Agés de 14 à 20 ans, ils ont été arrêtés après avoir été identifiés sur la vidéo qu'ils avaient tournée à l'aide d'un téléphone portable, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police, Tshiskhawe Ndou.
La séquence, particulièrement crue, montre la victime, âgée de 17 ans, violée successivement par sept garçons qui tentent d'acheter son silence à la fin en lui donnant 2 Rands (moins de 20 centimes d'euro). Ce film artisanal a ajouté à la stupeur et l'effroi d'un pays déjà miné par un niveau sans égal de violence faite aux femmes.
Ils ont été brièvement présentés à un tribunal de Roodeport dans l'agglomération de Johannesburg, dont le juge a provisoirement renvoyé l'affaire afin de clarifier les chefs d'accusation et le traitement réservé aux deux mineurs.
Un huitième suspect, âgé de 37 ans a été arrêté. La victime, disparue depuis près d'un mois, a été retrouvée à son domicile en état de choc mercredi.
"Il est accusé de kidnapping et viol", a précisé la police, en précisant que la mère de la victime avait omis de signaler la disparition de sa fille.
C'est par des reporters du tabloïd Daily Sun, ayant découvert la vidéo, que la police a été finalement alertée cette semaine.
Selon les médias, la victime est handicapée mentale ce qui, si cela se confirme, rendrait ses agresseurs les plus âgés passibles de la perpétuité.
Les enfants de 12 à 17 ans sont les principales victimes des viols en Afrique du Sud, un pays où le nombre de viols est parmi les plus élevés du monde.
Selon l'ONG Médecins sans frontières, une femme y est violée toutes les 26 secondes, un chiffre que l'on ne trouve habituellement que dans les pays en guerre.
Les médias nationaux n'avaient pas de mots assez forts jeudi pour exprimer leur dégoût. Le quotidien The Star titrait sur la "Honte nationale" et se demandait comment la société sud-africaine "a pu engendrer de tels monstres capables de s'amuser d'un acte aussi répugnant".
Le quotidien noir The Sowetan estimait que l'affaire témoignait de la désorientation d'une société où le chacun-pour-soi a remplacé l'esprit de lutte collective ayant conduit au renversement de l'apartheid il y a vingt ans.
AFP
La séquence, particulièrement crue, montre la victime, âgée de 17 ans, violée successivement par sept garçons qui tentent d'acheter son silence à la fin en lui donnant 2 Rands (moins de 20 centimes d'euro). Ce film artisanal a ajouté à la stupeur et l'effroi d'un pays déjà miné par un niveau sans égal de violence faite aux femmes.
Ils ont été brièvement présentés à un tribunal de Roodeport dans l'agglomération de Johannesburg, dont le juge a provisoirement renvoyé l'affaire afin de clarifier les chefs d'accusation et le traitement réservé aux deux mineurs.
Un huitième suspect, âgé de 37 ans a été arrêté. La victime, disparue depuis près d'un mois, a été retrouvée à son domicile en état de choc mercredi.
"Il est accusé de kidnapping et viol", a précisé la police, en précisant que la mère de la victime avait omis de signaler la disparition de sa fille.
C'est par des reporters du tabloïd Daily Sun, ayant découvert la vidéo, que la police a été finalement alertée cette semaine.
Selon les médias, la victime est handicapée mentale ce qui, si cela se confirme, rendrait ses agresseurs les plus âgés passibles de la perpétuité.
Les enfants de 12 à 17 ans sont les principales victimes des viols en Afrique du Sud, un pays où le nombre de viols est parmi les plus élevés du monde.
Selon l'ONG Médecins sans frontières, une femme y est violée toutes les 26 secondes, un chiffre que l'on ne trouve habituellement que dans les pays en guerre.
Les médias nationaux n'avaient pas de mots assez forts jeudi pour exprimer leur dégoût. Le quotidien The Star titrait sur la "Honte nationale" et se demandait comment la société sud-africaine "a pu engendrer de tels monstres capables de s'amuser d'un acte aussi répugnant".
Le quotidien noir The Sowetan estimait que l'affaire témoignait de la désorientation d'une société où le chacun-pour-soi a remplacé l'esprit de lutte collective ayant conduit au renversement de l'apartheid il y a vingt ans.
AFP
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