Après plus de huit mois de tensions entre la France et l'Algérie, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, est attendu à Alger, ce dimanche 6 avril, à l'invitation de son homologue, Ahmed Attaf.
À l'occasion de cette visite de travail, tous les sujets devraient être mis sur la table, si l'on en croit le ministère français des Affaires étrangères qui prône une approche globale des litiges en cours afin d'« incarner la reprise du dialogue [...] et d'opérationnaliser la feuille de route du communiqué conjoint » publié lundi 31 mars par les présidences française et algérienne.
Les deux responsables vont donc s'atteler à une « reprise sans délai de la coopération sécuritaire, [et promouvoir] l'idée qu'il faut réinitier immédiatement une coopération migratoire confiante, fluide et efficace [...] conforme aux préoccupations des deux pays », indique encore le Quai d'Orsay qui met également en avant la « coopération judiciaire et les questions de coopération économique ».
À l'ordre du jour enfin : le travail entamé par une commission mixte d'historiens sur le dossier mémoriel que la crise diplomatique est venue fragiliser.
En ce qui concerne l'affaire Boualem Sansal en revanche, le ministère français des Affaires étrangères reste très prudent, rappelant seulement que l'écrivain est « un citoyen franco-algérien, et [que] la France se préoccupe de ses citoyens et du sort de ses citoyens partout où ils sont dans le monde ». S'il est donc très peu probable d'assister à sa grâce ce dimanche - le souhait affiché de part et d'autre étant de décorréler cette affaire des efforts diplomatiques en cours -, il n'empêche : cette visite de Jean-Noël Barrot marque bien « la reprise de la langue diplomatique au détriment des polémiques de politique intérieure », analyse le chercheur en géopolitique Adlène Mohammedi.
À l'occasion de cette visite de travail, tous les sujets devraient être mis sur la table, si l'on en croit le ministère français des Affaires étrangères qui prône une approche globale des litiges en cours afin d'« incarner la reprise du dialogue [...] et d'opérationnaliser la feuille de route du communiqué conjoint » publié lundi 31 mars par les présidences française et algérienne.
Les deux responsables vont donc s'atteler à une « reprise sans délai de la coopération sécuritaire, [et promouvoir] l'idée qu'il faut réinitier immédiatement une coopération migratoire confiante, fluide et efficace [...] conforme aux préoccupations des deux pays », indique encore le Quai d'Orsay qui met également en avant la « coopération judiciaire et les questions de coopération économique ».
À l'ordre du jour enfin : le travail entamé par une commission mixte d'historiens sur le dossier mémoriel que la crise diplomatique est venue fragiliser.
En ce qui concerne l'affaire Boualem Sansal en revanche, le ministère français des Affaires étrangères reste très prudent, rappelant seulement que l'écrivain est « un citoyen franco-algérien, et [que] la France se préoccupe de ses citoyens et du sort de ses citoyens partout où ils sont dans le monde ». S'il est donc très peu probable d'assister à sa grâce ce dimanche - le souhait affiché de part et d'autre étant de décorréler cette affaire des efforts diplomatiques en cours -, il n'empêche : cette visite de Jean-Noël Barrot marque bien « la reprise de la langue diplomatique au détriment des polémiques de politique intérieure », analyse le chercheur en géopolitique Adlène Mohammedi.
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