« Sauf découverte d’un élément nouveau, ce sont les Dage et Sage qui répondront des comptes, des voitures, des immeubles des ministères », ont fait part nos confrères de « L’observateur » ce lundi, pour ainsi expliquer comment la Cour des comptes et l’Assemblée nationale ont sauvé les ministres de Wade de poursuite.
En effet, les déclarations d’Abdoulaye Wade au lendemain de sa chute, visant à blanchir son fils Karim Wade et qui avait suscité le tollé, risque cependant de rester sans suite. L’ancien ministre des Infrastructures, des Transports aériens et de l’Energie qui « n’a jamais rien géré et dont on ne peut rien lui reprocher », pour répéter les mots de son père, risque de ne jamais rendre compte à cause de ce fait. Cela concerne d’ailleurs tous les ministres qui ont eu à servir sous l’alternance.
Leur gestion des budgets qui leur étaient alloués sont certifiés et les comptes apurés par le vote de l’Assemblée nationale des lois de règlement de 2000 à 2010. Par ailleurs, par ces lois, indique le journal, les parlementaires ont neutralisé leur contrôle sur l’Exécutif car la loi de règlement constate le montant définitif des encaissements et des recettes des ordonnancements de dépenses.
Ce fait est sans doute l’explication de l’audace de Karim Wade qui avait lors de sa passation de service, clamé haut et fort qu’il n’a pas peur des audits, malgré sa gestion des budgets à milliards.
En effet, les déclarations d’Abdoulaye Wade au lendemain de sa chute, visant à blanchir son fils Karim Wade et qui avait suscité le tollé, risque cependant de rester sans suite. L’ancien ministre des Infrastructures, des Transports aériens et de l’Energie qui « n’a jamais rien géré et dont on ne peut rien lui reprocher », pour répéter les mots de son père, risque de ne jamais rendre compte à cause de ce fait. Cela concerne d’ailleurs tous les ministres qui ont eu à servir sous l’alternance.
Leur gestion des budgets qui leur étaient alloués sont certifiés et les comptes apurés par le vote de l’Assemblée nationale des lois de règlement de 2000 à 2010. Par ailleurs, par ces lois, indique le journal, les parlementaires ont neutralisé leur contrôle sur l’Exécutif car la loi de règlement constate le montant définitif des encaissements et des recettes des ordonnancements de dépenses.
Ce fait est sans doute l’explication de l’audace de Karim Wade qui avait lors de sa passation de service, clamé haut et fort qu’il n’a pas peur des audits, malgré sa gestion des budgets à milliards.
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