L'hôpital de Panzi à Bukavu accueille et soigne de nombreuses femmes victimes de viol.our la population a recensé 7 500 cas de viols de femmes et de filles. AFP / Adia Tshipuku
Valérie Trierweiler avait déjà eu l’occasion de témoigner son soutien aux femmes violées de RDC et au travail du docteur Mukwege à l’hôtal de Panzi à Bukavu. La Première dame s’était rendue au mois de juillet à Bukavu, en compagnie de Yamina Benguigui, ministre de la Francophonie, en tant qu'ambassadrice de la fondation France-Libertés.
Elle avait ensuite participé à un colloque sur «Le rôle des femmes dans la région des Grands Lacs» auquel participait également Mary Robinson, envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies pour la Région des Grands Lacs.
A New York, elle a témoigné des atrocités dont elle avait été le témoin à Bukavu : «J’ai entendu le témoignage de trois générations de femmes. J’ai vu les plaies d’une enfant de dix-huit mois. Je voudrais dire à ceux qui commettent ces crimes, que lorsqu’ils violent une enfant de 2, de 5 ou de 15 ans, c’est leur propre fille qu’ils violent !
Je voudrais dire à ceux qui commettent ces crimes, que lorsqu’ils violent une femme de 30 ans, c’est leur propre femme qu’ils violent !
Et enfin, je voudrais dire à ceux qui commettent ces crimes, que lorsqu’ils violent une femme de 60 ans, c’est leur propre mère qu’ils violent !
C’est un crime contre la vie. C’est l’humanité qu’ils piétinent ! Comme vous tous, c’est donc pour dénoncer cette situation d’impunité que je suis ici aujourd’hui – et je l’espère – pour aller plus loin.
La France plaidera, encore et toujours, pour que les responsables de ces crimes soient poursuivis et punis ».
A Bukavu, l’établissement du Dr Mukwege, dont le nom a été suggéré plusieurs fois pour le Prix Nobel de la paix, est un centre de référence dans la province du Sud-Kivu pour les victimes de violences sexuelles. La moitié de ses 400 lits accueillent des femmes victimes de violences sexuelles ou qui ont besoin de soins obstétricaux.
Source : Rfi.fr
Elle avait ensuite participé à un colloque sur «Le rôle des femmes dans la région des Grands Lacs» auquel participait également Mary Robinson, envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies pour la Région des Grands Lacs.
A New York, elle a témoigné des atrocités dont elle avait été le témoin à Bukavu : «J’ai entendu le témoignage de trois générations de femmes. J’ai vu les plaies d’une enfant de dix-huit mois. Je voudrais dire à ceux qui commettent ces crimes, que lorsqu’ils violent une enfant de 2, de 5 ou de 15 ans, c’est leur propre fille qu’ils violent !
Je voudrais dire à ceux qui commettent ces crimes, que lorsqu’ils violent une femme de 30 ans, c’est leur propre femme qu’ils violent !
Et enfin, je voudrais dire à ceux qui commettent ces crimes, que lorsqu’ils violent une femme de 60 ans, c’est leur propre mère qu’ils violent !
C’est un crime contre la vie. C’est l’humanité qu’ils piétinent ! Comme vous tous, c’est donc pour dénoncer cette situation d’impunité que je suis ici aujourd’hui – et je l’espère – pour aller plus loin.
La France plaidera, encore et toujours, pour que les responsables de ces crimes soient poursuivis et punis ».
A Bukavu, l’établissement du Dr Mukwege, dont le nom a été suggéré plusieurs fois pour le Prix Nobel de la paix, est un centre de référence dans la province du Sud-Kivu pour les victimes de violences sexuelles. La moitié de ses 400 lits accueillent des femmes victimes de violences sexuelles ou qui ont besoin de soins obstétricaux.
Source : Rfi.fr
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