Dans la nuit du vendredi au samedi 17 février, des drones ont visé les aéronefs congolais, explique le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu. Les dégâts matériels sont mineurs. Un avion de chasse de type Sukhoi a été légèrement touché selon plusieurs sources. Ces aéronefs sont régulièrement utilisés pour pilonner les positions des rebelles du M23 qui encerclent la ville de Goma.
Pour l’armée congolaise, les auteurs de l’attaque sont connus. Le colonel Guillaume Njike a mis en cause des drones rwandais pour les tirs ayant visé l'aéroport de Goma. Des drones partis du territoire voisin « en violation des limites territoriales », assure le gradé. De son côté, Kigali n’a pas encore réagi à ces accusations.
Le porte-parole qui ne précise pas combien de tirs ont eu lieu ni le détail des dégâts. Mais ce samedi, l’aéroport fonctionnait normalement.
Cette attaque intervient dans un contexte sécuritaire extrêmement tendu. Les rebelles du M23, appuyés et soutenus par Kigali selon plusieurs rapports d’experts indépendants donc ceux de l’ONU, occupent plusieurs positions à une trentaine de kilomètres du centre-ville de Goma. Et presque chaque jour depuis début février, des affrontements opposent la rébellion à l’armée congolaise et ses alliés, les milices Wazalendo.
Outre les combats, les tensions diplomatiques. Ce samedi, les présidents rwandais et congolais Paul Kagame et Felix Thisekedi ont participé à un mini-sommet à Addis Abeba dont l’objectif était de désamorcer l’impasse dans laquelle se situe la région depuis fin 2021. Mais les deux chefs d’État ne se sont pas rencontrés.
Pour l’armée congolaise, les auteurs de l’attaque sont connus. Le colonel Guillaume Njike a mis en cause des drones rwandais pour les tirs ayant visé l'aéroport de Goma. Des drones partis du territoire voisin « en violation des limites territoriales », assure le gradé. De son côté, Kigali n’a pas encore réagi à ces accusations.
Le porte-parole qui ne précise pas combien de tirs ont eu lieu ni le détail des dégâts. Mais ce samedi, l’aéroport fonctionnait normalement.
Cette attaque intervient dans un contexte sécuritaire extrêmement tendu. Les rebelles du M23, appuyés et soutenus par Kigali selon plusieurs rapports d’experts indépendants donc ceux de l’ONU, occupent plusieurs positions à une trentaine de kilomètres du centre-ville de Goma. Et presque chaque jour depuis début février, des affrontements opposent la rébellion à l’armée congolaise et ses alliés, les milices Wazalendo.
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