Trois policiers inculpés et placés sous contrôle judiciaire, ce mardi par le Doyen des juges du tribunal de Fatick suite à la mort d'Amadou Lamine Koita. Un premier pas a été franchi après l’information judiciaire demandée par le Ministère public. D’autres inculpations devraient suivre selon nos confrères du journal « Libération », qui précise qu’au total, ce sont cinq limiers, en service au commissariat de Fatick à l’époque des faits, qui sont visés dans le réquisitoire introductif du parquet.
Les résultats de l’autopsie effectuée sur le corps de la victime le lendemain de son décès avaient révélé une mort naturelle à la suite d’une cardiopathie valvulaire. N’empêche, des constatations médicales avaient confirmé, une absence de lésion et des traces de violences suivant les certificats de genre de mort produit en l’espèce.
Pour rappel, trois organisations de défense de droits humains, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) et Amnesty International Sénégal avaient, dans un communiqué rendu public, pointé du doigt la police suite à la mort du jeune Lamine Koita à Fatick.
Ces organisations de défense de droits humains disent avoir "été informées du décès de Lamine Koïta survenu le 10 février 2020 suite à son interpellation par des agents du commissariat de police de Fatick". Aussi que "le défunt faisait partie d’un groupe de jeunes suspectés par la police de faire usage de chanvre indien". Et que "selon des témoignages concordants et circonstanciés, la victime aurait été conduite à la plage par les policiers qui l’ont battue jusqu’à ce qu’il vomisse du sang. Il a été par la suite transporté à l’hôpital régional où il a succombé à ses blessures".
Les résultats de l’autopsie effectuée sur le corps de la victime le lendemain de son décès avaient révélé une mort naturelle à la suite d’une cardiopathie valvulaire. N’empêche, des constatations médicales avaient confirmé, une absence de lésion et des traces de violences suivant les certificats de genre de mort produit en l’espèce.
Pour rappel, trois organisations de défense de droits humains, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) et Amnesty International Sénégal avaient, dans un communiqué rendu public, pointé du doigt la police suite à la mort du jeune Lamine Koita à Fatick.
Ces organisations de défense de droits humains disent avoir "été informées du décès de Lamine Koïta survenu le 10 février 2020 suite à son interpellation par des agents du commissariat de police de Fatick". Aussi que "le défunt faisait partie d’un groupe de jeunes suspectés par la police de faire usage de chanvre indien". Et que "selon des témoignages concordants et circonstanciés, la victime aurait été conduite à la plage par les policiers qui l’ont battue jusqu’à ce qu’il vomisse du sang. Il a été par la suite transporté à l’hôpital régional où il a succombé à ses blessures".
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