Les familles de détenus ont réussi le pari de la mobilisation, ce samedi 24 février 2024 au terrain de Sacré-Cœur 3 en face de la Vdn. Une manifestation qui a été autorisée par le Préfet de Dakar. Le collectif réclame entre autre la libération de leurs parents en détention, la justice pour les détenus et ceux qui ont bravé la mort pour défendre l'état de droit et la démocratie. Sokhna Ndeye Diop leur porte-parole, parle d’un ‘’Etat sans foi ni loi’’. Car dit-elle, « Macky Sall a régné, il n'a pas gouverné ».
« Merci de nous faire l'amitié et la solidarité de vous faire l'écho de cet appel, de ce cri du cœur de mères et de pères, de frères, de sœurs, et même parfois de grands-mères de détenus que nous sommes. Cette étiquette de la tristesse, cette étiquette de l'infamie devrait faire honte. Elle devrait faire honte non pas au peuple que nous sommes, mais plutôt à ce régime hors la loi, cet état sans foi ni loi. Oui, nous sommes les familles des détenus politiques qui ont bravé la mort pour défendre l'état de droit et la démocratie. Nous sommes fiers de ces dignes fils et filles du Sénégal qui avec leur sang, sont en train de réécrire l'histoire pour dire, on nous tue, mais on ne nous déshonore pas. Nous sommes les familles des combattants », a déclaré Sokhna Ndeye Diop, porte parole des familles des détenus ‘’politiques’’.
Par ailleurs, poursuit Mme Ndao : « M. Le président de la République, l'histoire retiendra votre magistère. Les cœurs brisés des mères de la nation, longtemps après que vous serez parti, retiendront votre règne, parce que vous avez régné, vous n'avez pas gouverné. Les mamans, les femmes au foyer se souviendront de votre règne de souffrance et de misère, d'inquisitions et d'injustices, un magistère de sang et de mort, un magistère de "paquetasses" de nos fils. (Scandez JUSTICE AUX MARTYRS) Mr le Président, tant que vous l'êtes encore... Votre nom sera gravé en lettres de sang, immuablement et à jamais dans le cœur des femmes du peuple sénégalais. Votre femme, vos fils, votre famille, votre clan, partout et toujours seront à jamais marqués du sceau de la trahison. Ils n'auront été grands que de leur aptitude à nous voler, à nous piller, à nous tuer et à nous réprimer. Ils ne seront grands que d'avoir œuvré jour après jour à déshonorer ce peuple qui pourtant, leur a tout donné ».
Mieux, a-t-elle noté : « Rebeuss demande justice. Le Cap manuel demande justice. La jeunesse, partout dans les prisons demande justice, et que la mémoire des martyrs soit sanctifiée du fond de leur cellule, ils clament leur innocence et dénoncent l'arbitraire de leur détention. Ces jeunes incassables restent dignes et fiers dans l'enfer de leurs geôles. Ils ne veulent ni de votre amnistie, ni de votre pitié. Ils ne veulent pas de votre clémence parce que vous êtes froid et sans cœur. Justice pour les vivants, justice pour les morts. La justice de leurs pairs, d'abord, avant que d'invoquer la justice divine. Libérez les détenus, laissez les rentrer dans leurs foyers. Ils ne serviront pas de monnaie d'échange.
Le porte-parole des familles des détenus ‘’politiques’’ invite le président de la République, fixer la date de notre élection dans les plus brefs délais. « Vous ne nous choisirez pas un autre président, vous-même avez été notre malédiction… Épargnez nous votre dialogue, parce qu'avec vous, désormais, on s'est tout dit. De votre réconciliation, que nenni, nous ne vous pardonnerons jamais. De grâce monsieur, ne vous avisez surtout pas de vouloir nous choisir un nouveau président…fixer la date de notre élection dans les plus brefs délais et surtout sans les djoundj-djadj. De cela, seulement le peuple vous saura gré », martèle Sokhna Ndeye Diop.
« Merci de nous faire l'amitié et la solidarité de vous faire l'écho de cet appel, de ce cri du cœur de mères et de pères, de frères, de sœurs, et même parfois de grands-mères de détenus que nous sommes. Cette étiquette de la tristesse, cette étiquette de l'infamie devrait faire honte. Elle devrait faire honte non pas au peuple que nous sommes, mais plutôt à ce régime hors la loi, cet état sans foi ni loi. Oui, nous sommes les familles des détenus politiques qui ont bravé la mort pour défendre l'état de droit et la démocratie. Nous sommes fiers de ces dignes fils et filles du Sénégal qui avec leur sang, sont en train de réécrire l'histoire pour dire, on nous tue, mais on ne nous déshonore pas. Nous sommes les familles des combattants », a déclaré Sokhna Ndeye Diop, porte parole des familles des détenus ‘’politiques’’.
Par ailleurs, poursuit Mme Ndao : « M. Le président de la République, l'histoire retiendra votre magistère. Les cœurs brisés des mères de la nation, longtemps après que vous serez parti, retiendront votre règne, parce que vous avez régné, vous n'avez pas gouverné. Les mamans, les femmes au foyer se souviendront de votre règne de souffrance et de misère, d'inquisitions et d'injustices, un magistère de sang et de mort, un magistère de "paquetasses" de nos fils. (Scandez JUSTICE AUX MARTYRS) Mr le Président, tant que vous l'êtes encore... Votre nom sera gravé en lettres de sang, immuablement et à jamais dans le cœur des femmes du peuple sénégalais. Votre femme, vos fils, votre famille, votre clan, partout et toujours seront à jamais marqués du sceau de la trahison. Ils n'auront été grands que de leur aptitude à nous voler, à nous piller, à nous tuer et à nous réprimer. Ils ne seront grands que d'avoir œuvré jour après jour à déshonorer ce peuple qui pourtant, leur a tout donné ».
Mieux, a-t-elle noté : « Rebeuss demande justice. Le Cap manuel demande justice. La jeunesse, partout dans les prisons demande justice, et que la mémoire des martyrs soit sanctifiée du fond de leur cellule, ils clament leur innocence et dénoncent l'arbitraire de leur détention. Ces jeunes incassables restent dignes et fiers dans l'enfer de leurs geôles. Ils ne veulent ni de votre amnistie, ni de votre pitié. Ils ne veulent pas de votre clémence parce que vous êtes froid et sans cœur. Justice pour les vivants, justice pour les morts. La justice de leurs pairs, d'abord, avant que d'invoquer la justice divine. Libérez les détenus, laissez les rentrer dans leurs foyers. Ils ne serviront pas de monnaie d'échange.
Le porte-parole des familles des détenus ‘’politiques’’ invite le président de la République, fixer la date de notre élection dans les plus brefs délais. « Vous ne nous choisirez pas un autre président, vous-même avez été notre malédiction… Épargnez nous votre dialogue, parce qu'avec vous, désormais, on s'est tout dit. De votre réconciliation, que nenni, nous ne vous pardonnerons jamais. De grâce monsieur, ne vous avisez surtout pas de vouloir nous choisir un nouveau président…fixer la date de notre élection dans les plus brefs délais et surtout sans les djoundj-djadj. De cela, seulement le peuple vous saura gré », martèle Sokhna Ndeye Diop.
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