En plus de la rivalité sportive et de l’enjeu de la rencontre dans le haut du classement, ce derby avait une saveur spéciale, puisque c’était a priori le dernier derby disputé dans l’enceinte du Vicente Calderon, les Colchoneros déménageant dans leur nouveau stade en fin de saison. L’ambiance était donc au rendez-vous sur les rives du Manzanares, où Diego Simeone alignait du classique, privilégiant tout de même Fernando Torres à Kevin Gameiro en pointe de l’attaque. De son côté, Zidane devait composer avec une pléiade de blessés et était par exemple contraint d’aligner une défense centrale Nacho-Varane.
L’intensité était logiquement de rigueur, et ce dès le coup d’envoi de la partie. La première occasion du match était à mettre sur le compte de Saúl, qui reprenait dans la surface après un amour de ballon de Koke, sans trouver le cadre (9e). Le Real Madrid avait du répondant, et Oblak sortait un arrêt aussi exceptionnel que décisif sur une tête de Cristiano Ronaldo (12e) ! Le Real Madrid était au-dessus, et le portier slovène intervenait encore sur une frappe de Modric, bien moins dangereuse ceci-dit (20e). Mais les troupes de Zidane n’allaient pas tarder à prendre les devants. Sur un coup-franc dévié par le mur, Cristiano Ronaldo mettait les siens devant (0-1, 23e). Le Portugais était un poison devant, et après un énième caviar d’Isco, il échouait sur Oblak (30e).
Cristiano Ronaldo taille patron
Dès le retour des vestiaires, l’Atlético, montrait les crocs et voulait faire oublier sa première période indigeste. Carrasco, d’une frappe lointaine enroulée, loupait le cadre de peu, alors que Griezmann, avec un angle peut-être trop fermé, n’inquiétait pas Navas (49e). L’Atlético avait bel et bien pris le dessus, et Simeone affirmait ses intentions offensives en faisant entrer Correa et Gameiro à l’heure de jeu. Et alors que les Colchoneros semblaient être en mesure d’égaliser, Cristiano Ronaldo s’écroulait dans la surface après un tacle de Savic. Le Portugais transformait ensuite son pénalty à merveille (0-2, 71e).
Et il n’était pas satisfait de ce doublé, bien au contraire, puisqu’après un caviar de Gareth Bale, il expédiait le ballon au fond, signant son troisième but de la partie (0-3, 77e). Une performance exceptionnelle pour celui qui était de plus en plus critiqué de l’autre côté des Pyrénées ces derniers temps. Malgré de nouvelles occasions des Colchoneros, via Carrasco notamment, le score en est resté là. Le Real Madrid signe une superbe opération puisqu’il prend quatre points d’avance sur le FC Barcelone et neuf unités sur son voisin madrilène !
L’homme du match : Ronaldo (8) : l’attaquant portugais a touché peu de ballons en début de match avant de placer cette tête piqué magistralement sortie par Oblak (12e). Il ouvre le score sur coup-franc avec beaucoup de réussite puisque sa frappe est déviée par Savic (23e). Puis il obtient comme un grand son penalty hebdomadaire qu’il transforme sans sourciller (71e). Avant de tripler la mise quelques minutes plus tard sur une offrande de Garteh Bale (78e). Ronaldo peut rentrer du boulot la tête haute. L’homme du match, assurément. Sorti en chef de file pour céder sa place à James Rodriguez (84e).
Atlético de Madrid
- Oblak (6) : il n’a pas grand chose à se reprocher ce soir malgré ce score plutôt sévère. Dès le début de la partie, il donnait le ton avec une parade miraculeuse sur une tête de Cristiano Ronaldo (12e). Ensuite, il stoppait une frappe de Modric (20) ou encore une demi-volée très bien placée d’Isco (67e). Il ne peut rien faire sur le coup-franc de Cristiano Ronaldo, trompé par la déviation, ni sur le pénalty, et est complètement délaissé par sa défense sur le troisième but.
- Juanfran (4,5) : défensivement, il avait beaucoup de boulot face à un excellent Marcelo et un Isco qui s’est souvent présenté sur ce couloir, mais il a clairement tenu son rang, ne laissant pratiquement rien passer dans son dos si ce n’est de façon ponctuelle. Son apport offensif a cependant été assez pauvre, sachant que sur ce côté droit, Saúl n’était déjà pas à son meilleur niveau.
