Boualem Sansal a été arrêté peu de temps après sa descente de l'avion à l'aéroport d'Alger, le 16 novembre dernier. Très vite, il a été accusé par les autorités algériennes d'atteinte à l'intégrité du territoire et d'intelligence avec des parties étrangères pour des propos tenus sur la question épineuse de la frontière entre le Maroc et l'Algérie.
La semaine dernière, lors d'un procès qui a duré près de 30 minutes, Boualem Sansal a tenu à se défendre seul, malgré la présence d'un avocat qui lui avait été commis d'office. Son conseil français, Me François Zimeray, n'a jamais obtenu de visa pour se rendre à Alger.
Si la charge de l'intelligence avec l'ennemi a été abandonnée, le parquet a tout de même requis dix ans de prison ainsi que 1 million de dinars d'amende (environ 298 000 euros) contre l'écrivain de 80 ans atteint d'un cancer. Il est notamment accusé d'atteinte à l’intégrité du territoire national, d'atteinte aux institutions et à l’armée et d'atteinte à l’ordre public.
Le procès qui est fait à notre compatriote est le procès d'un homme libre qui refuse de détourner le regard sur le réel ou de le baisser face aux intimidations violentes et brutales. C'est aussi le procès de la démocratie et des droits de l'Homme.
Cette affaire a provoqué l'émoi de la classe politique française. Le 27 janvier, une proposition de résolution européenne a été déposée par des députés du parti Renaissance pour demander sa libération. Une résolution qui a été inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale le mercredi 30 avril.
La semaine dernière, lors d'un procès qui a duré près de 30 minutes, Boualem Sansal a tenu à se défendre seul, malgré la présence d'un avocat qui lui avait été commis d'office. Son conseil français, Me François Zimeray, n'a jamais obtenu de visa pour se rendre à Alger.
Si la charge de l'intelligence avec l'ennemi a été abandonnée, le parquet a tout de même requis dix ans de prison ainsi que 1 million de dinars d'amende (environ 298 000 euros) contre l'écrivain de 80 ans atteint d'un cancer. Il est notamment accusé d'atteinte à l’intégrité du territoire national, d'atteinte aux institutions et à l’armée et d'atteinte à l’ordre public.
Le procès qui est fait à notre compatriote est le procès d'un homme libre qui refuse de détourner le regard sur le réel ou de le baisser face aux intimidations violentes et brutales. C'est aussi le procès de la démocratie et des droits de l'Homme.
Cette affaire a provoqué l'émoi de la classe politique française. Le 27 janvier, une proposition de résolution européenne a été déposée par des députés du parti Renaissance pour demander sa libération. Une résolution qui a été inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale le mercredi 30 avril.
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