«Je ne peux pas me rendre justice. C’est à la justice de dire que l’ancien président (Moussa Dadis Camara) est tel ou tel’’, a indiqué le capitaine Dadis actuellement en exil au Burkina Faso, dans un entretien accordé à radio Bonheur. ‘’Quand j’étais au pouvoir’’, explique-t-il, ‘’je n’ai pas peur. Je n’ai peur que de Dieu. Je disais que personne n’est au-dessus de la loi. Qui que tu sois’’, insiste l’ancien homme fort de Conakry qui rappelle qu’un jour ou l’autre le pouvoir finira. ‘’Au palais, j’ai montré l’effigie du président Lansana Conté. Il est où aujourd’hui ?’’, s’est-il interrogé.
Pour l’ex-président Moussa Dadis Camara, ‘’il faut se rappeler que tout ce qu’on fait au pouvoir peut nous rattraper un jour ou l’autre. Je respecte la justice guinéenne. Je n’ai pas la prétention de me taper la poitrine ou me faire un jugement propre pour dire que j’ai raison ou non. Là je me mets à la disposition de la justice guinéenne’’, a-t-il tempéré. En 2009, le 28 septembre était un lundi noir à Conakry. Ce jour-là, l’armée ouvrait le feu sur des manifestants pacifiques contre la candidature à l’élection présidentielle du chaud bouillant capitaine Moussa Dadis Camara. Selon le rapport des Nations Unies, 157 manifestants non armés ont été tués, une centaine de femmes violées, certaines pendant plusieurs jours.
Le nom de l’ex-chef de la junte est cité dans ce massacre. De même que le général Sékouba Konaté ‘’El tigre’’ qui de son côté préfère la Cour pénale internationale au détriment de la justice guinéenne.
Pour l’ex-président Moussa Dadis Camara, ‘’il faut se rappeler que tout ce qu’on fait au pouvoir peut nous rattraper un jour ou l’autre. Je respecte la justice guinéenne. Je n’ai pas la prétention de me taper la poitrine ou me faire un jugement propre pour dire que j’ai raison ou non. Là je me mets à la disposition de la justice guinéenne’’, a-t-il tempéré. En 2009, le 28 septembre était un lundi noir à Conakry. Ce jour-là, l’armée ouvrait le feu sur des manifestants pacifiques contre la candidature à l’élection présidentielle du chaud bouillant capitaine Moussa Dadis Camara. Selon le rapport des Nations Unies, 157 manifestants non armés ont été tués, une centaine de femmes violées, certaines pendant plusieurs jours.
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