L'Union nationale des boutiquiers du Sénégal (UNBS) invite l’Etat du Sénégal à prendre en compte les boutiquiers détaillants lors des homologations des prix de denrées de premières nécessités. Elle demande à l’Etat de revoir les prix de ces denrées alimentaires. Face à la presse, ce jeudi, les membres de (UNBS) ont fait l’inventaire des prix des denrées alimentaires que leur exige l’Etat d'appliquer.
« Faisons donc, tous ensemble, l'inventaire des prix des denrées alimentaires que l'état nous exige d'appliquer. À la suite du Conseil des ministres tenu le 24 février 2022, le président Macky Sall a décidé de baisser les prix des denrées de première nécessité. De ce fait, le prix de l'huile qui était à 1.200 F CFA le litre est fixé à 1.100 F CFA le litre, soit une baisse de 100 F CFA par litre. Le riz brisé non parfumé qui était à 15.000 F CFA le sac de 50 kg est fixé à 13.750 F CFA le sac de 50 kg soit une baisse de 25 F CFA par kg. Et le sucre qui était à 625 F CFA le Kg est fixé à 600 F CFA/kg, soit une baisse de 25 F CFA par kg », a déclaré Oumar Diallo président de l’Union nationale des boutiques du Sénégal.
Toutefois M. Diallo de préciser : « C'est une très bonne initiative que nous saluons au passage de la baisse des prix des denrées de premières nécessites, mais ce que l’Etat a oublié de prendre en compte, c’est le fait que nous boutiquiers plus proches de la population, nous acquérons ces produits chez nos fournisseurs les demi-grossistes aux mêmes prix fixés par I ‘Etat. À savoir le sucre à 590 F CFA/kg, le riz à 275 F CFA/kg, l’huile à 1200 F CFA/L, et ceci hors transport et hors emballage. De ce fait, nous sommes obligés soit de vendre à perte soit de s'abstenir tout simplement du commerce de ces denrées dont les prix sont homologués, car faire autrement, c’est tomber sous le coup de la loi, hors, vu la situation actuelle du pays, la majeure partie de la population achète en détails chez le boutiquier, et cela, pour des raisons liées à la proximité boutiquier-population », a-t-il expliqué.
les boutiquiers déplorent le comportement des agents du service d'hygiène
Par ailleurs, les boutiquiers déplorent « le comportement des agents du service d'hygiène et du contrôle économique, qui saisissent leurs marchandises et leur collent des amendes à tout bout de champ pour des raisons fallacieuses ».
Poursuivant sa déclaration, Oumar Diallo invite l'Etat du Sénégal de revoir ces prix. « Tout compte fait, nous demandons à l'Etat du Sénégal de revoir ces prix et au besoin nous rencontrer autour d’une table afin de bien négocier pour un partenariat win-win au grand bonheur de tout le monde ».
« Faisons donc, tous ensemble, l'inventaire des prix des denrées alimentaires que l'état nous exige d'appliquer. À la suite du Conseil des ministres tenu le 24 février 2022, le président Macky Sall a décidé de baisser les prix des denrées de première nécessité. De ce fait, le prix de l'huile qui était à 1.200 F CFA le litre est fixé à 1.100 F CFA le litre, soit une baisse de 100 F CFA par litre. Le riz brisé non parfumé qui était à 15.000 F CFA le sac de 50 kg est fixé à 13.750 F CFA le sac de 50 kg soit une baisse de 25 F CFA par kg. Et le sucre qui était à 625 F CFA le Kg est fixé à 600 F CFA/kg, soit une baisse de 25 F CFA par kg », a déclaré Oumar Diallo président de l’Union nationale des boutiques du Sénégal.
Toutefois M. Diallo de préciser : « C'est une très bonne initiative que nous saluons au passage de la baisse des prix des denrées de premières nécessites, mais ce que l’Etat a oublié de prendre en compte, c’est le fait que nous boutiquiers plus proches de la population, nous acquérons ces produits chez nos fournisseurs les demi-grossistes aux mêmes prix fixés par I ‘Etat. À savoir le sucre à 590 F CFA/kg, le riz à 275 F CFA/kg, l’huile à 1200 F CFA/L, et ceci hors transport et hors emballage. De ce fait, nous sommes obligés soit de vendre à perte soit de s'abstenir tout simplement du commerce de ces denrées dont les prix sont homologués, car faire autrement, c’est tomber sous le coup de la loi, hors, vu la situation actuelle du pays, la majeure partie de la population achète en détails chez le boutiquier, et cela, pour des raisons liées à la proximité boutiquier-population », a-t-il expliqué.
les boutiquiers déplorent le comportement des agents du service d'hygiène
Par ailleurs, les boutiquiers déplorent « le comportement des agents du service d'hygiène et du contrôle économique, qui saisissent leurs marchandises et leur collent des amendes à tout bout de champ pour des raisons fallacieuses ».
Poursuivant sa déclaration, Oumar Diallo invite l'Etat du Sénégal de revoir ces prix. « Tout compte fait, nous demandons à l'Etat du Sénégal de revoir ces prix et au besoin nous rencontrer autour d’une table afin de bien négocier pour un partenariat win-win au grand bonheur de tout le monde ».
Autres articles
-
Mbour : plus de 12 000 cartes d’électeur non encore retirées (préfet)
-
Accident de la caravane de Pastef à Touba : un deuxième décès enregistré
-
Thiès : Pour le "yébi" de sa soeur, une dame de 53 ans vole des tissus et se retrouve condamner a 3 mois de prison ferme
-
Sénégal: l'ASER a conclu un protocole d’accord pour l’électrification de 1.000 villages
-
Réseau de femmes de mœurs légères : Ndoye Bane traîne en justice un célèbre animateur de Walf