En conférence de presse ce matin, au siège de la Ligue démocratique, les femmes de Siggil Sénégal n’ont pas raté le ministre de l’Intérieur même si les propos qu’il a tenus à Sédhiou le 28 janvier dernier ne les émeuvent point. Pour Elène Tine, Khoudia Mbaye, Aïda Sow Diawara…, c’est un fou de moins ou de plus qui parle dans la cour de Me Wade. « A l’entendre parler comme beaucoup de ses pairs, dérangés, on serait tenté de dire : un fou de plus ou de moins dans la cour de Wade, cela, n’émeut plus personne » ont-elles déclaré.
Toutefois, les femmes estiment qu’on se tromperait lourdement à classer cette énième affaire comme nombre de celles qui l’ont précédée.
Pour elles, Bécaye Diop qui menace calmement de tirer sur « nos enfants » est peut-être fou mais d’une folie secrétée, nourrie et entretenue par les errements, l’incurie et les desseins machiavéliques d’un président et de son régime aveuglés par leur schéma de succession monarchique.
Elles déduisent que Bécaye aurait laissé tirer les policiers s’il s’était agi d’une localité où il n’a pas d’attache. « Nous en déduisons, quant à nous, très logiquement, avec indignation et effarement, que s’il s’était agi de Thiès, de Saint Louis, de Tambacounda ou de tout autre lieu avec lequel il n’a pas de relations sentimentales ou politiques, il aurait fait tuer nos enfants sans état d’âme » croient Khoudia Mbaye et compagnie.
Lasses des comportements et attitudes de Bécaye Diop, elles demandent ni moins ni plus que le président de la république le démettent de son ministère.
Toutefois, les femmes estiment qu’on se tromperait lourdement à classer cette énième affaire comme nombre de celles qui l’ont précédée.
Pour elles, Bécaye Diop qui menace calmement de tirer sur « nos enfants » est peut-être fou mais d’une folie secrétée, nourrie et entretenue par les errements, l’incurie et les desseins machiavéliques d’un président et de son régime aveuglés par leur schéma de succession monarchique.
Elles déduisent que Bécaye aurait laissé tirer les policiers s’il s’était agi d’une localité où il n’a pas d’attache. « Nous en déduisons, quant à nous, très logiquement, avec indignation et effarement, que s’il s’était agi de Thiès, de Saint Louis, de Tambacounda ou de tout autre lieu avec lequel il n’a pas de relations sentimentales ou politiques, il aurait fait tuer nos enfants sans état d’âme » croient Khoudia Mbaye et compagnie.
Lasses des comportements et attitudes de Bécaye Diop, elles demandent ni moins ni plus que le président de la république le démettent de son ministère.
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