- Savic (3) : soirée assez compliquée pour le Monténégrin. Il a alterné le mauvais, étant à la rue sur plusieurs offensives merengues en première période, et le très bon, comme ce tacle décisif pour couper une contre-attaque de Modric notamment (56e). Mais la soirée a viré au cauchemar. Il fait faute sur le pénalty du deuxième but madrilène, réduisant considérablement les chances de son équipe. Le public du Calderon aura ensuite apprécié son mannequin challenge sur le troisième but de Cristiano Ronaldo. Il va devoir faire attention dans les prochaines rencontres, Giménez et Lucas ne vont pas tarder à toquer à la porte de Simeone...
- Godín (4) : en première période, on n’a pas forcément retrouvé le Godín impérial et serein qu’on a l’habitude de voir, surtout dans ce type de rencontres. Il a été mis difficulté par Cristiano Ronaldo à plusieurs reprises. Mais au retour des vestiaires, c’était bien l’Uruguayen des grands soirs qui était présent sur la pelouse du Calderon... jusqu’au deuxième but merengue. Il est ensuite retombé dans ses travers de la première période. Il faut probablement remonter à très longtemps en arrière pour trouver trace d’un aussi mauvais match du défenseur charrua.
- Filipe Luis (4) : prestation mitigée pour le latéral gauche de l’Atlético. Défensivement, il a bien tenu face à Lucas Vazquez, qui n’a que trop peu inquiété son vis-à-vis brésilien. En revanche, tout le monde, Simeone le premier, attendait bien plus de lui dans le secteur offensif. Lorsqu’il est monté, il n’a pratiquement rien apporté. D’habitude, il est extrêmement précieux devant, combinant à merveille avec ses ailiers, mais ce soir son absence et son manque de lucidité ont pesé lourd.
- Gabi (4) : fidèle à son style, il a tenté de faire régner l’ordre au milieu de terrain. Mais c’était sans compter sur un trio Modric-Kovacic-Isco particulièrement brillant en face, face auquel il n’a pas pu faire grand chose. Sorti à la 61e laissant sa place à Angel Correa. L’Argentin n’a pas pu mettre le feu comme il le fait souvent lorsqu’il rentre en cours de rencontre.
- Koke (5) : pas un mauvais match, mais le milieu de terrain a été un peu trop irrégulier au long de la rencontre. Certes, il était à la baguette sur la plupart des occasions chaudes de son équipe, avec un très bon ballon pour Saul (8e) ou pour Griezmann (49e), mais il n’a que trop peu pesé dans le jeu. Il n’a pas tenu la comparaison avec ses vis-à-vis du milieu madrilène, qui eux pour le coup étaient intenables.
- Saúl (3,5) : rencontre décevante de celui qui est d’habitude brillant dans les grosses rencontres. Auteur de la première occasion des Colchoneros, étant bien présent dans la surface (9e), il a rapidement disparu. Le prodige du centre de formation a été trop transparent, donnant l’impression de ne jamais savoir où se placer sur le terrain, et n’a finalement jamais créé de danger.
- Carrasco (4,5) : très en forme ces derniers temps et encore décisif en sélection, l’ailier belge a un peu déçu ce soir. C’était le joueur du secteur offensif rojiblanco le plus entreprenant en première période, mais la plupart des actions qu’il tentait n’aboutissaient sur rien. On a senti de l’agacement et de la frustration lorsqu’il ne parvenait pas à passer les défenseurs, et ses deux grosses occasions manquée dans les derniers instants de la partie étaient la preuve de ce manque de confiance.
- Griezmann (3,5) : prestation très insuffisante pour le n°7 colchonero. En première période, on l’a peu vu, lui qui semblait perdu entre la pointe de l’attaque et le milieu de terrain, rodant désespérément à la recherche de bons ballons à exploiter. En revanche, il s’est bien réveillé au retour des vestiaires, mais au final il a rarement fait les bon choix dans les derniers mètres. Espérons qu’à cette heure-ci, il ait enfin trouvé le chemin de sortie de la poche de Raphael Varane.
- Fernando Torres (3) : préféré à Gameiro ce soir, l’attaquant espagnol n’a pas été très en vue ce soir. Bien muselé par Nacho et Varane, il n’a pas profité de ballon exploitable devant, et lorsqu’il a décroché, il n’a pas su combiner ou proposer des solutions à ses coéquipiers. Il est sorti en lieu et place de Kevin Gameiro (61e), qui n’a pratiquement pas eu d’occasions de se montrer.
