La Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) a été saisie d’une déclaration de soupçon qui vise directement Massata Diack. Une dénonciation qui cache les manœuvres d’une banque visée par des vérifications du parquet national financier de Paris.
Des sources autorisées du journal Libération renseignent que le signalement émane d'une banque qui cherche à se couvrir après avoir failli. En effet, le parquet financier de Paris a appris que plus d'un million d'euros ont été virés dans le compte sénégalais de Massata Diack logé dans cette banque sans qu'elle ne daigne faire une déclaration de soupçon à l'époque.
La Justice française s’est intéressée à des flux financiers opérés vers des comptes logés à la Société générale en France, mais aussi dans ses filiales sénégalaise et russe, dans le cadre de l’enquête sur la corruption présumée à l’IAAF.
Dans le cadre de l’enquête à Rio, les enquêteurs brésiliens et français ont découvert que Matlock Capital group qui appartient à Artur Cesar de Menezes Soares Filho- visé par un mandat d’arrêt international – avait versé trois jours avant le vote attribuant les JO à Rio, la somme de 1,5 millions de dollars à une société appartenant à Papa Massata Diack.
Le fils de Lamine Diack clame la régularité de cette opération que le Parquet national financier assimile à un blackchich.
Une note transmise par les enquêteurs français à ceux de Rio, dans le cadre d’une commission rogatoire, révèle qu’en fait, Matlock a tenté de transférer 2 millions de dollars d’un compte qu’il détenait dans les Iles vierges britanniques à un compte Société générale en France contrôlée par Papa Massata Diack, selon « Libération ».
Qui plus est, le 29 septembre, Soares a utilisé un compte bancaire Matlock à Miami pour effectuer deux paiements distincts totalisant 2 millions de dollars vers les comptes détenus par Papa Massata Diack, directement ou par sa société Pamodzi Consulting. Ces comptes se trouvaient dans les filiales de la société générale en Russie et au Sénégal.
Des sources autorisées du journal Libération renseignent que le signalement émane d'une banque qui cherche à se couvrir après avoir failli. En effet, le parquet financier de Paris a appris que plus d'un million d'euros ont été virés dans le compte sénégalais de Massata Diack logé dans cette banque sans qu'elle ne daigne faire une déclaration de soupçon à l'époque.
La Justice française s’est intéressée à des flux financiers opérés vers des comptes logés à la Société générale en France, mais aussi dans ses filiales sénégalaise et russe, dans le cadre de l’enquête sur la corruption présumée à l’IAAF.
Dans le cadre de l’enquête à Rio, les enquêteurs brésiliens et français ont découvert que Matlock Capital group qui appartient à Artur Cesar de Menezes Soares Filho- visé par un mandat d’arrêt international – avait versé trois jours avant le vote attribuant les JO à Rio, la somme de 1,5 millions de dollars à une société appartenant à Papa Massata Diack.
Le fils de Lamine Diack clame la régularité de cette opération que le Parquet national financier assimile à un blackchich.
Une note transmise par les enquêteurs français à ceux de Rio, dans le cadre d’une commission rogatoire, révèle qu’en fait, Matlock a tenté de transférer 2 millions de dollars d’un compte qu’il détenait dans les Iles vierges britanniques à un compte Société générale en France contrôlée par Papa Massata Diack, selon « Libération ».
Qui plus est, le 29 septembre, Soares a utilisé un compte bancaire Matlock à Miami pour effectuer deux paiements distincts totalisant 2 millions de dollars vers les comptes détenus par Papa Massata Diack, directement ou par sa société Pamodzi Consulting. Ces comptes se trouvaient dans les filiales de la société générale en Russie et au Sénégal.
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