La sanction a été annoncée peu après 23h00, au terme d'une séance marathon de cinq heures, dont 90 minutes de délibérations.
Et pour cause: le dossier des échauffourées qui ont provoqué l'interruption à la 75e minute du derby méditerranéen, le 22 août dernier, était hors normes.
Au point de pousser la LFP à délocaliser la réunion dans un hôtel parisien au pied de la Tour Eiffel, plutôt que dans ses locaux, jugés trop étroits.
A incidents graves, moyens exceptionnels et décisions "très sévères", a expliqué Sébastien Deneux, le président de la commission de discipline, aux journalistes réunis par visio-conférence.
"Ce qui a été primordial pour nous, c'est le degré d'importance des incidents, qui constitue un niveau de désordre extrêmement élevé, quasi inédit, et qui doit mener la commission à entrer dans une zone de sanctions qui est, elle-même, très sévère et très élevée", a-t-il poursuivi.
La rencontre de la 3e journée de Ligue 1, arrêtée sur le score de 1-0 pour le Gym, devra ainsi être rejouée, à huis clos et sur terrain neutre.
Cette annonce ne va ni dans le sens des Niçois, qui estimaient "avoir gagné" selon leur entraîneur Christophe Galtier, ni des Marseillais, dont le coach Jorge Sampaoli a rejeté les fautes sur l'adversaire.
Alvaro suspendu
Le Gym reste tout de même le club le plus sanctionné: avec deux points de retrait, dont un avec sursis, les Aiglons traîneront toute la saison le boulet de cette soirée cauchemar.
Cette décision rappelle celle qui a frappé Metz en janvier 2017, pour les jets de pétards qui ont touché le gardien de Lyon Anthony Lopes, provoquant l'arrêt du match.
La formation mosellane avait été punie par un retrait de deux points transformé en trois points avec sursis après appel.
L'OGC Nice peut faire appel devant la Commission supérieure d'appel de la Fédération française de football. L'appel n'est pas suspensif sauf exceptions.
Les Niçois devront enfin jouer trois matches à domicile à huis clos, le premier ayant été purgé avant la trêve internationale contre Bordeaux, à titre conservatoire.
Le deuxième sera celui contre l'OM à rejouer et le troisième le derby face au voisin Monaco, le 19 septembre.
Sur le plan sportif, l’OM, qui réfléchit à un possible appel, déplore la suspension de deux joueurs: le meneur de jeu Dimitri Payet (un match avec sursis) et le défenseur espagnol Alvaro Gonzalez (deux matches ferme).
"On est extrêmement choqués par les sanctions qui ont été prises contre Alvaro et même Payet", a déclaré dans la soirée à l'AFP le directeur de la communication du club Jacques Cardoze. "On a l'impression qu'il fallait un bouc émissaire côté OM et que c'est lui qui a pris. C'est la violence qui doit être condamnée, pas les acteurs du jeu", a-t-il ajouté.
"En dépit des circonstances de ce match, leurs comportements nous sont apparus comme sanctionnables, étant donné qu'ils ont participé, de manière limitée mais réelle, aux foyers de tensions", a de son côté expliqué Sébastien Deneux.
"Pour Payet, la sanction prend compte du fait qu'il a été directement touché par une bouteille puis atteint par un coup de pied d'un spectateur, ce qui n'a pas été le cas pour Alvaro", a-t-il poursuivi.
Volet judiciaire
Le match entre Nice et Marseille a dégénéré à la 75e minute après que Payet, qui s'apprêtait à tirer un corner, a été la cible des supporters ultras niçois.
Touché au dos par une bouteille d'eau en plastique, le Réunionnais a renvoyé le projectile vers le public.
Des dizaines de supporters niçois ont alors envahi la pelouse, provoquant une bagarre générale entre supporters, joueurs des deux équipes et membres de l'encadrement des deux clubs.
Alvaro Gonzalez a notamment envoyé un ballon dans la tribune.
Le préparateur physique de l'OM Pablo Fernandez a lui mis un coup de poing à un supporter niçois entré sur la pelouse. Il a été suspendu jusqu'à la fin de la saison.
Les suites de ce match polémique ne s'arrêteront pas à là. Plusieurs enquêtes sont en cours sur le volet judiciaire.
Le supporter niçois auteur d'un coup de pied en direction de Payet, aujourd'hui sous contrôle judiciaire, sera jugé le 22 septembre.
Un autre, accusé d'avoir fait un salut nazi, a été placé en détention provisoire vendredi en attendant son procès fixé le 13 octobre, pour "apologie de crime contre l'humanité".
