Le 56ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale intervient au plus fort d’une crise scolaire entre enseignants qui exigent le respect des accords signés en février 2014 et les autorités qui campent sur leurs «possibilités budgétaires». La question au cœur du discours à la Nation de ce 3 avril 2016 du président de la République, Macky Sall, ce dernier annonce «la mise en solde des professeurs contractuels et maîtres contractuels, initialement prévue pour un effectif de 5000 enseignants dans la loi de finances 2016, sera portée à 10 000».
«Et toutes les dépenses additionnelles consécutives à cette augmentation des mises en solde seront prises en charge dans la prochaine loi de finances rectificative. Il sera aussi procédé à l’apurement des rappels d’intégration et d’avancement en instance du personnel enseignant pour un montant de 24,2 milliards de FCFA. S’agissant de l’enseignement supérieur, les budgets des universités ont été augmentés de 20 milliards de FCFA au titre du budget national 2016, dont 7,5 milliards affectés aux œuvres sociales des étudiants. L’incidence financière de la réforme des titres universitaires, qui s’élève à 3,3 milliards de FCFA, est entièrement prise en charge dans le budget 2016.
Au total, sur 302 milliards de FCFA alloués à l’Enseignement supérieur d’ici 2017, plus de 72 milliards sont affectés à la mise en œuvre d’accords convenus avec les syndicats, dont la plus part remontent à plus de dix ans. Sur l’investissement dans l’éducation et la formation, je veux que chacun comprenne que le gouvernement n’a de limites que ses possibilités budgétaires ; car j’ai la pleine conscience qu’il y va de l’avenir même de nos enfants et de la Nation», promet le Chef de l’Etat.
La réponse n’a pas tardé du côté des syndicats des enseignants. «Le Chef de l’Etat nous avait reçu le 10 octobre et avait donné une grande orientation pour aller dans le sens de régler définitivement les désaccords mais à notre grande surprise, chacun de ses ministres particulièrement le ministre du Budget, le ministre de l’Education ont trainé les pas. Aujourd’hui, nous pensons que cette fois-ci, il va retenir la leçon et mettre un dispositif de suivi pour que ses ministres aillent dans le sens de matérialiser ses indications », campe Abou Faty du Grand cadre.
Selon ce dernier sur la Rfm : «Le problème des enseignants, c’est relativement leur carrière, problème d’avancement, de mise en solde, de régularisation des actes. S’il y a un bon timing, si ensemble on peut s’entendre sur un canevas pour régler cela dans le temps, il n’y a pas de problème. Mais si ce sont des paroles tout simplement, des effets d’annonces qui ne seront pas opérationnalisés par ses ministres, cela va poser problème ».
«Nous attendons de voir. Le 10 octobre, il avait donné des orientations, cela n’a pas été suivi d’effets, cette fois-ci, nous demandons à l’Etat d’encadrer ces orientations par un comité de suivi avec un monitoring pour voir où on en est pour qu’on dépasse cette question de grève cyclique dans le système éducatif, cette prise d’otage du système éducatif public sénégalais», clôt-il.
«Et toutes les dépenses additionnelles consécutives à cette augmentation des mises en solde seront prises en charge dans la prochaine loi de finances rectificative. Il sera aussi procédé à l’apurement des rappels d’intégration et d’avancement en instance du personnel enseignant pour un montant de 24,2 milliards de FCFA. S’agissant de l’enseignement supérieur, les budgets des universités ont été augmentés de 20 milliards de FCFA au titre du budget national 2016, dont 7,5 milliards affectés aux œuvres sociales des étudiants. L’incidence financière de la réforme des titres universitaires, qui s’élève à 3,3 milliards de FCFA, est entièrement prise en charge dans le budget 2016.
Au total, sur 302 milliards de FCFA alloués à l’Enseignement supérieur d’ici 2017, plus de 72 milliards sont affectés à la mise en œuvre d’accords convenus avec les syndicats, dont la plus part remontent à plus de dix ans. Sur l’investissement dans l’éducation et la formation, je veux que chacun comprenne que le gouvernement n’a de limites que ses possibilités budgétaires ; car j’ai la pleine conscience qu’il y va de l’avenir même de nos enfants et de la Nation», promet le Chef de l’Etat.
La réponse n’a pas tardé du côté des syndicats des enseignants. «Le Chef de l’Etat nous avait reçu le 10 octobre et avait donné une grande orientation pour aller dans le sens de régler définitivement les désaccords mais à notre grande surprise, chacun de ses ministres particulièrement le ministre du Budget, le ministre de l’Education ont trainé les pas. Aujourd’hui, nous pensons que cette fois-ci, il va retenir la leçon et mettre un dispositif de suivi pour que ses ministres aillent dans le sens de matérialiser ses indications », campe Abou Faty du Grand cadre.
Selon ce dernier sur la Rfm : «Le problème des enseignants, c’est relativement leur carrière, problème d’avancement, de mise en solde, de régularisation des actes. S’il y a un bon timing, si ensemble on peut s’entendre sur un canevas pour régler cela dans le temps, il n’y a pas de problème. Mais si ce sont des paroles tout simplement, des effets d’annonces qui ne seront pas opérationnalisés par ses ministres, cela va poser problème ».
«Nous attendons de voir. Le 10 octobre, il avait donné des orientations, cela n’a pas été suivi d’effets, cette fois-ci, nous demandons à l’Etat d’encadrer ces orientations par un comité de suivi avec un monitoring pour voir où on en est pour qu’on dépasse cette question de grève cyclique dans le système éducatif, cette prise d’otage du système éducatif public sénégalais», clôt-il.
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