Bac général 2024 : les candidats affichent leur optimisme pour le début des épreuves

Nous sommes à une dizaine de minutes du temps imparti pour les premières épreuves, et la cour du centre Amadou Hampâté Bâ refuse du monde. Les premières épreuves ont débuté à 8 heures pour prendre fin à 12h. Pour ces candidats éparpillés en groupe, les commentaires vont bon train. Chacun des potaches, tente d'expliquer sa démarche, divulguant des idées développées et un plan adopté. Pour Amadou Camara Touré, membre de la bande, l’épreuve de philosophie de ce matin, est abordable. « Nous avions fait des exercices en corrélation avec ce sujet dans notre classe, notre professeur nous avez bien préparé à cette réflexion » relate-t-il. A l’opposé de la confiance affichée par Amadou Camara Touré, la candidate Amy Marie joue la carte de la prudence. Elle estime  avoir  bien argumenté et laisse son travail à l’appréciation de son correcteur.

Dans ce centre, toutes les conditions sont prises pour assurer le bon déroulement des examens. Le professeur Bhen Toguebay, est le chef de centre, il nous fait état des statistiques et de la ressource humaine mobilisée pour l’occasion. « Nous avons un effectif de 1486 candidats répartis dans 3 jurys. 31 salles de compositions ont été aménagées pour les candidats », explique le chef du centre. Pour empêcher tout cas de tricherie, 80 surveillants sont mobilisés pour veiller au grain. L’accompagnement sanitaire des candidats est aussi prévu. « Pour le moment, il n y a qu’une seule candidate qui a été reçue à l’infirmerie. Et maintenant, elle se porte bien. C’est sans doute à cause du stress », affirme le Pr Toguebay. D’après le chef de centre, aucun incident n’est noté.

 

Au centre Blaise Diagne, jouxtant Amadou Hampâté Bâ, les candidats sont un peu dispersés dans la cour. Certains cherchent à se restaurer, d’autres se sont retranchés sous l’ombre des arbres. Pendant que d’autres discutent, certains sont en train de revoir quelques notes de cours. Mbaye Keïta Seck fait la série S. Il juge un peu difficile la première épreuve de Physique-chimie mais garde espoir quant à l’issue des examens.
En ces moments de pause, seul le président du jury 1385 est aperçu sur place. Quant au président du jury 1986 et le chef de centre, il sont absents pour "diligenter quelques affaires", nous dit-on.

Dr Ibrahima Diouf est le président du jury 1385, jury uniquement composé de candidats de la série littéraire L 2 . Dans ce jury de 300 candidats, dont 130 garçons et 170 filles, seuls 25 candidats sont absents dont 12 garçons et 13 filles.

 

A la Zone A, à côté de l’église Sainte Thérèse, est logé le centre Saint Pierre. Dans ce centre, les premières épreuves se sont bien déroulées. D’après le chef du centre adjoint Isidore Senghor, les épreuves se passent normalement et le dispositif sécuritaire est aussi assuré par les éléments de la police. Cependant, M. Senghor note quelques difficultés avec certains candidats qui sont venus avec leurs téléphones portables au niveau du centre. « L’usage du téléphone portable est strictement interdit dans le centre », soutient M. Senghor.

Il a aussi révélé des problèmes de tirages sur les feuilles d’examen, un problème rapidement résolu par l’Office du Bac. Au total, 406 candidats répartis en deux jurys littéraire et scientifique, sont appelés à passer les épreuves du Bac général dans ce centre.

Cependant on note 16 absences d’après les chiffres fournis par le chef de centre adjoint. Pour le bon déroulement des examens, les candidats sont dispersés dans 16 salles et 40 surveillants sont mobilisés dans le centre.

En attendant de passer les autres épreuves du premier tour des examens du Bac, les candidats gardent leur optimisme quant aux résultats.