Un scrutin jugé irrégulier. Les observateurs régionaux au Zimbabwe ont jugé le scrutin présidentiel et législatif "non conforme" aux critères démocratiques, a annoncé vendredi 25 août la mission de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC).
"Certains aspects du scrutin ne sont pas conformes aux exigences de la Constitution du Zimbabwe, de la loi électorale et des principes et lignes directrices de la SADC régissant des élections démocratiques", a déclaré le chef de la mission de la SADC, Nevers Mumba, lors d'une conférence de presse.
Pendant la campagne, des rassemblements de l'opposition ont été "annulés sans raison par la police" et le gouvernement, ont souligné les observateurs. Et de nombreux électeurs ont été la cible d'actes d'intimidation présumés, ont-ils relevé.
L'ouverture des bureaux de vote, qui devaient fermer mercredi soir, a été étendue à jeudi après des retards importants en raison de manque de matériel de vote, notamment dans la capitale Harare. L'opposition a dénoncé des "fraudes" et "entraves" d'électeurs. Le scrutin oppose principalement la Zanu-PF, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, au principal parti d'opposition, la Coalition des citoyens pour le changement (CCC) menée par Nelson Chamisa, avocat et pasteur de 45 ans.
Le vote s'est déroulé toutefois dans un contexte "calme et pacifique", ont souligné les observateurs.
"Certains aspects du scrutin ne sont pas conformes aux exigences de la Constitution du Zimbabwe, de la loi électorale et des principes et lignes directrices de la SADC régissant des élections démocratiques", a déclaré le chef de la mission de la SADC, Nevers Mumba, lors d'une conférence de presse.
Pendant la campagne, des rassemblements de l'opposition ont été "annulés sans raison par la police" et le gouvernement, ont souligné les observateurs. Et de nombreux électeurs ont été la cible d'actes d'intimidation présumés, ont-ils relevé.
L'ouverture des bureaux de vote, qui devaient fermer mercredi soir, a été étendue à jeudi après des retards importants en raison de manque de matériel de vote, notamment dans la capitale Harare. L'opposition a dénoncé des "fraudes" et "entraves" d'électeurs.
Le vote s'est déroulé toutefois dans un contexte "calme et pacifique", ont souligné les observateurs.
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