Détié Faye, Coordinateur du pôle des non-alignés s’est prononcé sur la situation au Mali. Selon lui, les Grandes Puissances sont capables de tout manœuvrer rien que pour mettre la main sur les ressources . Il se prononçait mercredi lors de la relance des activités du Dialogue national
« Si l’on ne fait pas attention, le syndrome libyen est en train de nous guetter. Les gens parlent du Printemps arabe, et tout le monde disait, oui, c’est la démocratie. Et quand Mouhammar Kadhafi est tombé, vous avez vu ou nous en sommes. Aujourd’hui, le Mali est en train de chauffer. Tous ceux qui veulent mettre la main sur les ressources de l’Afrique et la souveraineté de l’Afrique, ces gens, s’ils trouvent la possibilité de perturber la souveraineté sous-régionale, ils n’hésiteront pas à le faire. Et cela y va de la responsabilité des chefs d’Etat. Ces gens doivent tout faire pour que la dévolution du pouvoir se fasse par la voie des urnes », interpelle Détié Faye.
Poursuivant son analyse, le coordinateur du pôle des non-alignés assène : « Depuis que la Libye s’est effondrée, dans toute la sous-région, que ce soit le Tchad, le Niger, le Mali, aucun de ces pays n’est en sécurité. Tous les risques sont possibles. Nous sommes menacés de toute part. Les chefs d’Etat africain doivent en prendre conscience, tout en sachant que c’est le devenir de la sous région qui est enjeu. Pour mettre la main sur nos ressources, les grandes puissances sont capables de tout manœuvrer pour parvenir à ces objectifs de déstabilisation ».
« Si l’on ne fait pas attention, le syndrome libyen est en train de nous guetter. Les gens parlent du Printemps arabe, et tout le monde disait, oui, c’est la démocratie. Et quand Mouhammar Kadhafi est tombé, vous avez vu ou nous en sommes. Aujourd’hui, le Mali est en train de chauffer. Tous ceux qui veulent mettre la main sur les ressources de l’Afrique et la souveraineté de l’Afrique, ces gens, s’ils trouvent la possibilité de perturber la souveraineté sous-régionale, ils n’hésiteront pas à le faire. Et cela y va de la responsabilité des chefs d’Etat. Ces gens doivent tout faire pour que la dévolution du pouvoir se fasse par la voie des urnes », interpelle Détié Faye.
Poursuivant son analyse, le coordinateur du pôle des non-alignés assène : « Depuis que la Libye s’est effondrée, dans toute la sous-région, que ce soit le Tchad, le Niger, le Mali, aucun de ces pays n’est en sécurité. Tous les risques sont possibles. Nous sommes menacés de toute part. Les chefs d’Etat africain doivent en prendre conscience, tout en sachant que c’est le devenir de la sous région qui est enjeu. Pour mettre la main sur nos ressources, les grandes puissances sont capables de tout manœuvrer pour parvenir à ces objectifs de déstabilisation ».
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