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​Crise en Gambie : une patate chaude que la CEDEAO tente de gérer



La Gambie traverse une crise née de l’élection du 1er décembre, officiellement remportée par l’opposant Adama Barrow. Yahya Jammeh, qui dirige le pays d’une main de fer depuis 22 ans, a annoncé le 9 décembre qu’il ne reconnaissait plus sa défaite, une semaine après l’avoir acceptée et avoir félicité M. Barrow.
 
Depuis son revirement, le dictateur de Banjul est sous pression de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour quitter le pouvoir le 19 janvier, après l’expiration de son mandat. La CEDEAO a notamment dépêché une mission de dirigeants à Banjul le 13 décembre, sans succès, et multiplie les réunions sur le dossier.
 
Malgré ces pressions, Yahya Jammeh a assuré le 20 décembre qu’il ne va pas céder le pouvoir tant que la Cour Suprême n’aura pas statué sur ses recours électoraux. Un recours qui risque de ne pas avoir de suite. En effet, 5 des 7 juges de cette Cour suprême manquent à l’appel. Devant siéger depuis ce lundi, les juges Nigérien et Sierra Léonais ne se sont pas présentés.   

En lieu et place du verdict qui devrait être prononcé ce mardi, les chefs d’Etat Africain, Macky Sall du Sénégal, Ernest Bai Koroma de la Sierra Léone, Muhammadu Buhari du Nigéria, Ellen Johnson Sirleaf du Libéria et du président de la commission de la CEDEAO, Béninois Marcel Alain de Souza doivent rencontrer Jammeh dans les prochaines heures à Banjul. Selon une haute autorité gambienne, «il s’agira ici d’une dernière chance pour Jammeh de sortir par la grande porte». 
 


Mardi 10 Janvier 2017 - 13:01


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