Pour les réformateurs encore ancrés au sein du Parti Démocratique Sénégalais (Pds), l’accession du Président Macky Sall à la magistrature suprême est tributaire à sa promesse de réduire le mandat présidentiel de 7 à 5 ans. Après 4 ans d’exercice du pouvoir, le non respect de cet engagement est gravissime. « Notre surprise a été grande de constater que le chef de l’Etat se soit donné les moyens de renier sa parole », regrette leur leader Modou Diagne Fada. Ainsi, Fada et Cie appellent à un «NON» massif pour contrecarrer ce projet qui dénie tout le sens du référendum qui aurait pu être une réelle cure de jouvence pour la démocratie si le point tant intéressant de la réduction du mandat présidentiel n’était pas retiré des 15 points.
Pour ces derniers, il n’y a plus urgent que de tenir un référendum. « Les points de la réforme n’ont rien de majeurs parce que ne consolidant pas l’Etat de droit ni bénéfique pour notre architecture institutionnelle. Ces réformes sont, pour la plupart, que des ambitions électoralistes et souvent impopulaires», déclare le président du conseil départemental de Kébémer. Pour lui, le Président Sall a tort sur toute la ligne. Sans aucune consultation au préalable, il ne devait sous aucun prétexte fixer la date du référendum délibérément.
Pour ces derniers, il n’y a plus urgent que de tenir un référendum. « Les points de la réforme n’ont rien de majeurs parce que ne consolidant pas l’Etat de droit ni bénéfique pour notre architecture institutionnelle. Ces réformes sont, pour la plupart, que des ambitions électoralistes et souvent impopulaires», déclare le président du conseil départemental de Kébémer. Pour lui, le Président Sall a tort sur toute la ligne. Sans aucune consultation au préalable, il ne devait sous aucun prétexte fixer la date du référendum délibérément.
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