Agathe Habyarimana le 14 avril 1977, en compagnie du président Rwandais Juvenal Habyarimana à Paris. (Photo: AFP)
Il y a deux thèses autour de cet attentat. L'une, défendue notamment par le juge français Jean-Louis Bruguière. Ce dernier accuse l'actuel chef d'Etat rwandais, Paul Kagamé, et son entourage, d'avoir créé un commando chargé de tirer sur l'avion.
Une autre thèse, défendue notamment par des organisations de victimes est celle du complot de l'Akazu. En Kinyarwanda, Akazu veut dire « petite maison » Il s'agit d'une organisation informelle, qui gravitait autour du président Habyarimana. Elle aurait préparé l'attentat et le génocide. L'Akazu aurait compté, parmi ses membres, des personnalités haut placées du pouvoir et des proches du chef de l'Etat, comme Agathe Habyarimana.
Une arrestation politique ?
Il y a deux procédures judiciaires contre la veuve qui sont en cours. L'une lancée par Kigali, qui a pour conséquence l'arrestation de ce matin, et une autre, en France, déclenchée le 13 février 2007 par le Collectif des parties civiles pour le Rwanda.
Mais cette arrestation intervient, quand même, moins d'une semaine après la visite du président français à Kigali. Lors d'une conférence de presse, le président français avait promis que Paris arrêterait « tous les génocidaires, où qu'ils se trouvent ». Et il avait fait allusion à Agathe Habyarimana, sans la nommer. Il avait dit : « nous venons de refuser l'asile politique à l'une des personnes concernées ».
Or la veuve du chef de l'Etat rwandais a déposé une demande d'asile en France. Demande refusée par le Conseil d'Etat en octobre dernier. Maintenant qu'est-ce qui va se passer pour elle ? Elle peut être extradée au Rwanda. Mais ce serait une première. Paris a déjà refusé par trois fois de renvoyer des présumés génocidaires vers Kigali. Elle pourrait aussi être jugée en France, suite à la plainte des familles de victimes.
Source: RFI
Une autre thèse, défendue notamment par des organisations de victimes est celle du complot de l'Akazu. En Kinyarwanda, Akazu veut dire « petite maison » Il s'agit d'une organisation informelle, qui gravitait autour du président Habyarimana. Elle aurait préparé l'attentat et le génocide. L'Akazu aurait compté, parmi ses membres, des personnalités haut placées du pouvoir et des proches du chef de l'Etat, comme Agathe Habyarimana.
Une arrestation politique ?
Il y a deux procédures judiciaires contre la veuve qui sont en cours. L'une lancée par Kigali, qui a pour conséquence l'arrestation de ce matin, et une autre, en France, déclenchée le 13 février 2007 par le Collectif des parties civiles pour le Rwanda.
Mais cette arrestation intervient, quand même, moins d'une semaine après la visite du président français à Kigali. Lors d'une conférence de presse, le président français avait promis que Paris arrêterait « tous les génocidaires, où qu'ils se trouvent ». Et il avait fait allusion à Agathe Habyarimana, sans la nommer. Il avait dit : « nous venons de refuser l'asile politique à l'une des personnes concernées ».
Or la veuve du chef de l'Etat rwandais a déposé une demande d'asile en France. Demande refusée par le Conseil d'Etat en octobre dernier. Maintenant qu'est-ce qui va se passer pour elle ? Elle peut être extradée au Rwanda. Mais ce serait une première. Paris a déjà refusé par trois fois de renvoyer des présumés génocidaires vers Kigali. Elle pourrait aussi être jugée en France, suite à la plainte des familles de victimes.
Source: RFI
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