Et pour cause: le dossier des échauffourées qui ont provoqué l'interruption à la 75e minute du derby méditerranéen, le 22 août dernier, était hors normes.
Au point de pousser la LFP à délocaliser la réunion dans un hôtel parisien au pied de la Tour Eiffel, plutôt que dans ses locaux, jugés trop étroits.
A incidents graves, moyens exceptionnels et décisions "très sévères", a expliqué Sébastien Deneux, le président de la commission de discipline, aux journalistes réunis par visio-conférence.
"Ce qui a été primordial pour nous, c'est le degré d'importance des incidents, qui constitue un niveau de désordre extrêmement élevé, quasi inédit, et qui doit mener la commission à entrer dans une zone de sanctions qui est, elle-même, très sévère et très élevée", a-t-il poursuivi.
La rencontre de la 3e journée de Ligue 1, arrêtée sur le score de 1-0 pour le Gym, devra ainsi être rejouée, à huis clos et sur terrain neutre.
Cette annonce ne va ni dans le sens des Niçois, qui estimaient "avoir gagné" selon leur entraîneur Christophe Galtier, ni des Marseillais, dont le coach Jorge Sampaoli a rejeté les fautes sur l'adversaire.
Alvaro suspendu
Le Gym reste tout de même le club le plus sanctionné: avec deux points de retrait, dont un avec sursis, les Aiglons traîneront toute la saison le boulet de cette soirée cauchemar.
Cette décision rappelle celle qui a frappé Metz en janvier 2017, pour les jets de pétards qui ont touché le gardien de Lyon Anthony Lopes, provoquant l'arrêt du match.
La formation mosellane avait été punie par un retrait de deux points transformé en trois points avec sursis après appel.
L'OGC Nice peut faire appel devant la Commission supérieure d'appel de la Fédération française de football. L'appel n'est pas suspensif sauf exceptions.
Les Niçois devront enfin jouer trois matches à domicile à huis clos, le premier ayant été purgé avant la trêve internationale contre Bordeaux, à titre conservatoire.
Le deuxième sera celui contre l'OM à rejouer et le troisième le derby face au voisin Monaco, le 19 septembre.
Sur le plan sportif, l’OM, qui réfléchit à un possible appel, déplore la suspension de deux joueurs: le meneur de jeu Dimitri Payet (un match avec sursis) et le défenseur espagnol Alvaro Gonzalez (deux matches ferme).
"On est extrêmement choqués par les sanctions qui ont été prises contre Alvaro et même Payet", a déclaré dans la soirée à l'AFP le directeur de la communication du club Jacques Cardoze. "On a l'impression qu'il fallait un bouc émissaire côté OM et que c'est lui qui a pris. C'est la violence qui doit être condamnée, pas les acteurs du jeu", a-t-il ajouté.
"En dépit des circonstances de ce match, leurs comportements nous sont apparus comme sanctionnables, étant donné qu'ils ont participé, de manière limitée mais réelle, aux foyers de tensions", a de son côté expliqué Sébastien Deneux.
"Pour Payet, la sanction prend compte du fait qu'il a été directement touché par une bouteille puis atteint par un coup de pied d'un spectateur, ce qui n'a pas été le cas pour Alvaro", a-t-il poursuivi.
Volet judiciaire
Le match entre Nice et Marseille a dégénéré à la 75e minute après que Payet, qui s'apprêtait à tirer un corner, a été la cible des supporters ultras niçois.
Touché au dos par une bouteille d'eau en plastique, le Réunionnais a renvoyé le projectile vers le public.
Des dizaines de supporters niçois ont alors envahi la pelouse, provoquant une bagarre générale entre supporters, joueurs des deux équipes et membres de l'encadrement des deux clubs.
Alvaro Gonzalez a notamment envoyé un ballon dans la tribune.
Le préparateur physique de l'OM Pablo Fernandez a lui mis un coup de poing à un supporter niçois entré sur la pelouse. Il a été suspendu jusqu'à la fin de la saison.
Les suites de ce match polémique ne s'arrêteront pas à là. Plusieurs enquêtes sont en cours sur le volet judiciaire.
Le supporter niçois auteur d'un coup de pied en direction de Payet, aujourd'hui sous contrôle judiciaire, sera jugé le 22 septembre.
Un autre, accusé d'avoir fait un salut nazi, a été placé en détention provisoire vendredi en attendant son procès fixé le 13 octobre, pour "apologie de crime contre l'humanité".
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