Agé de 20 ans, Yéro Baba Diallo a été attrait hier devant la barre du tribunal des Flagrants délits de Dakar pour le délit de harcèlement par sa voisine Rokhaya Ndiaye. Cette dernière, se disant fatiguée du harcèlement sexuel de son voisin et aussi des injures dont il l’aurait abreuvée, a saisi dame justice. Selon la plaignante, le prévenu a commencé à lui faire des avances, il y a de cela presque une année. « C’est ce jeudi nuit qu’il m’a envoyé une vidéo pornographique, je lui ai demandé d’arrêter mais il a refusé », a raconté la victime qui, devant la recrudescence d’envois pornographiques, s’est vue dans l’obligation d’en parler à l’oncle de Yéro Baba
« Je suis allée voir son oncle et lui ai expliqué la situation et il m’a assuré qu’il allait gérer l’affaire », a dit Rokhaya Ndiaye. Poursuivant, elle ajoute qu’« après une semaine, il m’a envoyé une photo de sexe. Pour qu’il n’aille pas plus loin, je me suis sentie dans l’obligation de l’aviser pour lui dire que j’allais porter plainte contre lui mais, malgré cela, il prenait plaisir à m’espionner dans ma chambre. Pis, puis il me poursuivait jusque dans les toilettes très tôt les matins car il savait à quelle heure je me levais » conclut Rokhaya Ndiaye.
Des accusations que le prévenu Yéro Baba Diallo a balayées d’un revers de main. D’après lui, c’est sa voisine qui le provoquait par des gestes coquins. « Elle attend que son mari se rende au boulot pour me provoquer. Elle a une fois fait exprès d’ouvrir les toilettes alors qu’elle savait que j’étais à l’intérieur. Et pour prouver que je savais qu’elle me faisait les yeux doux, je lui ai envoyé cette vidéo qu’elle qualifie d’obscène » s’est défendu le prévenu.
Poursuivant, Yéro d’ajouter que la plaignante « n’entretient pas de bonnes relations avec la maison, c’est la raison pour laquelle elle m’accuse à tort. En plus, pour éviter des problèmes, mon oncle m’a demandé d’aller loger aux Parcelles Assainies ».
Dans sa plaidoirie, le conseil de la partie civile a estimé que les faits sont constants. Ainsi, il a sollicité que le prévenu soit retenu dans les liens de la prévention. En outre, l’avocat a réclamé en guise de dommages et intérêts la somme de un million de francs. Quant au substitut du procureur, il a demandé l’application de la loi.
Le conseil de la défense a pour sa part demandé la relaxe de Yéro Baba Diallo. Selon la robe noire, l’infraction de distribution de vidéo pornographique n’est pas caractérisée. « Sur la vidéo que mon client a envoyée à la plaignante, c’était suite à une discussion et Rokhaya avait consenti à l’envoi. En plus, rien ne prouve qu’il ait proféré des injures contre la partie civile. Les chefs pour lesquels il comparaît ne sont pas établis pour qu’il soit condamné », a-t-il plaidé.
Au terme des plaidoiries, et après avoir délibéré, le tribunal a relaxé Yéro Baba Diallo du chef d’injures privées, mais l’a reconnu coupable du délit de diffusion de vidéo pornographique. A cet effet, il a été condamné à 6 mois de prison dont un mois ferme. En sus de cette peine, il est contraint d’allouer à la partie civile la somme de 200.000 frs en guise de dommages et intérêts.
Le Témoin
« Je suis allée voir son oncle et lui ai expliqué la situation et il m’a assuré qu’il allait gérer l’affaire », a dit Rokhaya Ndiaye. Poursuivant, elle ajoute qu’« après une semaine, il m’a envoyé une photo de sexe. Pour qu’il n’aille pas plus loin, je me suis sentie dans l’obligation de l’aviser pour lui dire que j’allais porter plainte contre lui mais, malgré cela, il prenait plaisir à m’espionner dans ma chambre. Pis, puis il me poursuivait jusque dans les toilettes très tôt les matins car il savait à quelle heure je me levais » conclut Rokhaya Ndiaye.
Des accusations que le prévenu Yéro Baba Diallo a balayées d’un revers de main. D’après lui, c’est sa voisine qui le provoquait par des gestes coquins. « Elle attend que son mari se rende au boulot pour me provoquer. Elle a une fois fait exprès d’ouvrir les toilettes alors qu’elle savait que j’étais à l’intérieur. Et pour prouver que je savais qu’elle me faisait les yeux doux, je lui ai envoyé cette vidéo qu’elle qualifie d’obscène » s’est défendu le prévenu.
Poursuivant, Yéro d’ajouter que la plaignante « n’entretient pas de bonnes relations avec la maison, c’est la raison pour laquelle elle m’accuse à tort. En plus, pour éviter des problèmes, mon oncle m’a demandé d’aller loger aux Parcelles Assainies ».
Dans sa plaidoirie, le conseil de la partie civile a estimé que les faits sont constants. Ainsi, il a sollicité que le prévenu soit retenu dans les liens de la prévention. En outre, l’avocat a réclamé en guise de dommages et intérêts la somme de un million de francs. Quant au substitut du procureur, il a demandé l’application de la loi.
Le conseil de la défense a pour sa part demandé la relaxe de Yéro Baba Diallo. Selon la robe noire, l’infraction de distribution de vidéo pornographique n’est pas caractérisée. « Sur la vidéo que mon client a envoyée à la plaignante, c’était suite à une discussion et Rokhaya avait consenti à l’envoi. En plus, rien ne prouve qu’il ait proféré des injures contre la partie civile. Les chefs pour lesquels il comparaît ne sont pas établis pour qu’il soit condamné », a-t-il plaidé.
Au terme des plaidoiries, et après avoir délibéré, le tribunal a relaxé Yéro Baba Diallo du chef d’injures privées, mais l’a reconnu coupable du délit de diffusion de vidéo pornographique. A cet effet, il a été condamné à 6 mois de prison dont un mois ferme. En sus de cette peine, il est contraint d’allouer à la partie civile la somme de 200.000 frs en guise de dommages et intérêts.
Le Témoin
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