« [...] Déclare Monsieur Alpha Condé, ayant obtenu 57,84 %, élu président de la République pour la mandature allant du 21 décembre 2015 au 21 décembre 2020 ». C’est, sans surprise, que la Cour constitutionnelle a déclaré samedi soir le président sortant et candidat à sa propre succession, Alpha Condé, vainqueur du scrutin présidentiel du 11 octobre dernier.
« Pour ceux qui ont suivi ce scrutin depuis le début jusqu’au dépouillement, jusqu’à la centralisation, il n’y a pas de surprise : les dés étaient déjà jetés. Mon candidat était le meilleur des candidats. Le peuple de Guinée a bien voté et la confirmation de ce soir n’est pas une surprise pour moi », souligne Kassory Fofana, le directeur de campagne d'Alpha Condé.
Si l’opposition aussi n’est pas surprise, elle fait, en revanche, un violent réquisitoire contre le processus. « Nous disons, nous, en ce qui nous concerne en tant que UFDG, [que] cette élection ne nous concerne pas du tout. Nous ne reconnaîtrons jamais les résultats de cette mascarade d’élection. Ce que nous savons, c’est que la démocratie a reculé dans notre pays. C’est dommage pour la Guinée parce que nous pouvons dire ici sans risque de se tromper que c’est la plus mauvaise élection organisée sur ces cinquante dernières années. La Cour constitutionnelle ne fait qu’obéir aux injections du candidat Monsieur Alpha Condé », déplore Fodé Oussou Fofana, vice-président de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), le principal parti d'opposition.
Source : Rfi.fr
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