Les résultats qui ont commencé à tomber depuis 18 heures sur le territoire national et à l’étranger mettent en scelle le Président sortant Abdoulaye Wade, son ancien Premier ministre Macky Sall et le candidat de Bennoo Siggil Sénégal Moustapha Niasse. Un résultat politiquement logique. Macky Sall qui est en très en avance sur ses concurrents dans l’opposition était déjà très confiant sur les potentialités de sa coalition. Une situation qui l’a poussé avec ses partisans de rejeter toute idée de report des élections ou des négociations avec Wade. Il récolte ainsi les fruits de sa constance dans le combat contre une opposition de son ancien camp. On peut même dire qu’il reprend aujourd’hui la place d’Idrissa Seck lors des élections de 2007. Le maire de Thiès était certainement bien au fait de cette situation d’où sa stratégie de campagne concentrée à la place de l’indépendance et un combat mené au sein du M23 même s’il est l’un des derniers adhérents.
Moustapha Niasse qui était en 2007 loin derrière Tanor Dieng peut reprendre la place de ce dernier du fait du soutient de plusieurs partis de la coalition Bennoo Siggil Sénégal. Les socialistes l’avaient bien compris en continuant de réclamer une partie de cette coalition (Bennoo ak Tanor). Les camarades socialistes payent ainsi leur manque de solidarité au sein de l’opposition.
Wade qui est l’adversaire commun n’est pas encore hors du champ de tirs de l’opposition. Un deuxième tour semble être inévitable. Si l’objectif de l’opposition, des mouvements de la société civile dans ou en dehors du M23 reste le départ de Wade, l’occasion semble être toujours à leur portée.
Wade malgré tous les scandales de son régime, la demande sociale aigue des sénégalais depuis des années, reste véritablement dans la course. Politiquement l’opposition lui a facilité le boulot avec leur manque de cohésion et de bonne organisation. Le Président sortant récolte aussi les fruits de ses réalisations et des « ndigeul », (consigne de vote des religieux), clairs et parfois à peine voilés de certains marabouts.
La percée d’Ibrahima Fall et la constance de Bamba Diéye montrent quelque part l’expression des sénégalais pour « une République des valeurs ». Et c’est peut-être là la grande victoire.
Moustapha Niasse qui était en 2007 loin derrière Tanor Dieng peut reprendre la place de ce dernier du fait du soutient de plusieurs partis de la coalition Bennoo Siggil Sénégal. Les socialistes l’avaient bien compris en continuant de réclamer une partie de cette coalition (Bennoo ak Tanor). Les camarades socialistes payent ainsi leur manque de solidarité au sein de l’opposition.
Wade qui est l’adversaire commun n’est pas encore hors du champ de tirs de l’opposition. Un deuxième tour semble être inévitable. Si l’objectif de l’opposition, des mouvements de la société civile dans ou en dehors du M23 reste le départ de Wade, l’occasion semble être toujours à leur portée.
Wade malgré tous les scandales de son régime, la demande sociale aigue des sénégalais depuis des années, reste véritablement dans la course. Politiquement l’opposition lui a facilité le boulot avec leur manque de cohésion et de bonne organisation. Le Président sortant récolte aussi les fruits de ses réalisations et des « ndigeul », (consigne de vote des religieux), clairs et parfois à peine voilés de certains marabouts.
La percée d’Ibrahima Fall et la constance de Bamba Diéye montrent quelque part l’expression des sénégalais pour « une République des valeurs ». Et c’est peut-être là la grande victoire.
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