S'il n'est pas encore mis en examen dans l'affaire du cercle Wagram, les jeux semblent pourtant faits pour Bernard Squarcini. Car l'enquête des juges Serge Tournaire et Hervé Robert révèle de biens curieuses relations entre le super flic et le grand banditisme corse.
L'affaire du cercle Wagram prend sa source dans des règlements de comptes sanglants dans le milieu corse. En janvier 2011, Philippe Terrazzoni, figure du banditisme insulaire aujourd'hui interpellé et incarcéré, est soupçonné d'avoir pris le contrôle de l'établissement après un coup de force. Et il s’avère qu’au début de ce même mois, Terrazzoni et Squarcini se sont beaucoup parlés.
Le Canard Enchainé, affirme ainsi ce mercredi 18 avril que les juges sont en possession d'écoutes téléphoniques embarrassantes pour le chef de la DCRI. Selon l'hebdomadaire satirique, ils auraient notamment recueilli une longue succession d'échanges de SMS entre les deux hommes.
Par ailleurs, le journal affirme que Bernard Squarcini fréquentait aussi Jean Casta, maire de Pietralba (Haue-Corse), aujourd’hui écroué. Celui-ci était le « convoyeur de fonds » entre le cercle Wagram et une autre figure du milieu corse aujourd’hui écrouée, Jean-Angelo Guazzeli. Squarcini fréquentait le cercle afin d'y recueillir des informations, mais peut-être pas uniquement dans ce but...
Bernard Squarcini, patron du renseignement intérieur, pourrait donc avoir d'étranges liens avec le gratin du banditisme corse et les juges ne manqueront pas de l'entendre à nouveau, afin d'éclaircir ses relations entretenues avec les propriétaires du cercle Wagram, lequel a servi de pompe à finance au milieu corse.
RFI
L'affaire du cercle Wagram prend sa source dans des règlements de comptes sanglants dans le milieu corse. En janvier 2011, Philippe Terrazzoni, figure du banditisme insulaire aujourd'hui interpellé et incarcéré, est soupçonné d'avoir pris le contrôle de l'établissement après un coup de force. Et il s’avère qu’au début de ce même mois, Terrazzoni et Squarcini se sont beaucoup parlés.
Le Canard Enchainé, affirme ainsi ce mercredi 18 avril que les juges sont en possession d'écoutes téléphoniques embarrassantes pour le chef de la DCRI. Selon l'hebdomadaire satirique, ils auraient notamment recueilli une longue succession d'échanges de SMS entre les deux hommes.
Par ailleurs, le journal affirme que Bernard Squarcini fréquentait aussi Jean Casta, maire de Pietralba (Haue-Corse), aujourd’hui écroué. Celui-ci était le « convoyeur de fonds » entre le cercle Wagram et une autre figure du milieu corse aujourd’hui écrouée, Jean-Angelo Guazzeli. Squarcini fréquentait le cercle afin d'y recueillir des informations, mais peut-être pas uniquement dans ce but...
Bernard Squarcini, patron du renseignement intérieur, pourrait donc avoir d'étranges liens avec le gratin du banditisme corse et les juges ne manqueront pas de l'entendre à nouveau, afin d'éclaircir ses relations entretenues avec les propriétaires du cercle Wagram, lequel a servi de pompe à finance au milieu corse.
RFI
Autres articles
-
Le Sénat américain adopte un texte évitant la paralysie budgétaire
-
Allemagne: un véhicule percute le marché de Noël à Magdebourg, des morts et des dizaines de blessés
-
Pakistan: 16 soldats tués dans l'attaque d'une base militaire (responsables)
-
Croatie: un élève tué, plusieurs autres et une enseignante blessés dans une attaque à l'arme blanche dans une école primaire à Zagreb
-
Au moins huit morts dans le naufrage d'un bateau de migrants au large de la Grèce