doit pas remettre en cause tout le projet parisien. Certes, le champion de France en titre était mieux placé que la saison passée pour entrer dans le dernier carré de la Ligue des Champions, mais l’exemple de Chelsea démontre que la venue d’un richissime propriétaire ne permet pas de soulever la coupe aux grandes oreilles aussi rapidement que souhaité. Néanmoins, un homme fait énormément jaser au lendemain de cette déception parisienne. Cet homme, c’est bien entendu Edinson Cavani.
Recrue la plus chère de l’histoire de la Ligue 1 (64 M€), l’Uruguayen avait signé une sortie médiatique remarquée dans les colonnes de L’Équipe le 1er avril dernier juste avant le quart de finale aller contre Chelsea. « Pour un attaquant habitué à conclure les actions, habitué à marquer et qui, aujourd’hui, doit accomplir d’autres tâches, non, ce n’est pas facile, c’est vrai. Je ne veux pas parler de sacrifices, parce que, faire les efforts, j’ai ça en moi. Mais j’occupe aujourd’hui une fonction plus défensive qu’auparavant. (…) On verra à la fin de la saison. Terminons le Championnat d’abord. Je suis bien à Paris, mais il y a, à coup sûr, des choses dont on doit parler avec le club, des choses qu’il faudrait faire différemment. »
Pour la première fois de la saison, l’ancien Napolitain a donc revendiqué son envie d’évoluer dans l’axe de l’attaque, là où règne l’impérial Zlatan Ibrahimovic (55 buts en 64 matches de Ligue 1). Une envie qui peut se comprendre pour un joueur dont l’implication offensive (22 buts cette saison, toutes compétitions confondues) et défensive n’avait jusqu’ici jamais été remise en cause. Le timing choisi par le Sud-Américain pour afficher ses états d’âme avait tout de même surpris à l’heure où le PSG se préparait à disputer l’un des matches les plus importants de sa saison. Ce qui ne l’avait pourtant pas empêché de se montrer appliqué face aux Blues au Parc.
Ironie du sort, la blessure musculaire d’Ibrahimovic ce jour-là l’a toutefois placé devant ses responsabilités. Titulaire en pointe contre Reims, Cavani se devait donc de répondre de ses actes. « La pression de jouer en pointe ? Non ! C’est le poste où je me sens le mieux. C’est sûr que c’est difficile, car j’occupe le poste d’Ibra, et tout le monde sait ce qu’il réalise en ce moment. C’est une responsabilité. Une belle responsabilité. » Mais hier, ce beau discours a volé en éclats.
Transparent en première période, le nº 9 parisien a souvent dézoné sur les côtés, privant ainsi son équipe se présence dans la surface adverse. Très discret, il a même dû attendre les 72es et 77es minutes pour avoir ses premières actions chaudes de la partie. Deux occasions qu’il a grossièrement vendangées comme ce coup-franc aux abords de la surface de Cech (25e). Ajoutez à cela une éventuelle demi-finale rapidement envolée suite à un carton jaune pris stupidement en voulant retarder un coup franc londonien et vous obtenez un enchaînement d’événements prouvant qu’il n’est pas si simple que ça de prendre la place d’Ibra. Assis en tribune, le Suédois aurait d’ailleurs jeté un regard noir en direction de son coéquipier dont les revendications passent mal aujourd’hui.
Source : Footmercato.net
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