Real Madrid
- Navas (6) : peu sollicité en première mi-temps, le portier costaricien n’a eu que des miettes à ramasser, toujours attentif et solide dans les airs. Une mauvaise relance à la main mal contrôlée par Isco qui a débouché dans la continuité sur une belle frappe de Carrasco (49e). Sans conséquence heureusement. Vigilant sur les frappes de Griezmann (52e) et Carrasco (67e). Une soirée tranquille en soit.
- Carvajal (6) : son côté droit a été très peu recherché en première période, ce qui explique en partie un rendement offensif presque inexistant. Mais il a fait preuve de beaucoup d’assurance défensive. Et plus encore lors du second acte où l’Atlético a mis davantage la pression. Une prestation de belle facture.
- Nacho (6) : deux belles interventions sur Carrasco (6e) puis Torres (8e), de quoi mettre en confiance celui qui devait pallier l’absence de Sergio Ramos. Ce qu’il a bien fait, voire très bien fait. Juste dans son placement et ses anticipations, il a rarement été pris à défaut. Il a parfaitement rempli sa mission, tout en sobriété et en application. Un premier Clasico passé avec mention.
- Varane (6,5) : le Français a offert une prestation solide aussi bien dans le jeu au sol que dans les airs. Avec Nacho, il a formé une charnière centrale étonnamment solide, voire même complémentaire. Souvent bien placé, costaud sur les coups de pied arrêtés en phase défensives, il s’est souvent montré impérial et imperturbable. Très convaincant et dans la lignée de ses dernières sorties, aussi bien avec le maillot des Merengues qu’avec la tunique de l’équipe de France.
- Marcelo (7) : il s’illustre d’entrée de match en sauvant son équipe devant son but (7e). Une fois encore, il n’y a rien dire offensivement, il est l’un des meilleurs à son poste et sa qualité technique fait souvent la différence lorsqu’il investit son couloir gauche. Ses centres sont à chaque fois redoutables (21e). Très bon défensivement ce soir, il a a sorti un match de patron. Le pouvoir du brassard de capitaine ?
- Kovacic (6,5) : plutôt discret dans les premiers instants du match, mais il a bien combiné avec son compatriote Modric, les deux joueurs s’évertuant à jouer simple. Solide à la récupération, sa qualité de passe est remarquable, en témoigne cette sortie de balle pleine de sang-froid. (38e). Une deuxième mi-temps plus délicate, durant laquelle les Colchoneros ont montré plus d’entrain dans leurs attaques. Mais il a bien répondu présent, même dans l’adversité. De bon augure pour la suite de la saison.
- Modric (6,5) : le milieu croate s’est appliqué à dicter le tempo du jeu madrilène aux côtés de Isco. Et ça, il sait le faire mieux que quiconque. Sa frappe pied gauche manquait de puissance pour inquiéter davantage Oblak (21e). Mais comme à son habitude sa qualité de passe a fait des merveilles, à l’image de ce délicieux extérieur du pied (60e). Sans oublier ses qualités remarquables dans le harcèlement et à la récupération.
- Isco (7) : un début de match ponctué de gestes et passes bien sentis, comme il sait le faire lorsqu’il est en confiance, en témoigne ce magnifique coup du sombrero (11e). Un début de match impressionnant à l’image de cette sublime passe pour Ronaldo qui aurait mérité meilleur sort (31e). Une première mi-temps XXL. Un second acte du même acabit. Sa finesse technique est un pur régal. Un monstre de classe balle au pied. Il aurait méritait de trouver la faille sur sa reprise de volée (68e). Brillant tout au long de la soirée, il est remplacé par Benzema (79e).
- Vazquez (5,5) : très en jambes en début de match, il a parfois manqué de lucidité dans le dernier geste, soit en manquant d’application, soit en faisant preuve de suffisance. Avant de se faire beaucoup plus discret par la suite. En revanche, il n’a pas rechigné à fournir les efforts défensifs lorsqu’il le fallait. Il a surtout œuvré pour le collectif. Avec réussite. Remplacé par Asensio (86e), qui a eu trop peu de temps pour s’exprimer.
