C'est « ce matin vers 6 heures (locales, soit 1h30 TU), (qu')un bus circulant entre Kandahar et Herat a sauté sur une bombe placée en bord de route par les talibans », a déclaré le porte-parole de la police de la province de Farah, Muhibullah Muhib ce mercredi 31 juillet. Une attaque aurait été destinée à frapper les forces de sécurité, selon les autorités.
Sediq Sediqqi, porte-parole de la présidence afghane, a quant à lui avancé un bilan plus lourd de plus de 34 victimes et a également attribué la responsabilité de l'attaque sur le groupe armé.
Les talibans eux n’ont pourtant fait aucun commentaire dans l’immédiat.
Les civils paient le prix fort du conflit
Les civils dans le pays paient un lourd tribut depuis près de 18 ans et l’invasion américaine en Afghanistan. Dans un rapport publié mardi 30 juillet, l’Organisation des Nations unies a regretté que les civils continuent de mourir et d’être blessés à un rythme « inacceptable ». Cela en dépit des discussions entre les talibans, Washington et Kaboul pour mettre fin à des décennies de guerre.
Les différents incidents se multiplient en Afghanistan alors que la campagne présidentielle bat son plein. Dimanche 28 juillet, un attentat a lieu visant le bureau d’Amrullah Saleh, colistier du président Ashraf Ghani, candidat à la présidentielle du 28 septembre. Au moins 20 personnes ont été tuées et 50 autres blessées lors de l’incident à Kaboul.
Il y a eu certes une baisse de 27% du nombre de victimes au premier semestre 2019, par rapport aux six premiers mois de 2018. Mais 1 366 civils ont toutefois été tués cette année et 2 446 blessés, a indiqué la Mission de l'ONU en Afghanistan (Manua) dans un rapport semestriel. Un tiers de ces victimes sont des enfants, au nombre de 327 morts et 880 blessés.
Les États-Unis ont engagé depuis 2018 un dialogue direct inédit avec les talibans dans l'espoir de trouver un accord de paix. Washington semble déterminé à accélérer ces pourparlers de paix, à l'approche de la présidentielle afghane et de la course à la Maison Blanche en 2020.
Sediq Sediqqi, porte-parole de la présidence afghane, a quant à lui avancé un bilan plus lourd de plus de 34 victimes et a également attribué la responsabilité de l'attaque sur le groupe armé.
Les talibans eux n’ont pourtant fait aucun commentaire dans l’immédiat.
Les civils paient le prix fort du conflit
Les civils dans le pays paient un lourd tribut depuis près de 18 ans et l’invasion américaine en Afghanistan. Dans un rapport publié mardi 30 juillet, l’Organisation des Nations unies a regretté que les civils continuent de mourir et d’être blessés à un rythme « inacceptable ». Cela en dépit des discussions entre les talibans, Washington et Kaboul pour mettre fin à des décennies de guerre.
Les différents incidents se multiplient en Afghanistan alors que la campagne présidentielle bat son plein. Dimanche 28 juillet, un attentat a lieu visant le bureau d’Amrullah Saleh, colistier du président Ashraf Ghani, candidat à la présidentielle du 28 septembre. Au moins 20 personnes ont été tuées et 50 autres blessées lors de l’incident à Kaboul.
Il y a eu certes une baisse de 27% du nombre de victimes au premier semestre 2019, par rapport aux six premiers mois de 2018. Mais 1 366 civils ont toutefois été tués cette année et 2 446 blessés, a indiqué la Mission de l'ONU en Afghanistan (Manua) dans un rapport semestriel. Un tiers de ces victimes sont des enfants, au nombre de 327 morts et 880 blessés.
Les États-Unis ont engagé depuis 2018 un dialogue direct inédit avec les talibans dans l'espoir de trouver un accord de paix. Washington semble déterminé à accélérer ces pourparlers de paix, à l'approche de la présidentielle afghane et de la course à la Maison Blanche en 2020.
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