Le site d'investigation indique que l'ancien président de la République, mis en examen dans l'affaire du possible financement libyen de sa campagne, a été interrogé à six reprises par les enquêteurs, avant d'être entendu par les juges Serge Tournaire, Aude Buresi et Clément Herbo.
Si sa ligne de défense ne diffère pas de celle qu'il adopte publiquement (remettre en cause de la qualité morale des personnes qui l'accusent), Nicolas Sarkozy a, face à la contradiction, plusieurs fois pris ses distances avec ses deux lieutenants de l'époque: Claude Guéant et Brice Hortefeux.
Surtout lorsqu'il était question de s'expliquer sur ses relations avec Ziad Takieddine, lequel affirme lui avoir remis plusieurs millions en espèces pour sa campagne de 2007.
"Jamais Guéant ne m'a informé de ses contacts avec Takieddine"
"Que Brice Hortefeux à titre personnel ait pu le fréquenter, c'est sa décision", a répondu l'ex-chef de l'État aux enquêteurs, interrogé sur le rôle joué par le sulfureux homme d'affaires dans les relations entre le ministère de l'Intérieur (dont il était à la tête) et les autorités libyennes.
"Je ne sais pas quand, et combien de fois [Ziad Takieddine, ndlr] a vu monsieur Guéant, il s'en expliquera", a-t-il ajouté, expliquant être "sans doute celui qui a le moins côtoyé" l'affairiste.
Alors que Claude Guéant, qui était son chef de cabinet Place Beauvau, a admis devant les enquêteurs avoir eu plusieurs échanges avec Ziad Takieddine au sujet de la situation libyenne (et dans le cadre de ses fonctions), Nicolas Sarkozy assure qu'il l'ignorait. "Jamais Claude Guéant ne m'a informé de ses contacts avec Takieddine", jure-t-il.
Cette stratégie de défense, l'ancien locataire de l'Elysée va la poursuivre tout au long des interrogatoires. Brice Hortefeux - son ami de 40 ans - a concédé avoir rencontré Abdallah Senoussi (également au cœur du dossier ndlr) et Ziad Takieddine à Tripoli en 2005? "Vous me l'apprenez. Moi, je ne savais pas", a répondu Nicolas Sarkozy.
Claude Guéant a loué une chambre forte à l'agence Opéra de la BNP de Paris et s'y est rendu à sept reprises entre mars et juillet 2007? "Je ne savais pas qu'il y avait cette location avant de l'apprendre par la presse", jure encore l'ex-chef de l'État. Pour rappel, Claude Guéant était à cette période son directeur de campagne.
Huffington Post
Si sa ligne de défense ne diffère pas de celle qu'il adopte publiquement (remettre en cause de la qualité morale des personnes qui l'accusent), Nicolas Sarkozy a, face à la contradiction, plusieurs fois pris ses distances avec ses deux lieutenants de l'époque: Claude Guéant et Brice Hortefeux.
Surtout lorsqu'il était question de s'expliquer sur ses relations avec Ziad Takieddine, lequel affirme lui avoir remis plusieurs millions en espèces pour sa campagne de 2007.
"Jamais Guéant ne m'a informé de ses contacts avec Takieddine"
"Que Brice Hortefeux à titre personnel ait pu le fréquenter, c'est sa décision", a répondu l'ex-chef de l'État aux enquêteurs, interrogé sur le rôle joué par le sulfureux homme d'affaires dans les relations entre le ministère de l'Intérieur (dont il était à la tête) et les autorités libyennes.
"Je ne sais pas quand, et combien de fois [Ziad Takieddine, ndlr] a vu monsieur Guéant, il s'en expliquera", a-t-il ajouté, expliquant être "sans doute celui qui a le moins côtoyé" l'affairiste.
Alors que Claude Guéant, qui était son chef de cabinet Place Beauvau, a admis devant les enquêteurs avoir eu plusieurs échanges avec Ziad Takieddine au sujet de la situation libyenne (et dans le cadre de ses fonctions), Nicolas Sarkozy assure qu'il l'ignorait. "Jamais Claude Guéant ne m'a informé de ses contacts avec Takieddine", jure-t-il.
Cette stratégie de défense, l'ancien locataire de l'Elysée va la poursuivre tout au long des interrogatoires. Brice Hortefeux - son ami de 40 ans - a concédé avoir rencontré Abdallah Senoussi (également au cœur du dossier ndlr) et Ziad Takieddine à Tripoli en 2005? "Vous me l'apprenez. Moi, je ne savais pas", a répondu Nicolas Sarkozy.
Claude Guéant a loué une chambre forte à l'agence Opéra de la BNP de Paris et s'y est rendu à sept reprises entre mars et juillet 2007? "Je ne savais pas qu'il y avait cette location avant de l'apprendre par la presse", jure encore l'ex-chef de l'État. Pour rappel, Claude Guéant était à cette période son directeur de campagne.
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