- Bale (5) : aligné sur l’aile gauche, le Gallois a eu du mal à rentrer dans son match, touchant peu de ballons et voyant une grande majorité de ses centres contrés. En première période, sa vitesse n’a pu être exploitée comme il l’aurait certainement souhaité. Il gâche toutefois une jolie occasion de la tête (59e). Un match sans trop de relief pour l’ailier au catogan. Il offre néanmoins le ballon du K.O à Ronaldo (78e).
L’intensité était logiquement de rigueur, et ce dès le coup d’envoi de la partie. La première occasion du match était à mettre sur le compte de Saúl, qui reprenait dans la surface après un amour de ballon de Koke, sans trouver le cadre (9e). Le Real Madrid avait du répondant, et Oblak sortait un arrêt aussi exceptionnel que décisif sur une tête de Cristiano Ronaldo (12e) ! Le Real Madrid était au-dessus, et le portier slovène intervenait encore sur une frappe de Modric, bien moins dangereuse ceci-dit (20e). Mais les troupes de Zidane n’allaient pas tarder à prendre les devants. Sur un coup-franc dévié par le mur, Cristiano Ronaldo mettait les siens devant (0-1, 23e). Le Portugais était un poison devant, et après un énième caviar d’Isco, il échouait sur Oblak (30e).
Cristiano Ronaldo taille patron
Dès le retour des vestiaires, l’Atlético, montrait les crocs et voulait faire oublier sa première période indigeste. Carrasco, d’une frappe lointaine enroulée, loupait le cadre de peu, alors que Griezmann, avec un angle peut-être trop fermé, n’inquiétait pas Navas (49e). L’Atlético avait bel et bien pris le dessus, et Simeone affirmait ses intentions offensives en faisant entrer Correa et Gameiro à l’heure de jeu. Et alors que les Colchoneros semblaient être en mesure d’égaliser, Cristiano Ronaldo s’écroulait dans la surface après un tacle de Savic. Le Portugais transformait ensuite son pénalty à merveille (0-2, 71e).
Et il n’était pas satisfait de ce doublé, bien au contraire, puisqu’après un caviar de Gareth Bale, il expédiait le ballon au fond, signant son troisième but de la partie (0-3, 77e). Une performance exceptionnelle pour celui qui était de plus en plus critiqué de l’autre côté des Pyrénées ces derniers temps. Malgré de nouvelles occasions des Colchoneros, via Carrasco notamment, le score en est resté là. Le Real Madrid signe une superbe opération puisqu’il prend quatre points d’avance sur le FC Barcelone et neuf unités sur son voisin madrilène !
L’homme du match : Ronaldo (8) : l’attaquant portugais a touché peu de ballons en début de match avant de placer cette tête piqué magistralement sortie par Oblak (12e). Il ouvre le score sur coup-franc avec beaucoup de réussite puisque sa frappe est déviée par Savic (23e). Puis il obtient comme un grand son penalty hebdomadaire qu’il transforme sans sourciller (71e). Avant de tripler la mise quelques minutes plus tard sur une offrande de Garteh Bale (78e). Ronaldo peut rentrer du boulot la tête haute. L’homme du match, assurément. Sorti en chef de file pour céder sa place à James Rodriguez (84e).
Atlético de Madrid
- Oblak (6) : il n’a pas grand chose à se reprocher ce soir malgré ce score plutôt sévère. Dès le début de la partie, il donnait le ton avec une parade miraculeuse sur une tête de Cristiano Ronaldo (12e). Ensuite, il stoppait une frappe de Modric (20) ou encore une demi-volée très bien placée d’Isco (67e). Il ne peut rien faire sur le coup-franc de Cristiano Ronaldo, trompé par la déviation, ni sur le pénalty, et est complètement délaissé par sa défense sur le troisième but.
- Juanfran (4,5) : défensivement, il avait beaucoup de boulot face à un excellent Marcelo et un Isco qui s’est souvent présenté sur ce couloir, mais il a clairement tenu son rang, ne laissant pratiquement rien passer dans son dos si ce n’est de façon ponctuelle. Son apport offensif a cependant été assez pauvre, sachant que sur ce côté droit, Saúl n’était déjà pas à son meilleur niveau.
