Après la tuerie de Boffa-Bayotte, le président de la République n’a jusque là pipé mot sur cette affaire de boucherie qui fait la une des journaux et ne s'est pas non plus rendu à Ziguinchor. Interpelé par nos confrères de la RFM, le conseiller politique du Président, Luc Malick Sarr a soutenu qu’« il n’est pas obligé. Parce que, ce qui s’est passé à Niassia est un acte de banditisme ».
Cet avis n’est pas partagé par le Directeur exécutif d’Amnesty International section Sénégal. Pour Seydi Gassama, le conseiller politique du chef de l’Etat à tout faux. Car pour lui, ne serait-ce que pour un réconfort moral, le Président Sall devait être impérativement à Ziguinchor.
«Le président devrait faire d’abord ce voyage à Ziguinchor pour témoigner sa compassion aux familles des personnes qui auraient été tué lors de ce massacre de Boffa-Bayotte. Cela aurait également rassuré les Casamançais qui, à cet instant là, avaient beaucoup de crainte par rapport à leur sécurité, par rapport à la reprise éventuelle du conflit », dit-il.
Poursuivant son intervention, Seydi Gassama insiste : «Et il faut dire que même si ce qui s’est passé n’est pas directement lié à la reprise de la guerre en Casamance, le contexte de ni guerre ni paix qui y prévaut, en est la principal cause. On ne peut pas dire que c’est lié uniquement au grand banditisme, donc le chef de l’Etat n’a pas à se déplacer. Oui, je crois qu’il aurait dû se déplacer ».
Cet avis n’est pas partagé par le Directeur exécutif d’Amnesty International section Sénégal. Pour Seydi Gassama, le conseiller politique du chef de l’Etat à tout faux. Car pour lui, ne serait-ce que pour un réconfort moral, le Président Sall devait être impérativement à Ziguinchor.
«Le président devrait faire d’abord ce voyage à Ziguinchor pour témoigner sa compassion aux familles des personnes qui auraient été tué lors de ce massacre de Boffa-Bayotte. Cela aurait également rassuré les Casamançais qui, à cet instant là, avaient beaucoup de crainte par rapport à leur sécurité, par rapport à la reprise éventuelle du conflit », dit-il.
Poursuivant son intervention, Seydi Gassama insiste : «Et il faut dire que même si ce qui s’est passé n’est pas directement lié à la reprise de la guerre en Casamance, le contexte de ni guerre ni paix qui y prévaut, en est la principal cause. On ne peut pas dire que c’est lié uniquement au grand banditisme, donc le chef de l’Etat n’a pas à se déplacer. Oui, je crois qu’il aurait dû se déplacer ».
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