Les experts de la Minusma ont localisé la deuxième boîte noire. Ils l’ont même déjà récupérée et acheminée à Gao, où est installé le « centre de gestion tactique du site du crash ». Les militaires français avaient rapidement retrouvé la première boîte noire peu après la catastrophe.
Selon la chargée de communication de la force onusienne déployée au Mali, Radjia Achouri, la coordination tripartite instaurée après le drame fonctionne parfaitement. Une coordination entre militaires de l’opération Serval, l’équipe du BEA, le bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'Aviation civile venu de Paris, côté français, les militaires et autorités maliennes et enfin la Minusma.
La force onusienne et la force française doivent aussi coordonner la logistique : comment transporter toutes les personnes sur le lieu difficilement accessible du crash. Trois représentants des familles françaises, libanaises et burkinabè partis de Ouagadougou se sont rendus samedi sur le site de la catastrophe dans des hélicoptères de la Minusma.
Un terrain qu’il ne faut pas « contaminer ». Les familles des disparus dans le crash ne pourront y aller que par petits groupes. Y aura-t-il des rotations de familles françaises à partir de la capitale malienne ? Rien n’est encore indiqué, ni par la Minusma, ni par l’ambassade de France.
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