- Savic (3) : soirée assez compliquée pour le Monténégrin. Il a alterné le mauvais, étant à la rue sur plusieurs offensives merengues en première période, et le très bon, comme ce tacle décisif pour couper une contre-attaque de Modric notamment (56e). Mais la soirée a viré au cauchemar. Il fait faute sur le pénalty du deuxième but madrilène, réduisant considérablement les chances de son équipe. Le public du Calderon aura ensuite apprécié son mannequin challenge sur le troisième but de Cristiano Ronaldo. Il va devoir faire attention dans les prochaines rencontres, Giménez et Lucas ne vont pas tarder à toquer à la porte de Simeone...
- Godín (4) : en première période, on n’a pas forcément retrouvé le Godín impérial et serein qu’on a l’habitude de voir, surtout dans ce type de rencontres. Il a été mis difficulté par Cristiano Ronaldo à plusieurs reprises. Mais au retour des vestiaires, c’était bien l’Uruguayen des grands soirs qui était présent sur la pelouse du Calderon... jusqu’au deuxième but merengue. Il est ensuite retombé dans ses travers de la première période. Il faut probablement remonter à très longtemps en arrière pour trouver trace d’un aussi mauvais match du défenseur charrua.
- Filipe Luis (4) : prestation mitigée pour le latéral gauche de l’Atlético. Défensivement, il a bien tenu face à Lucas Vazquez, qui n’a que trop peu inquiété son vis-à-vis brésilien. En revanche, tout le monde, Simeone le premier, attendait bien plus de lui dans le secteur offensif. Lorsqu’il est monté, il n’a pratiquement rien apporté. D’habitude, il est extrêmement précieux devant, combinant à merveille avec ses ailiers, mais ce soir son absence et son manque de lucidité ont pesé lourd.
- Gabi (4) : fidèle à son style, il a tenté de faire régner l’ordre au milieu de terrain. Mais c’était sans compter sur un trio Modric-Kovacic-Isco particulièrement brillant en face, face auquel il n’a pas pu faire grand chose. Sorti à la 61e laissant sa place à Angel Correa. L’Argentin n’a pas pu mettre le feu comme il le fait souvent lorsqu’il rentre en cours de rencontre.
- Koke (5) : pas un mauvais match, mais le milieu de terrain a été un peu trop irrégulier au long de la rencontre. Certes, il était à la baguette sur la plupart des occasions chaudes de son équipe, avec un très bon ballon pour Saul (8e) ou pour Griezmann (49e), mais il n’a que trop peu pesé dans le jeu. Il n’a pas tenu la comparaison avec ses vis-à-vis du milieu madrilène, qui eux pour le coup étaient intenables.
- Saúl (3,5) : rencontre décevante de celui qui est d’habitude brillant dans les grosses rencontres. Auteur de la première occasion des Colchoneros, étant bien présent dans la surface (9e), il a rapidement disparu. Le prodige du centre de formation a été trop transparent, donnant l’impression de ne jamais savoir où se placer sur le terrain, et n’a finalement jamais créé de danger.
- Carrasco (4,5) : très en forme ces derniers temps et encore décisif en sélection, l’ailier belge a un peu déçu ce soir. C’était le joueur du secteur offensif rojiblanco le plus entreprenant en première période, mais la plupart des actions qu’il tentait n’aboutissaient sur rien. On a senti de l’agacement et de la frustration lorsqu’il ne parvenait pas à passer les défenseurs, et ses deux grosses occasions manquée dans les derniers instants de la partie étaient la preuve de ce manque de confiance.
- Griezmann (3,5) : prestation très insuffisante pour le n°7 colchonero. En première période, on l’a peu vu, lui qui semblait perdu entre la pointe de l’attaque et le milieu de terrain, rodant désespérément à la recherche de bons ballons à exploiter. En revanche, il s’est bien réveillé au retour des vestiaires, mais au final il a rarement fait les bon choix dans les derniers mètres. Espérons qu’à cette heure-ci, il ait enfin trouvé le chemin de sortie de la poche de Raphael Varane.
- Fernando Torres (3) : préféré à Gameiro ce soir, l’attaquant espagnol n’a pas été très en vue ce soir. Bien muselé par Nacho et Varane, il n’a pas profité de ballon exploitable devant, et lorsqu’il a décroché, il n’a pas su combiner ou proposer des solutions à ses coéquipiers. Il est sorti en lieu et place de Kevin Gameiro (61e), qui n’a pratiquement pas eu d’occasions de se montrer.
