Barack Obama, le 23 juillet 2012 à Reno.
Comme le rapporte l'Agence France-Presse, les rebelles syriens accusent le régime du président Bachar al-Assad d'avoir transféré des armes chimiques vers des aéroports à la frontière, au lendemain de la menace proférée par Damas d'utiliser ces armes en cas d'agression extérieure.
« Nous, au sein du commandement conjoint de l'Armée syrienne libre (ASL) à l'intérieur, savons parfaitement l'endroit où se trouvent ces armes et leur positionnement », a indiqué le mouvement rebelle dans un communiqué ce mardi.
La veille, le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, Jihad Makdissi, a reconnu, lors d'une conférence de presse à Damas, posséder des armes chimiques. Damas menace de les utiliser en cas d'intervention militaire occidentale, mais jamais contre sa propre population.
Cette déclaration a immédiatement suscité des mises en garde internationales. Les réactions ne se sont pas fait attendre. Les diplomaties britannique et allemande parlent de menace « inacceptable » et « monstrueuse », tandis que Barack Obama parle d'une « erreur tragique ».
Barack Obama, Président des Etats-Unis: "Assad et son entourage devront rendre des comptes devant la communauté internationale s'ils commettent l'erreur tragique ces armes".
Abdel Basset Sayda, le président du Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition syrienne, a pour sa part estimé qu'un « régime qui massacre les enfants, qui viole les femmes peut aussi bien utiliser des armes chimiques ».
Israël, enfin, a prévenu qu'il ferait tout pour empêcher un transfert d'armes chimiques, de missiles et de systèmes de défense anti-aérienne de Syrie au Hezbollah libanais, fidèle allié de Damas.
Guerre de communication
Sur le terrain, au fil des combats quotidiens, il est difficile d'affirmer qui contrôle tel ou tel territoire, telle ou telle zone, des deux grandes villes syriennes que sont Alep et Damas.
A Alep, de violents combats ont encore opposé ce lundi les insurgés aux forces gouvernementales. Un porte-parole de l'armée syrienne libre (ASL) affirme que les rebelles contrôlent plusieurs parties de la ville. Une vidéo postée sur internet montre notamment l'Armée libre détruisant un char des forces du régime.
Source: RFI
« Nous, au sein du commandement conjoint de l'Armée syrienne libre (ASL) à l'intérieur, savons parfaitement l'endroit où se trouvent ces armes et leur positionnement », a indiqué le mouvement rebelle dans un communiqué ce mardi.
La veille, le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, Jihad Makdissi, a reconnu, lors d'une conférence de presse à Damas, posséder des armes chimiques. Damas menace de les utiliser en cas d'intervention militaire occidentale, mais jamais contre sa propre population.
Cette déclaration a immédiatement suscité des mises en garde internationales. Les réactions ne se sont pas fait attendre. Les diplomaties britannique et allemande parlent de menace « inacceptable » et « monstrueuse », tandis que Barack Obama parle d'une « erreur tragique ».
Barack Obama, Président des Etats-Unis: "Assad et son entourage devront rendre des comptes devant la communauté internationale s'ils commettent l'erreur tragique ces armes".
Abdel Basset Sayda, le président du Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition syrienne, a pour sa part estimé qu'un « régime qui massacre les enfants, qui viole les femmes peut aussi bien utiliser des armes chimiques ».
Israël, enfin, a prévenu qu'il ferait tout pour empêcher un transfert d'armes chimiques, de missiles et de systèmes de défense anti-aérienne de Syrie au Hezbollah libanais, fidèle allié de Damas.
Guerre de communication
Sur le terrain, au fil des combats quotidiens, il est difficile d'affirmer qui contrôle tel ou tel territoire, telle ou telle zone, des deux grandes villes syriennes que sont Alep et Damas.
A Alep, de violents combats ont encore opposé ce lundi les insurgés aux forces gouvernementales. Un porte-parole de l'armée syrienne libre (ASL) affirme que les rebelles contrôlent plusieurs parties de la ville. Une vidéo postée sur internet montre notamment l'Armée libre détruisant un char des forces du régime.
Source: RFI
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