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Beaucoup de ministres n’ont pas les compétences requises pour remplir leur mission selon Momar Seyni Ndiaye



Beaucoup de ministres n’ont pas les compétences requises pour remplir leur mission selon Momar Seyni Ndiaye
Le journaliste Momar Seyni Ndiaye a déclaré ce matin à l’émission remue-ménage «qu’il y a toujours des scandales parce qu’il y a beaucoup de ministres qui n’ont, manifestement, pas les compétences requises pour diriger un ministère ni les compétences techniques encore moins l’éthique morale».
Ce qui prouve ,selon lui, que dans la manière de gérer les affaires, il y a beaucoup de choses à faire».
Il estime qu’on doit le reconnaître et revenir à une orthodoxie de gestion. «Je pense que l’honnêteté voudrait qu’on le reconnaisse et qu’on revienne à l’orthodoxie de la gestion financière, à l’éthique, à l’honnêteté, à la capacité, et surtout au mode de désignation des ministres et des responsables chargés de la gestion de ce pays» supplie le journaliste.
Et pour parer à cette situation, l’ancien journaliste du quotidien "le Soleil" prône la mise en place d’un dispositif préventif, comme cela se fait dans les grandes démocraties. «Il faudrait qu’on puisse mettre en place des dispositifs préventifs qui nous prémunissent contre ces genres de dérives. Pour les postes clés de la nation, aussi bien pour les ministères, les grandes directions de l’Etat qu’on mette des commissions de sélection qui se chargent du passé de toutes ces personnes qui aspirent à nous diriger. Ce qui permettra d’éviter les dégâts» a demandé Momar Seyni Ndiaye.
Il a estimé, par ailleurs, que c’est à cela que doivent t s’atteler les forces vives de ce pays plutôt que de jouer aux sapeurs pompiers. «Je pense que c’est dans ce sens là que la Société civile, l’opposition, les forces de ce pays doivent mettre l’accent plutôt que de jouer aux sessions de rattrapage à chaque fois qu’il y a un scandale. Alors qu’en amont, on ne met pas un dispositif préventif qui nous permette de lutter contre ces dérèglement du système. Parce qu’on ne fait que constater les dérèglements » a-t-il conseillé.
Il s’étonne même que cette transparence puisse se passer dans un pays en état de guerre comme l’Afghanistan contrairement au Sénégal. «Je vois, par exemple, que Amil Karzay, président de l’Afghanistan, a été bloqué dans la formation de son gouvernement parce que, simplement, une Commission parlementaire ne lui a pas donné le quitus pour la désignation de certains ministres» a-t-il souligné avant de se demander pourquoi on ne le ferait pas au Sénégal.











Charles Thialice SENGHOR

Dimanche 14 Février 2010 - 13:23


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