L'élection des gouverneurs et des députés locaux prévue samedi au Nigeria est repoussée d'une semaine en raison d'une décision de justice jugée tardive, a annoncé mercredi 8 mars la Commission électorale (Inec). "La Commission a pris la décision difficile mais nécessaire de reprogrammer les élections des gouverneurs et des assemblées locales, qui auront désormais lieu le samedi 18 mars 2023", a-t-elle indiqué.
Un tribunal nigérian a autorisé mercredi les autorités électorales à reconfigurer les machines utilisées lors de la présidentielle, une décision trop tardive "pour que la reconfiguration puisse être achevée" à temps, a déclaré l'Inec dans un communiqué.
La Commission a également affirmé souhaiter "avoir suffisamment de temps" pour sauvegarder les données stockées sur les machines BVAS, utilisées pendant l'élection présidentielle du 25 février, entachée par des accusations de "fraudes massives" par l'opposition.
Bola Tinubu, ancien gouverneur de Lagos, a obtenu 8,8 millions de voix dans la course à la succession du président Muhammadu Buhari, contre 6,9 millions pour Atiku Abubakar, du principal parti d'opposition (PDP), et 6,1 millions pour Peter Obi, du parti travailliste, candidat surprise de la jeunesse urbaine et connectée.
Mercredi plus tôt dans la journée, la justice avait rejeté la demande de Peter Obi et son équipe d'inspecter les machines BVAS avant leur reconfiguration. Dans son communiqué, la Commission a toutefois déclaré ne pas "être opposée à ce que les parties au litige inspectent le matériel électoral". "Elle continuera d'accorder à tous les plaideurs l'accès au matériel (...) pour poursuivre leurs affaires devant les tribunaux", a-t-elle poursuivi.
Pendant la présidentielle, de nombreux Nigérians s'attendaient à suivre la publication progressive des résultats en ligne, mais le portail en ligne a été très lent à s'actualiser. Cette lenteur a semé la confusion et la colère, bien que la loi n'exige pas que les résultats électroniques soient publiés avant la proclamation des résultats officiels.
Par le passé, les élections nigérianes ont souvent été entachées de soupçons de fraudes et d'achats de voix.
Un tribunal nigérian a autorisé mercredi les autorités électorales à reconfigurer les machines utilisées lors de la présidentielle, une décision trop tardive "pour que la reconfiguration puisse être achevée" à temps, a déclaré l'Inec dans un communiqué.
La Commission a également affirmé souhaiter "avoir suffisamment de temps" pour sauvegarder les données stockées sur les machines BVAS, utilisées pendant l'élection présidentielle du 25 février, entachée par des accusations de "fraudes massives" par l'opposition.
Bola Tinubu, ancien gouverneur de Lagos, a obtenu 8,8 millions de voix dans la course à la succession du président Muhammadu Buhari, contre 6,9 millions pour Atiku Abubakar, du principal parti d'opposition (PDP), et 6,1 millions pour Peter Obi, du parti travailliste, candidat surprise de la jeunesse urbaine et connectée.
Défaillances techniques
Le scrutin a été marqué par de graves défaillances techniques et de nombreux retards dans la transmission électronique des résultats, provoquant l'ire d'une partie des électeurs. Les deux adversaires de Bola Tinubu ont contesté les résultats, dénonçant des "manipulations".Mercredi plus tôt dans la journée, la justice avait rejeté la demande de Peter Obi et son équipe d'inspecter les machines BVAS avant leur reconfiguration. Dans son communiqué, la Commission a toutefois déclaré ne pas "être opposée à ce que les parties au litige inspectent le matériel électoral". "Elle continuera d'accorder à tous les plaideurs l'accès au matériel (...) pour poursuivre leurs affaires devant les tribunaux", a-t-elle poursuivi.
Pendant la présidentielle, de nombreux Nigérians s'attendaient à suivre la publication progressive des résultats en ligne, mais le portail en ligne a été très lent à s'actualiser. Cette lenteur a semé la confusion et la colère, bien que la loi n'exige pas que les résultats électroniques soient publiés avant la proclamation des résultats officiels.
Par le passé, les élections nigérianes ont souvent été entachées de soupçons de fraudes et d'achats de voix.
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