C'est un nouveau drame après celui de l'airbus A330 d'Air France disparu au large du Brésil dans la nuit du 31 mai au 1er juin qui a coûté la vie à 228 personnes. Un Airbus A310 de la compagnie Yemenia, avec 153 personnes à bord - 142 passagers et 11 membres d'équipage - en provenance de Roissy et Marseille a cessé d'apparaître sur les radars dans la nuit de lundi à mardi entre le Yémen et les Comores, selon une source aéroportuaire.
Selon nos informations, l'appareil qui s'est abîmé en mer à 10 kilomètres des côtes comoriennes transportait 66 Français. Parmi eux, 40 avaient embarqué à Roissy (Paris) et 26 à Marignane (Marseille). Le temps était exécrable et il y avait beaucoup de vent, a indiqué une source française au point.fr. Le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, a confirmé sur Europe 1 qu'une mauvaise météo était peut-être à l'origine de la disparition. Toujours selon nos informations, la tour de contrôle a assuré avoir assisté en direct au crash, une affirmation toutefois difficilement compatible avec le mauvais temps. Yemenia n'est pas inscrite sur la liste noire des compagnies à risque. La France sera, d'une manière ou d'une autre, "partie prenante" dans l'enquête, a fait savoir le secrétaire d'État aux Transports. Elle a envoyé sur place deux bâtiments de la marine nationale, a fait savoir l'État major. D'ores et déjà, l'aviation civile du Yémen a annoncé que des corps avaient été repérés. Un avion affrété par les autorités comoriennes a même survolé mardi matin la carlingue de l'Airbus, a rapporté à l'AFP le secrétaire général du gouvernement comorien Nourdine Bourhane. Des vedettes ont été dépêchées sur place.
Mise en place d'une cellule psychologique
L'A310 se trouvait "en phase d'atterrissage", a par ailleurs fait savoir un responsable de la compagnie nationale yéménite. "On parle d'une approche, d'une remise de gaz puis d'une approche nouvelle qui aurait été ratée", a détaillé Dominique Bussereau. "Pour l'instant, il faut être prudent, tant que toutes ces informations ne sont pas vérifiées", a-t-il toutefois indiqué. "En matière d'accident, il y a souvent des lois des séries," a-t-il par ailleurs regretté, faisant référence à l'Airbus A330 d'Air France.
Un A330-200 de la compagnie avait décollé auparavant de Roissy, lundi, à 9 h 14, selon le site Internet d'Aéroports de Paris (ADP), pour se rendre à Marseille, puis Sanaa, au Yémen. À Sanaa, les passagers ont changé d'appareil pour embarquer à bord de l'A310. Ce dernier a ensuite décollé pour Djibouti, puis Moroni, aux Comores, où il devait arriver dans la nuit de lundi à mardi à 1 heure, heure de Paris. Il s'agit du vol IY 749, selon le site Internet d'ADP. L'A310 de la compagnie Yemenia avait à son bord 61 passagers à destination de Moroni partis de Marseille, essentiellement des familles comoriennes retournant au pays, a-t-on appris de source policière.
Dès les premières heures de la matinée mardi, une cellule psychologique a été mise en place dans le salon panoramique de l'aéroport Marseille-Provence pour accueillir les familles des passagers de l'avion disparu, a-t-on précisé de même source.
Source: Le Point
Selon nos informations, l'appareil qui s'est abîmé en mer à 10 kilomètres des côtes comoriennes transportait 66 Français. Parmi eux, 40 avaient embarqué à Roissy (Paris) et 26 à Marignane (Marseille). Le temps était exécrable et il y avait beaucoup de vent, a indiqué une source française au point.fr. Le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, a confirmé sur Europe 1 qu'une mauvaise météo était peut-être à l'origine de la disparition. Toujours selon nos informations, la tour de contrôle a assuré avoir assisté en direct au crash, une affirmation toutefois difficilement compatible avec le mauvais temps. Yemenia n'est pas inscrite sur la liste noire des compagnies à risque. La France sera, d'une manière ou d'une autre, "partie prenante" dans l'enquête, a fait savoir le secrétaire d'État aux Transports. Elle a envoyé sur place deux bâtiments de la marine nationale, a fait savoir l'État major. D'ores et déjà, l'aviation civile du Yémen a annoncé que des corps avaient été repérés. Un avion affrété par les autorités comoriennes a même survolé mardi matin la carlingue de l'Airbus, a rapporté à l'AFP le secrétaire général du gouvernement comorien Nourdine Bourhane. Des vedettes ont été dépêchées sur place.
Mise en place d'une cellule psychologique
L'A310 se trouvait "en phase d'atterrissage", a par ailleurs fait savoir un responsable de la compagnie nationale yéménite. "On parle d'une approche, d'une remise de gaz puis d'une approche nouvelle qui aurait été ratée", a détaillé Dominique Bussereau. "Pour l'instant, il faut être prudent, tant que toutes ces informations ne sont pas vérifiées", a-t-il toutefois indiqué. "En matière d'accident, il y a souvent des lois des séries," a-t-il par ailleurs regretté, faisant référence à l'Airbus A330 d'Air France.
Un A330-200 de la compagnie avait décollé auparavant de Roissy, lundi, à 9 h 14, selon le site Internet d'Aéroports de Paris (ADP), pour se rendre à Marseille, puis Sanaa, au Yémen. À Sanaa, les passagers ont changé d'appareil pour embarquer à bord de l'A310. Ce dernier a ensuite décollé pour Djibouti, puis Moroni, aux Comores, où il devait arriver dans la nuit de lundi à mardi à 1 heure, heure de Paris. Il s'agit du vol IY 749, selon le site Internet d'ADP. L'A310 de la compagnie Yemenia avait à son bord 61 passagers à destination de Moroni partis de Marseille, essentiellement des familles comoriennes retournant au pays, a-t-on appris de source policière.
Dès les premières heures de la matinée mardi, une cellule psychologique a été mise en place dans le salon panoramique de l'aéroport Marseille-Provence pour accueillir les familles des passagers de l'avion disparu, a-t-on précisé de même source.
Source: Le Point
Autres articles
-
Guerre à Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 21 morts en 24 heures
-
Russie: un Américain condamné à 15 ans de prison pour «espionnage», annoncent les médias d’État
-
Turquie: au moins 12 morts dans une explosion dans une usine
-
Syrie: l’ex-président Bachar el-Assad aurait quitté Damas tôt et sans prévenir ses proches, révèlent des médias
-
Cyclone Chido: le bilan s'alourdit à 120 morts au Mozambique (protection civile)