L’affaire Segura continue de faire parler de lui. En effet, de plus en plus les acteurs politiques, sociaux ou religieux montent au créneau pour dénoncer le comportement de l’Etat sénégalais sur cette affaire. Ainsi le Parti Socialiste (PS) a demandé la démission du Président de la République, Me Abdoulaye Wade. Ils ont estimé que, «s’il lui reste encore une once de dignité et pour sauver l’honneur du Sénégal, Abdoulaye Wade, qui est désormais irrémédiablement disqualifié pour parler de bonne gouvernance, de transparence et de lutte contre la corruption, doit adresser à la Nation un message solennel de démission». Selon eux, la conduite des autorités, dans cette affaire, est foncièrement condamnable non seulement en raison de la tentative de corruption d’un fonctionnaire international par la plus haute autorité de l’Etat mais aussi pour toutes les déclarations mensongères et contradictoires que le Gouvernement a servies après la découverte de ce scandale. Ces socialistes ont fait savoir qu’, «en raison de la gravité de l’acte et de l’identité de son auteur, cette affaire ne peut être rangée dans la longue liste des forfaits et forfaitures restés impunis depuis que ce régime s’est installé au pouvoir».
Par ailleurs, les compagnons de Tanor Dieng ont exprimé leur volonté de voir Me Wade traduit en justice. Cependant ils ont laissé entendre, «qu’il n’y a rien à espérer de l’Assemblée Nationale et de la Justice Sénégalaises qui devraient traduire Abdoulaye Wade devant la Haute Cour de Justice pour Haute Trahison». Raison pour laquelle, leur parti interpelle la communauté internationale, notamment le FMI, la Banque mondiale et les partenaires bilatéraux et multilatéraux du Sénégal pour une réaction conséquente. Car la gravité des faits est telle que les institutions internationales ont l’impérieuse obligation de sévir, sans quoi tous leurs discours sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption paraitront comme des slogans commodes sans effet pratique. De leur avis, le FMI, la Banque Mondiale ainsi que les institutions de coopération bilatérale et multilatérale ne doivent pas laisser planer le doute sur la probité et l’intégrité de leurs anciens représentants au Sénégal.
Par ailleurs, les compagnons de Tanor Dieng ont exprimé leur volonté de voir Me Wade traduit en justice. Cependant ils ont laissé entendre, «qu’il n’y a rien à espérer de l’Assemblée Nationale et de la Justice Sénégalaises qui devraient traduire Abdoulaye Wade devant la Haute Cour de Justice pour Haute Trahison». Raison pour laquelle, leur parti interpelle la communauté internationale, notamment le FMI, la Banque mondiale et les partenaires bilatéraux et multilatéraux du Sénégal pour une réaction conséquente. Car la gravité des faits est telle que les institutions internationales ont l’impérieuse obligation de sévir, sans quoi tous leurs discours sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption paraitront comme des slogans commodes sans effet pratique. De leur avis, le FMI, la Banque Mondiale ainsi que les institutions de coopération bilatérale et multilatérale ne doivent pas laisser planer le doute sur la probité et l’intégrité de leurs anciens représentants au Sénégal.
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