La Journée nationale des talibés a vécu hier sur le thème le «problème des daaras, piste de solutions». «Nous souhaitons que le ministre inscrive la journée des «Talibés» dans l’agenda républicain», a plaidé le président de l’Association d’Orientation islamique et mémorial du Coran (Assoimec), lors de la rencontre. Présidant la cérémonie, le ministre de l’Education répond favorablement à la demande. Selon Serigne Mbaye Thiam, cette journée est un engagement du Sénégal qui entend améliorer le travail et l’instruction dans les daaras.
«Cette journée témoigne que les daaras sont importants aux yeux de l’Etat qui voudrait les moderniser, que ses membres sachent qu’on aidera les daaras pour la réinsertion dans le système éducatif. L’un des projets phares du Président Sall, c’est l’équité et la transparence dans les daaras», soutient le ministre en annonçant que le projet devrait débuter ce mois-ci, il a connu quelques problèmes dans sa mise en œuvre.
De poursuivre dans la même lancée, «l’Etat ne subventionne pas la mendicité. Auparavant, les talibés demandaient de l’aumône au sein de leurs familles, c’était toute une communauté qui venait en aide à ces enfants. Cette mendicité est d’une part la faute des parents et non de l’Etat, car il n’est pas écrit dans le Coran que les enfants doivent mendier», martèle Serigne Mbaye Thiam.
Pour le président de l’Assoimec), cette journée a permis d’étudier les problèmes et d’esquisser des pistes de solutions pour l’amélioration des conditions des daaras. «Le premier problème, c’est de savoir si les talibés qui demandent l’aumône sont des Sénégalais ou bien des étrangers. Pour éradiquer ce fléau, il faut que l’Etat dote des daaras des moyens. Si dans le passé, les enfants faisaient de la mendicité, c’était pour apprendre à partager», a-t-il expliqué.
«Nous voudrons que le gouvernement assure la formation des professeurs et crée une organisation pour les talibés au niveau de chaque région. Nous voulons aussi qu’il s’engage à lutter contre toutes les violences faites aux enfants. On constate que les ministres et les députés ne se sentent pas concernés par les daaras, car ils amènent leurs enfants dans les écoles privées de français, en sus, ils n’ont aucune difficulté», a-t-il dénoncé.
Mais la réplique du ministre de l’éducation nationale ne s’est pas faite attendre. «Mes enfants ont fréquenté les daaras. Durant les vacances, mes deux (2) fils fréquentent le daara de Thiès. Mais lorsqu’ils partaient, je leur remettais de la nourriture ainsi que des matelas. Mon aîné a acquis une bonne maîtrise du Coran en classe de terminale, tandis que son frère marche aussi sur ses pas», clame Serigne Mbaye Thiam. N’empêche, il promet de tout faire pour prendre en charge la formation des daaras, relaie «l’As».
«Cette journée témoigne que les daaras sont importants aux yeux de l’Etat qui voudrait les moderniser, que ses membres sachent qu’on aidera les daaras pour la réinsertion dans le système éducatif. L’un des projets phares du Président Sall, c’est l’équité et la transparence dans les daaras», soutient le ministre en annonçant que le projet devrait débuter ce mois-ci, il a connu quelques problèmes dans sa mise en œuvre.
De poursuivre dans la même lancée, «l’Etat ne subventionne pas la mendicité. Auparavant, les talibés demandaient de l’aumône au sein de leurs familles, c’était toute une communauté qui venait en aide à ces enfants. Cette mendicité est d’une part la faute des parents et non de l’Etat, car il n’est pas écrit dans le Coran que les enfants doivent mendier», martèle Serigne Mbaye Thiam.
Pour le président de l’Assoimec), cette journée a permis d’étudier les problèmes et d’esquisser des pistes de solutions pour l’amélioration des conditions des daaras. «Le premier problème, c’est de savoir si les talibés qui demandent l’aumône sont des Sénégalais ou bien des étrangers. Pour éradiquer ce fléau, il faut que l’Etat dote des daaras des moyens. Si dans le passé, les enfants faisaient de la mendicité, c’était pour apprendre à partager», a-t-il expliqué.
«Nous voudrons que le gouvernement assure la formation des professeurs et crée une organisation pour les talibés au niveau de chaque région. Nous voulons aussi qu’il s’engage à lutter contre toutes les violences faites aux enfants. On constate que les ministres et les députés ne se sentent pas concernés par les daaras, car ils amènent leurs enfants dans les écoles privées de français, en sus, ils n’ont aucune difficulté», a-t-il dénoncé.
Mais la réplique du ministre de l’éducation nationale ne s’est pas faite attendre. «Mes enfants ont fréquenté les daaras. Durant les vacances, mes deux (2) fils fréquentent le daara de Thiès. Mais lorsqu’ils partaient, je leur remettais de la nourriture ainsi que des matelas. Mon aîné a acquis une bonne maîtrise du Coran en classe de terminale, tandis que son frère marche aussi sur ses pas», clame Serigne Mbaye Thiam. N’empêche, il promet de tout faire pour prendre en charge la formation des daaras, relaie «l’As».
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