Real Madrid
- Navas (6) : peu sollicité en première mi-temps, le portier costaricien n’a eu que des miettes à ramasser, toujours attentif et solide dans les airs. Une mauvaise relance à la main mal contrôlée par Isco qui a débouché dans la continuité sur une belle frappe de Carrasco (49e). Sans conséquence heureusement. Vigilant sur les frappes de Griezmann (52e) et Carrasco (67e). Une soirée tranquille en soit.
- Carvajal (6) : son côté droit a été très peu recherché en première période, ce qui explique en partie un rendement offensif presque inexistant. Mais il a fait preuve de beaucoup d’assurance défensive. Et plus encore lors du second acte où l’Atlético a mis davantage la pression. Une prestation de belle facture.
- Nacho (6) : deux belles interventions sur Carrasco (6e) puis Torres (8e), de quoi mettre en confiance celui qui devait pallier l’absence de Sergio Ramos. Ce qu’il a bien fait, voire très bien fait. Juste dans son placement et ses anticipations, il a rarement été pris à défaut. Il a parfaitement rempli sa mission, tout en sobriété et en application. Un premier Clasico passé avec mention.
- Varane (6,5) : le Français a offert une prestation solide aussi bien dans le jeu au sol que dans les airs. Avec Nacho, il a formé une charnière centrale étonnamment solide, voire même complémentaire. Souvent bien placé, costaud sur les coups de pied arrêtés en phase défensives, il s’est souvent montré impérial et imperturbable. Très convaincant et dans la lignée de ses dernières sorties, aussi bien avec le maillot des Merengues qu’avec la tunique de l’équipe de France.
- Marcelo (7) : il s’illustre d’entrée de match en sauvant son équipe devant son but (7e). Une fois encore, il n’y a rien dire offensivement, il est l’un des meilleurs à son poste et sa qualité technique fait souvent la différence lorsqu’il investit son couloir gauche. Ses centres sont à chaque fois redoutables (21e). Très bon défensivement ce soir, il a a sorti un match de patron. Le pouvoir du brassard de capitaine ?
- Kovacic (6,5) : plutôt discret dans les premiers instants du match, mais il a bien combiné avec son compatriote Modric, les deux joueurs s’évertuant à jouer simple. Solide à la récupération, sa qualité de passe est remarquable, en témoigne cette sortie de balle pleine de sang-froid. (38e). Une deuxième mi-temps plus délicate, durant laquelle les Colchoneros ont montré plus d’entrain dans leurs attaques. Mais il a bien répondu présent, même dans l’adversité. De bon augure pour la suite de la saison.
- Modric (6,5) : le milieu croate s’est appliqué à dicter le tempo du jeu madrilène aux côtés de Isco. Et ça, il sait le faire mieux que quiconque. Sa frappe pied gauche manquait de puissance pour inquiéter davantage Oblak (21e). Mais comme à son habitude sa qualité de passe a fait des merveilles, à l’image de ce délicieux extérieur du pied (60e). Sans oublier ses qualités remarquables dans le harcèlement et à la récupération.
- Isco (7) : un début de match ponctué de gestes et passes bien sentis, comme il sait le faire lorsqu’il est en confiance, en témoigne ce magnifique coup du sombrero (11e). Un début de match impressionnant à l’image de cette sublime passe pour Ronaldo qui aurait mérité meilleur sort (31e). Une première mi-temps XXL. Un second acte du même acabit. Sa finesse technique est un pur régal. Un monstre de classe balle au pied. Il aurait méritait de trouver la faille sur sa reprise de volée (68e). Brillant tout au long de la soirée, il est remplacé par Benzema (79e).
- Vazquez (5,5) : très en jambes en début de match, il a parfois manqué de lucidité dans le dernier geste, soit en manquant d’application, soit en faisant preuve de suffisance. Avant de se faire beaucoup plus discret par la suite. En revanche, il n’a pas rechigné à fournir les efforts défensifs lorsqu’il le fallait. Il a surtout œuvré pour le collectif. Avec réussite. Remplacé par Asensio (86e), qui a eu trop peu de temps pour s’exprimer.
- Bale (5) : aligné sur l’aile gauche, le Gallois a eu du mal à rentrer dans son match, touchant peu de ballons et voyant une grande majorité de ses centres contrés. En première période, sa vitesse n’a pu être exploitée comme il l’aurait certainement souhaité. Il gâche toutefois une jolie occasion de la tête (59e). Un match sans trop de relief pour l’ailier au catogan. Il offre néanmoins le ballon du K.O à Ronaldo (78e).
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