Attraits mardi devant la barre du tribunal de Grande instance de Dakar pour vol en réunion, les prévenus Mamadou Chérif Diallo, Seydou Ba et Mamadou Sène vont continuer leur séjour en prison en attendant jeudi pour être fixés sur leur sort. Pour sa défense, le charretier Mamadou Sène a soutenu qu’on a juste fait appel à ses services pour transporter du fer. « Je suis allé le déposer à l’endroit indiqué avant de retourner à mes occupations », a-t-il prétendu.
Selon Seydou Sow, qui confirme les dires du charretier, c’est le vieux Lamarana Diallo, le gardien du chantier, qui est à l’origine de toute cette histoire. « Je ne savais pas que Lamarana volait le fer, il m’a juste dit de lui donner un coup de main pour faire sortir le fer », confie le ferrailleur Seydou Ba. Quant au beau-fils du gardien, il soutient également que c’est son beau-père qui est à l‘origine du vol. « J’ai trouvé Seydou Ba devant la porte. Après lui avoir demandé ce qu’il faisait là, il m‘a dit qu’il attendait mon beau-père pour sortir des bagages », témoigne Mamadou Chérif Diallo.
Quant au plaignant, Mansour Diène, il a confié que les mis en cause sont des récidivistes car il les a toujours soupçonné d’être à l’origine des vols récurrents commis dans son chantier où le matériel avait tendance à disparaître mystérieusement. Concernant le gardien, la partie civile soutient qu’il est venu lui proposer ses services à l’ouverture du chantier moyennant un salaire mensuel de 45.000 frs.
Selon l’avocat du plaignant, Me Mamadou Seck, les prévenus sont coupables, les faits pour lesquels ils sont poursuivis sont constants et montrent qu’il s’agit d’une association de malfaiteurs. L’avocat demande donc que le tribunal déclare les prévenus coupables d’association de malfaiteurs et de payer à son client 1.500.000 francs de dommages et intérêts.
Convaincu de la culpabilité des prévenus, le procureur a plaidé pour une application de la loi. Quant à la défense assurée par Me Abdoulaye Tall, elle soutient que ce que l’on reproche à Mamadou Séne, c’est le fait d’avoir manqué de soupçon. « Mon client a été appelé pour embarquer du fer. Et c‘est après quelques mètres qu’on l’a interpellé pour lui dire de retourner le fer », a expliqué l’avocat du charretier qui demande sa relaxe. Ne disposant pas d’avocats, les autres prévenus, Seydou Ba et Mamadou Chérif Diallo, ont demandé pardon au juge. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour demain jeudi 10 octobre.
Le Témoin
Selon Seydou Sow, qui confirme les dires du charretier, c’est le vieux Lamarana Diallo, le gardien du chantier, qui est à l’origine de toute cette histoire. « Je ne savais pas que Lamarana volait le fer, il m’a juste dit de lui donner un coup de main pour faire sortir le fer », confie le ferrailleur Seydou Ba. Quant au beau-fils du gardien, il soutient également que c’est son beau-père qui est à l‘origine du vol. « J’ai trouvé Seydou Ba devant la porte. Après lui avoir demandé ce qu’il faisait là, il m‘a dit qu’il attendait mon beau-père pour sortir des bagages », témoigne Mamadou Chérif Diallo.
Quant au plaignant, Mansour Diène, il a confié que les mis en cause sont des récidivistes car il les a toujours soupçonné d’être à l’origine des vols récurrents commis dans son chantier où le matériel avait tendance à disparaître mystérieusement. Concernant le gardien, la partie civile soutient qu’il est venu lui proposer ses services à l’ouverture du chantier moyennant un salaire mensuel de 45.000 frs.
Selon l’avocat du plaignant, Me Mamadou Seck, les prévenus sont coupables, les faits pour lesquels ils sont poursuivis sont constants et montrent qu’il s’agit d’une association de malfaiteurs. L’avocat demande donc que le tribunal déclare les prévenus coupables d’association de malfaiteurs et de payer à son client 1.500.000 francs de dommages et intérêts.
Convaincu de la culpabilité des prévenus, le procureur a plaidé pour une application de la loi. Quant à la défense assurée par Me Abdoulaye Tall, elle soutient que ce que l’on reproche à Mamadou Séne, c’est le fait d’avoir manqué de soupçon. « Mon client a été appelé pour embarquer du fer. Et c‘est après quelques mètres qu’on l’a interpellé pour lui dire de retourner le fer », a expliqué l’avocat du charretier qui demande sa relaxe. Ne disposant pas d’avocats, les autres prévenus, Seydou Ba et Mamadou Chérif Diallo, ont demandé pardon au juge. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour demain jeudi 10 octobre.
Le Témoin
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