Le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) a déclaré que depuis quelque temps, il leur est revenu des velléités d’accaparement du patrimoine foncier de l’UCAD. Ledit syndicat à travers son Secrétaire Général a également évoqué la question des masters, et le Campus Franco-Sénégalais. Malick Fall a noté que les masters pour tous n’existent pas. Évoquant la question des bourses, il précise que les Universités ne sont pas là, pour définir les critères d’attributions de bourse. Par ailleurs, il met en garde les Recteurs qui seraient tentés de vouloir attribuer eux même les bourses.
« Depuis quelque temps, il nous revient des velléités d’accaparement du patrimoine foncier de l’UCAD. Nous n’accepterons jamais que le patrimoine foncier de l’UCAD soit spolié ou bradé. Ce qui nous a fait mal, est qu’au moment de l’écriture du décret d’application de la loi-cadre, nous avions mis dans les attributs du conseille d’administration la gestion du foncier des universités. On l’a tout bonnement enlevé du décret », dénonce Malick Fall, secrétaire général du SAES.
Poursuivant ses propos, il admet que les Universités sont les seules habilitées à définir les critères de sélection des étudiants qui doivent être admis aux différents masters publics. « Nous voulons tenir un langage de vérité. Premièrement, les masters pour tous n’existent pas. Il n'y en a pas. Deuxièmement, les Universités à travers les démembrements des différentes structures qui les composent sont les seules habilitées à définir les critères de sélection des étudiants qui doivent être admis aux différents masters publics qui existent dans les universités-là. C’est nous qui avons l’habilité de définir les critères d’accès. Mais les universités ne sont pas là, pour définir les critères d’attributions de bourse. Le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a une direction des bourses. C’est cette direction-là, qui a la souveraineté de réunir ses commissions et d’établir ses critères d’attribution des bourses », dit-il.
Par ailleurs, Malick Fall met en garde les Recteurs sur cette question. « C’est pourquoi nous mettons en garde les recteurs qui seraient tentés de vouloir attribuer eux même les bourses. Ce n’est pas leur prérogative. Nous avions dit au ministre dans nos différentes recherches qu’il faut organiser la recherche dans notre pays. C'est-à-dire mettre en place les critères qui permettent de définir comment on conçoit un laboratoire, une équipe. Qu’elles sont les éléments qui doivent concourir, quels sont les moyens qui doivent concourir à la mise en place des laboratoires », a-t-il averti.
En ce qui concerne le campus Franco-Sénégalais, M. Fall a rappelé qu’ils sont foncièrement contre qu’on pervertit le Système d’Enseignement Supérieur. « Il y a de cela deux mois, le secrétariat national du SAES s’était réuni et nous avions évoqué la question du Campus Sénégalais. Nous sommes foncièrement contre qu’on pervertit notre système d’enseignement supérieur en demandant à une puissance étrangère ou a un pays étranger de venir s’occuper de notre enseignement supérieur. Le mode de financement pour la construction du campus Franco Sénégalais également nous pose beaucoup de problème. Avant les indépendances, le Sénégal avait attribué à Centre ORSTOM des surfaces à travers le Sénégal parmi lesquelles la réserve foncière de plus de 50 ha à Mbour. L’ORSTOM s’est muet pour devenir Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Au moment des indépendances, ils ont conservé ce patrimoine foncier pour des visés scientifiques, pédagogiques, et de rechercher. Aujourd’hui, il nous est revenu que c’est ce patrimoine foncier là, que l’IRD a rétribué à l’Ambassade de France. Et c’est cette réserve foncière que l’ambassade va vendre pour participer à l’effort de construction de Campusen », note Malick Fall.
« Depuis quelque temps, il nous revient des velléités d’accaparement du patrimoine foncier de l’UCAD. Nous n’accepterons jamais que le patrimoine foncier de l’UCAD soit spolié ou bradé. Ce qui nous a fait mal, est qu’au moment de l’écriture du décret d’application de la loi-cadre, nous avions mis dans les attributs du conseille d’administration la gestion du foncier des universités. On l’a tout bonnement enlevé du décret », dénonce Malick Fall, secrétaire général du SAES.
Poursuivant ses propos, il admet que les Universités sont les seules habilitées à définir les critères de sélection des étudiants qui doivent être admis aux différents masters publics. « Nous voulons tenir un langage de vérité. Premièrement, les masters pour tous n’existent pas. Il n'y en a pas. Deuxièmement, les Universités à travers les démembrements des différentes structures qui les composent sont les seules habilitées à définir les critères de sélection des étudiants qui doivent être admis aux différents masters publics qui existent dans les universités-là. C’est nous qui avons l’habilité de définir les critères d’accès. Mais les universités ne sont pas là, pour définir les critères d’attributions de bourse. Le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a une direction des bourses. C’est cette direction-là, qui a la souveraineté de réunir ses commissions et d’établir ses critères d’attribution des bourses », dit-il.
Par ailleurs, Malick Fall met en garde les Recteurs sur cette question. « C’est pourquoi nous mettons en garde les recteurs qui seraient tentés de vouloir attribuer eux même les bourses. Ce n’est pas leur prérogative. Nous avions dit au ministre dans nos différentes recherches qu’il faut organiser la recherche dans notre pays. C'est-à-dire mettre en place les critères qui permettent de définir comment on conçoit un laboratoire, une équipe. Qu’elles sont les éléments qui doivent concourir, quels sont les moyens qui doivent concourir à la mise en place des laboratoires », a-t-il averti.
En ce qui concerne le campus Franco-Sénégalais, M. Fall a rappelé qu’ils sont foncièrement contre qu’on pervertit le Système d’Enseignement Supérieur. « Il y a de cela deux mois, le secrétariat national du SAES s’était réuni et nous avions évoqué la question du Campus Sénégalais. Nous sommes foncièrement contre qu’on pervertit notre système d’enseignement supérieur en demandant à une puissance étrangère ou a un pays étranger de venir s’occuper de notre enseignement supérieur. Le mode de financement pour la construction du campus Franco Sénégalais également nous pose beaucoup de problème. Avant les indépendances, le Sénégal avait attribué à Centre ORSTOM des surfaces à travers le Sénégal parmi lesquelles la réserve foncière de plus de 50 ha à Mbour. L’ORSTOM s’est muet pour devenir Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Au moment des indépendances, ils ont conservé ce patrimoine foncier pour des visés scientifiques, pédagogiques, et de rechercher. Aujourd’hui, il nous est revenu que c’est ce patrimoine foncier là, que l’IRD a rétribué à l’Ambassade de France. Et c’est cette réserve foncière que l’ambassade va vendre pour participer à l’effort de construction de Campusen », note Malick Fall.
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