Le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR), figure emblématique des organisations paysannes au Sénégal et dans la sous-région, a tenu une conférence de presse ce jeudi dans un Hôtel de la place pour apporter sa contribution à l'Etat sur la voie de la souveraineté alimentaire. Il interpelle l'État pour l'effectivité des réformes souhaitées. Cette conférence marque le lancement officiel d’une mobilisation sans précédent, qui rassemblera plus de 2000 paysans, à travers le pays.
« Le contexte actuel, marqué par les conséquences de la pandémie du Covid-19 et de la guerre entre la Russie et L'Ukraine et leurs impacts sévères sur le secteur de l'Agriculture et par ricochet dans l'accès aux denrées alimentaires de premières nécessités, a amené le Gouvernement du Sénégal à réviser, profondément, ses stratégies et ses priorités de développement... Le CNCR veut améliorer une situation du financement agricole et rural qui reste encore préoccupante. En dépit des efforts de l'Etat, des partenaires au développement et des autres acteurs parties prenantes, le système de financement agricole et rural reste encore peu efficace et efficient. A cela, les paysannes et paysans le lient à plusieurs facteurs que sont la question de la disponibilité des garanties et de la vulnérabilité des activités (risques de vol, épidémies et mortalité des animaux, risques climatiques, ravageurs et maladies des cultures, etc.), la question des garanties et de l'apport personnel (10 à 20 %), etc. Cette situation demande une remobilisation des différentes parties pour apporter des réponses idoines pour le financement de l'Agriculture qui mobilise plus de la moitié de la population sénégalaise », a déclaré Babacar Diop Président du CNCR.
Poursuivant ses propos, M. Diop soutient : « Face à cette problématique, le mouvement paysan, riche des expériences de participation à la gouvernance du financement (CNCAS, ANCAR, CNAAS, etc.), de promotion du financement solidaire endogène et de développement de partenariat financiers, commerciaux et institutionnels, compte se mobiliser pour enclencher un processus de réflexion et de proposition de mécanismes et outils appropriés pour faciliter l'accès aux financements dans le secteur agrosylvopastoral et halieutique. Le CNCR mobilise plus de 2 000 leaders paysans à travers le Sénégal. Le CNCR interpelle l'État, les acteurs et partenaires au développement pour l'effectivité des réformes souhaitées. Les leaders du mouvement organisent de grands rassemblements dans les six zones agroécologiques du pays (Niayes, vallée du fleuve Sénégal, Zone sylvo-pastorale, Casamance, bassin arachidier et Sénégal oriental) pour faire entendre leurs voix ».
Par ailleurs, ils ont pour ambition, de renforcer/influencer les réformes et politiques agricoles et alimentaires pour rehausser les performances agricoles et le niveau de contribution du secteur primaire dans l'économie nationale. Ce, autour de quatre axes stratégiques, une bonne gouvernance foncière, une stratégie nationale d'insertion/installation des jeunes ruraux, un accès à un financement adapté et adéquat pour les exploitations familiales et leurs entreprises, et une application de certaines dispositions de la Loi Agro-Sylvo-Pastorale, (LOASP).
« Le contexte actuel, marqué par les conséquences de la pandémie du Covid-19 et de la guerre entre la Russie et L'Ukraine et leurs impacts sévères sur le secteur de l'Agriculture et par ricochet dans l'accès aux denrées alimentaires de premières nécessités, a amené le Gouvernement du Sénégal à réviser, profondément, ses stratégies et ses priorités de développement... Le CNCR veut améliorer une situation du financement agricole et rural qui reste encore préoccupante. En dépit des efforts de l'Etat, des partenaires au développement et des autres acteurs parties prenantes, le système de financement agricole et rural reste encore peu efficace et efficient. A cela, les paysannes et paysans le lient à plusieurs facteurs que sont la question de la disponibilité des garanties et de la vulnérabilité des activités (risques de vol, épidémies et mortalité des animaux, risques climatiques, ravageurs et maladies des cultures, etc.), la question des garanties et de l'apport personnel (10 à 20 %), etc. Cette situation demande une remobilisation des différentes parties pour apporter des réponses idoines pour le financement de l'Agriculture qui mobilise plus de la moitié de la population sénégalaise », a déclaré Babacar Diop Président du CNCR.
Poursuivant ses propos, M. Diop soutient : « Face à cette problématique, le mouvement paysan, riche des expériences de participation à la gouvernance du financement (CNCAS, ANCAR, CNAAS, etc.), de promotion du financement solidaire endogène et de développement de partenariat financiers, commerciaux et institutionnels, compte se mobiliser pour enclencher un processus de réflexion et de proposition de mécanismes et outils appropriés pour faciliter l'accès aux financements dans le secteur agrosylvopastoral et halieutique. Le CNCR mobilise plus de 2 000 leaders paysans à travers le Sénégal. Le CNCR interpelle l'État, les acteurs et partenaires au développement pour l'effectivité des réformes souhaitées. Les leaders du mouvement organisent de grands rassemblements dans les six zones agroécologiques du pays (Niayes, vallée du fleuve Sénégal, Zone sylvo-pastorale, Casamance, bassin arachidier et Sénégal oriental) pour faire entendre leurs voix ».
Par ailleurs, ils ont pour ambition, de renforcer/influencer les réformes et politiques agricoles et alimentaires pour rehausser les performances agricoles et le niveau de contribution du secteur primaire dans l'économie nationale. Ce, autour de quatre axes stratégiques, une bonne gouvernance foncière, une stratégie nationale d'insertion/installation des jeunes ruraux, un accès à un financement adapté et adéquat pour les exploitations familiales et leurs entreprises, et une application de certaines dispositions de la Loi Agro-Sylvo-Pastorale, (LOASP).
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