La force antijihadiste Barkhane a débuté, mardi 13 octobre, la phase finale du transfert de la base de Kidal, dans le nord du Mali, vers la force des Nations unies (Minusma) et de l'armée malienne, a indiqué l'état-major français.
"Le dernier convoi logistique est parti pour Gao ce matin à 5h00. Un détachement de Barkhane restera sur place pour les dernières formalités administratives et logistiques", a indiqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Pascal Ianni.
Paris a entrepris, en juin, de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment les bases les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en prévoyant de réduire ses effectifs dans la région d'ici à 2023 à 2 500-3 000 hommes, contre plus de 5 000 aujourd'hui.
"Le transfert vers la Minusma et les forces armées maliennes sera définitif d'ici une dizaine de jours", a ajouté le porte-parole en insistant sur "l'étroite collaboration avec les autorités et l'armée" du Mali.
Les relations entre Paris et Bamako se sont envenimées le 25 septembre, lorsque le Premier ministre de transition malien, Choguel Kokalla Maïga, a accusé la France, engagée militairement au Mali depuis 2013, d'"abandon en plein vol". Des critiques censées justifier le possible recours au groupe de sécurité privée russe Wagner, décrit comme proche du président Vladimir Poutine, pour compenser la réduction de la voilure de Barkhane.
Le détachement de Barkhane qui demeure à Kidal, dont les effectifs n'ont pas été révélés "pour des raisons de sécurité", sera amené à faire de la "réassurance" auprès des partenaires de la France, a précisé le porte-parole en insistant sur un processus "contrôlé, maîtrisé, sécurisé".
"Il n'est pas question de laisser dire qu'on abandonne le Mali", a-t-il insisté. La Minusma compte à Kidal 1 300 soldats, des Guinéens et des Tchadiens. Les forces maliennes en rassemblent pour leur part 400, a précisé cette même source.
"Le dernier convoi logistique est parti pour Gao ce matin à 5h00. Un détachement de Barkhane restera sur place pour les dernières formalités administratives et logistiques", a indiqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Pascal Ianni.
Paris a entrepris, en juin, de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment les bases les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en prévoyant de réduire ses effectifs dans la région d'ici à 2023 à 2 500-3 000 hommes, contre plus de 5 000 aujourd'hui.
"Le transfert vers la Minusma et les forces armées maliennes sera définitif d'ici une dizaine de jours", a ajouté le porte-parole en insistant sur "l'étroite collaboration avec les autorités et l'armée" du Mali.
Les relations entre Paris et Bamako se sont envenimées le 25 septembre, lorsque le Premier ministre de transition malien, Choguel Kokalla Maïga, a accusé la France, engagée militairement au Mali depuis 2013, d'"abandon en plein vol". Des critiques censées justifier le possible recours au groupe de sécurité privée russe Wagner, décrit comme proche du président Vladimir Poutine, pour compenser la réduction de la voilure de Barkhane.
Le détachement de Barkhane qui demeure à Kidal, dont les effectifs n'ont pas été révélés "pour des raisons de sécurité", sera amené à faire de la "réassurance" auprès des partenaires de la France, a précisé le porte-parole en insistant sur un processus "contrôlé, maîtrisé, sécurisé".
"Il n'est pas question de laisser dire qu'on abandonne le Mali", a-t-il insisté. La Minusma compte à Kidal 1 300 soldats, des Guinéens et des Tchadiens. Les forces maliennes en rassemblent pour leur part 400, a précisé cette même source.
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