La fête a été belle mais les dépenses démesurées rendent difficile le redémarrage des activités comme le renseigne ce père de famille pour qui «comme tout sénégalais, on recommence vraiment à zéro après avoir tout dépensé pour nourriture et habillement concernant la Korité». Toutefois, l’homme, la cinquantaine bien sonnée, dit ne pas regretter d’avoir beaucoup déboursé pour une seule journée. «En tant que musulman, se battre pour faire plaisir à sa femme et à sa famille en ce jour important ne peut être que réjouissant» fait-il savoir. Il estime que la situation actuelle est générale car les lendemains de fête sont toujours terribles surtout avec la cherté de la vie sauf souligne-t-il en souriant «pour les dirigeants du pays qui sont à l’abri de la précarité endémique».
Ceux qui accusent les femmes d’être les principales causes de grosses dépenses ont tout faux comme l’atteste cette dame, commerçante de son état, qui affirme avoir peur de contracter des dettes. «Même si j’avais à cœur de beaucoup faire pour embellir la fête chez moi, j’ai dépensé mais avec modération» précise-t-elle tout en reconnaissant «qu’il ne reste plus rien dans les caisses». Toutefois, elle se félicite de n’avoir pas fait de dette. Car pour elle, c’est possible de faire une bonne Korité tout en évitant les endettements. Une leçon qu’elle a inculquée à ses progénitures. «J’ai éduqué mes enfants de telle sorte qu’ils n’osent pas me demander ce que je ne possède pas, ce qui est une chance pour moi », dit-elle en désignant du doigt ses deux filles âgées de la vingtaine qui l’aident dans son commerce et qui ne manquent pas par l’occasion de conforter la thèse de leur maman. La patronne du magasin a aussi rassuré que les parents ont l’expérience de gérer les périodes d’avant et d’après fête. Elle affirme même avoir prévu la rentrée prochaine des classes.
Si les parents s’en sortent mieux, les jeunes, eux trouvent des peines à se stabiliser au lendemain des fêtes.
Daouda, la vingtaine dépassée se désole de sa situation financière actuelle même s’il n’est pas encore marié. Il a tout partagé avec sa famille. «Tout ce que j’avais je l’ai dépensé, pour ma mère et mes frères et sœurs » confie t-il. Vendeur dans un magasin de vêtements, prêt-à-porter, le jeune homme tient espoir à se redresser économiquement dans peu de temps et rembourser quelques dettes pour, enfin, se stabiliser. Seynabou elle, âgée d’une trentaine d’années, se réjouit d’avoir esquivé les dettes qui selon elle empêchent de dormir beaucoup de ses pairs en ce moment. «Les femmes ne se contentent pas des moyens du bord mais font recours à des prêts dont elles ne sont pas sûres de pouvoir rembourser après» argue-t-elle.
La restauratrice au teint noir comprend toutefois que tous ne peuvent pas se passer d’emprunter pour assurer les dépenses et dénonce ainsi un manque de solidarité des musulmans en période de fête. Pour elle si l’entraide se faisait comme il se doit on vivrait de meilleurs lendemains de fête.
Pour le moment,le constat est que l’activité économique trime à suivre son cours en attendant la rentrée des classes et la tabaski.
Ceux qui accusent les femmes d’être les principales causes de grosses dépenses ont tout faux comme l’atteste cette dame, commerçante de son état, qui affirme avoir peur de contracter des dettes. «Même si j’avais à cœur de beaucoup faire pour embellir la fête chez moi, j’ai dépensé mais avec modération» précise-t-elle tout en reconnaissant «qu’il ne reste plus rien dans les caisses». Toutefois, elle se félicite de n’avoir pas fait de dette. Car pour elle, c’est possible de faire une bonne Korité tout en évitant les endettements. Une leçon qu’elle a inculquée à ses progénitures. «J’ai éduqué mes enfants de telle sorte qu’ils n’osent pas me demander ce que je ne possède pas, ce qui est une chance pour moi », dit-elle en désignant du doigt ses deux filles âgées de la vingtaine qui l’aident dans son commerce et qui ne manquent pas par l’occasion de conforter la thèse de leur maman. La patronne du magasin a aussi rassuré que les parents ont l’expérience de gérer les périodes d’avant et d’après fête. Elle affirme même avoir prévu la rentrée prochaine des classes.
Si les parents s’en sortent mieux, les jeunes, eux trouvent des peines à se stabiliser au lendemain des fêtes.
Daouda, la vingtaine dépassée se désole de sa situation financière actuelle même s’il n’est pas encore marié. Il a tout partagé avec sa famille. «Tout ce que j’avais je l’ai dépensé, pour ma mère et mes frères et sœurs » confie t-il. Vendeur dans un magasin de vêtements, prêt-à-porter, le jeune homme tient espoir à se redresser économiquement dans peu de temps et rembourser quelques dettes pour, enfin, se stabiliser. Seynabou elle, âgée d’une trentaine d’années, se réjouit d’avoir esquivé les dettes qui selon elle empêchent de dormir beaucoup de ses pairs en ce moment. «Les femmes ne se contentent pas des moyens du bord mais font recours à des prêts dont elles ne sont pas sûres de pouvoir rembourser après» argue-t-elle.
La restauratrice au teint noir comprend toutefois que tous ne peuvent pas se passer d’emprunter pour assurer les dépenses et dénonce ainsi un manque de solidarité des musulmans en période de fête. Pour elle si l’entraide se faisait comme il se doit on vivrait de meilleurs lendemains de fête.
Pour le moment,le constat est que l’activité économique trime à suivre son cours en attendant la rentrée des classes et la tabaski.
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