Le Baccalauréat, le seul diplôme au Sénégal qui donne droit d’accès à l’Enseignement supérieur et dont les épreuves démarrent ce lundi sur toute l’étendue du territoire national, a enregistré cette année une forte augmentation de 10,8% par rapport à la session de 2010.
Cet accroissement s’expliquerait par l’arrivée massive des candidats issus des premières promotions des classes de Terminale issus des nombreux lycées de proximité créés au cours de ces dernières années dans plusieurs localités du pays. Une situation à laquelle est venue s’ajouter le nombre de redoublants de l’année dernière.
A la session précédente en effet, selon des sources proches de la direction de l’Enseignement supérieur, le taux d’admission était estimé entre 38% et 40% du nombre total des candidats inscrits, soit un nombre effarant de recalés. Une telle situation s’explique difficilement dans le cadre d’un examen, le Bac n’étant pas un concours.
S’il est vrai que beaucoup d’observateurs semblent avoir été surpris par le nombre plus ou moins élevé d’admis de l’année dernière, au regard des nombreuses perturbations enregistrées pendant les deux, voire les trois années précédentes années (pendant lesquelles les candidats de 2010 faisaient la Seconde ou la Première), pour des parents, en revanche, ce taux de réussite n’avait rien de particulier, comparé aux sessions précédentes.
Les parents sont d’autant plus étonnés par la récurrence des faibles taux de réussite à cet examen, que rien n’est fait par les autorités en charge du secteur pour situer et corriger les failles. Est-ce l’insuffisance des structures d’accueil, qui pousserait à chercher à maîtriser les flux dans l’Enseignement supérieur ?
Pourtant, même si l’Université Cheikh Anta Diop , victime de sa renommée, continue d’étouffer avec ses 60.000 étudiants, les capacités d’accueil de l’enseignement supérieur ont augmenté de façon considérable depuis 2000.
De 02 institutions, le Sénégal est passé à 05 universités publiques. Sans compter les instituts et établissements universitaires privés. Une carte universitaire nationale qui accroît considérablement les possibilités d’accueil des jeunes qui frappent annuellement à la porte de l’enseignement supérieur. Même si le nombre des structures demeure toujours insuffisant et leur niveau de performance qui se mesure à l’échelle des taux de réussite et d’insertion des étudiants, varie d’une institution à une autre.
C’est pourquoi, même si tous les étudiants Sénégalais sont d’office boursiers ou aidés par l’Etat, leur orientation dans une des universités ou instituts d’enseignement supérieur reste toujours fonction des performances qu’ils auront enregistrées à l’issue des épreuves du baccalauréat ainsi que de la qualité de leur livret scolaire.
Source: Mamadou Mika LOUM (Sud quotidien)
Cet accroissement s’expliquerait par l’arrivée massive des candidats issus des premières promotions des classes de Terminale issus des nombreux lycées de proximité créés au cours de ces dernières années dans plusieurs localités du pays. Une situation à laquelle est venue s’ajouter le nombre de redoublants de l’année dernière.
A la session précédente en effet, selon des sources proches de la direction de l’Enseignement supérieur, le taux d’admission était estimé entre 38% et 40% du nombre total des candidats inscrits, soit un nombre effarant de recalés. Une telle situation s’explique difficilement dans le cadre d’un examen, le Bac n’étant pas un concours.
S’il est vrai que beaucoup d’observateurs semblent avoir été surpris par le nombre plus ou moins élevé d’admis de l’année dernière, au regard des nombreuses perturbations enregistrées pendant les deux, voire les trois années précédentes années (pendant lesquelles les candidats de 2010 faisaient la Seconde ou la Première), pour des parents, en revanche, ce taux de réussite n’avait rien de particulier, comparé aux sessions précédentes.
Les parents sont d’autant plus étonnés par la récurrence des faibles taux de réussite à cet examen, que rien n’est fait par les autorités en charge du secteur pour situer et corriger les failles. Est-ce l’insuffisance des structures d’accueil, qui pousserait à chercher à maîtriser les flux dans l’Enseignement supérieur ?
Pourtant, même si l’Université Cheikh Anta Diop , victime de sa renommée, continue d’étouffer avec ses 60.000 étudiants, les capacités d’accueil de l’enseignement supérieur ont augmenté de façon considérable depuis 2000.
De 02 institutions, le Sénégal est passé à 05 universités publiques. Sans compter les instituts et établissements universitaires privés. Une carte universitaire nationale qui accroît considérablement les possibilités d’accueil des jeunes qui frappent annuellement à la porte de l’enseignement supérieur. Même si le nombre des structures demeure toujours insuffisant et leur niveau de performance qui se mesure à l’échelle des taux de réussite et d’insertion des étudiants, varie d’une institution à une autre.
C’est pourquoi, même si tous les étudiants Sénégalais sont d’office boursiers ou aidés par l’Etat, leur orientation dans une des universités ou instituts d’enseignement supérieur reste toujours fonction des performances qu’ils auront enregistrées à l’issue des épreuves du baccalauréat ainsi que de la qualité de leur livret scolaire.
Source: Mamadou Mika LOUM (Sud quotidien)
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