Le secrétaire d'État Marco Rubio, qui a annoncé cette décision dans un communiqué, a accusé le pays africain de ne pas reprendre ses citoyens visés par une mesure d'expulsion, une problématique qui rappelle la récente polémique entre la France et l'Algérie. « Avec effet immédiat, le département d'État des États-Unis révoque tous les visas détenus par les porteurs de passeports du Soudan du Sud », a annoncé Marco Rubio.
Il s'agit de la première mesure de ce type prise contre l'ensemble des citoyens d'un pays du monde depuis le retour au pouvoir le 20 janvier du président Donald Trump, qui a engagé une politique radicale de lutte contre l'immigration. « Il est temps que le gouvernement de transition du Soudan du Sud cesse de tirer profit des États-Unis », a accusé le chef de la diplomatie américaine. « Tout pays doit accepter de reprendre promptement ses citoyens lorsqu'un autre pays, y compris les États-Unis, veut les expulser ».
Washington va cesser d'émettre de nouveaux visas aux Sud-Soudanais
Le communiqué précise qu'en plus de la révocation des visas existants, Washington va cesser de remettre des nouveaux visas aux ressortissants du pays de 11 millions d'habitants. « Nous nous tenons prêts à revoir cette politique lorsque le Soudan du Sud sera pleinement coopératif », a assuré Marco Rubio.
Lors de son précédent mandat, M. Trump avait signé en 2017 un décret interdisant l'entrée sur le sol américain aux ressortissants de plusieurs pays majoritairement musulmans. La Libye, le Soudan, la Syrie, l'Irak, l'Iran, le Yémen et la Somalie avaient été visés. Le Soudan du Sud, pays à majorité chrétienne, avait à l'époque échappé à cette mesure.
La décision de Washington frappe un des pays les plus pauvres de la planète. En 2022 (statistique publiée en 2024), le Soudan du Sud se classait avant-dernier dans l'indice mondial du développement humain publié par les Nations unies, juste avant la Somalie. Elle survient alors que le pays risque de replonger dans la guerre civile, a averti le mois dernier un haut responsable de l'ONU.
Il s'agit de la première mesure de ce type prise contre l'ensemble des citoyens d'un pays du monde depuis le retour au pouvoir le 20 janvier du président Donald Trump, qui a engagé une politique radicale de lutte contre l'immigration. « Il est temps que le gouvernement de transition du Soudan du Sud cesse de tirer profit des États-Unis », a accusé le chef de la diplomatie américaine. « Tout pays doit accepter de reprendre promptement ses citoyens lorsqu'un autre pays, y compris les États-Unis, veut les expulser ».
Washington va cesser d'émettre de nouveaux visas aux Sud-Soudanais
Le communiqué précise qu'en plus de la révocation des visas existants, Washington va cesser de remettre des nouveaux visas aux ressortissants du pays de 11 millions d'habitants. « Nous nous tenons prêts à revoir cette politique lorsque le Soudan du Sud sera pleinement coopératif », a assuré Marco Rubio.
Lors de son précédent mandat, M. Trump avait signé en 2017 un décret interdisant l'entrée sur le sol américain aux ressortissants de plusieurs pays majoritairement musulmans. La Libye, le Soudan, la Syrie, l'Irak, l'Iran, le Yémen et la Somalie avaient été visés. Le Soudan du Sud, pays à majorité chrétienne, avait à l'époque échappé à cette mesure.
La décision de Washington frappe un des pays les plus pauvres de la planète. En 2022 (statistique publiée en 2024), le Soudan du Sud se classait avant-dernier dans l'indice mondial du développement humain publié par les Nations unies, juste avant la Somalie. Elle survient alors que le pays risque de replonger dans la guerre civile, a averti le mois dernier un haut responsable de l'ONU.
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