Des industriels ou de simples étrangers s’approprient les terres arables africaines. Alors que l’agriculture paysanne est une alternative pour la sécurité alimentaire. Aussi, si les exploitants de champs familiaux ne sont plus propriétaires, ils ne pourront plus produire. Le débat sur la souveraineté alimentaire est lancé. Sachant que cette dernière reste inter liée à la sécurité alimentaire qui est en jeu ici. Car dans l’un comme dans l’autre cas l’agriculteur local constitue une pièce maîtresse dans la production nationale avec 60 à 67%.
Cet accaparement des terres en plus de fragiliser l’économie nationale a d’autres inconvénients dont la gestion du foncier. Et tel que l’a rappelé la secrétaire exécutive d’enda tiers monde Joséphine Ouédrago « la plupart des conflits en Afrique ont pour source le foncier ».
Au Sénégal, ce sont les zones sud qui souffrent le plus de ce phénomène. Et ce sont en outre les femmes qui en perdent le plus. Tirant leurs principales ressources de leurs plantations, ces femmes « dépossédées » de leurs terres se retrouvent oisives, sans activités. Marième Sow en tire cette conclusion « les femmes ne sont pas en sécurité ».
Cette question doit désormais donc être prise en compte dans les politiques agricoles nationales. Un élan a été donné par la Cdeao avec la ratification d’une politique agricole commune. Il reste juste à inclure dans ces politiques les questions liées au foncier, aux monocultures et aux politiques de rente.
Les résultats escomptés sont multiples. Sur le tableau dressé figurent l’élargissement de la base de concertation des acteurs autour de la recherche sur le foncier et le développement des éléments et arguments de plaidoyer en faveur de l’agriculture familiale, de la biodiversité et contre l’accaparement en direction des autorités, des collectivités et des organisations de producteurs.
Cet accaparement des terres en plus de fragiliser l’économie nationale a d’autres inconvénients dont la gestion du foncier. Et tel que l’a rappelé la secrétaire exécutive d’enda tiers monde Joséphine Ouédrago « la plupart des conflits en Afrique ont pour source le foncier ».
Au Sénégal, ce sont les zones sud qui souffrent le plus de ce phénomène. Et ce sont en outre les femmes qui en perdent le plus. Tirant leurs principales ressources de leurs plantations, ces femmes « dépossédées » de leurs terres se retrouvent oisives, sans activités. Marième Sow en tire cette conclusion « les femmes ne sont pas en sécurité ».
Cette question doit désormais donc être prise en compte dans les politiques agricoles nationales. Un élan a été donné par la Cdeao avec la ratification d’une politique agricole commune. Il reste juste à inclure dans ces politiques les questions liées au foncier, aux monocultures et aux politiques de rente.
Les résultats escomptés sont multiples. Sur le tableau dressé figurent l’élargissement de la base de concertation des acteurs autour de la recherche sur le foncier et le développement des éléments et arguments de plaidoyer en faveur de l’agriculture familiale, de la biodiversité et contre l’accaparement en direction des autorités, des collectivités et des organisations de producteurs.
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