Des centaines de populations béninois sont redescendus dans les rues de Cotonou jeudi, où ils ont érigé des barricades enflammées pour défier les forces de l'ordre dans un climat de tension après des législatives boycottées par l'opposition qui en avait été évincée.
Une personne est morte et deux autres ont été grièvement blessées dont une par balles depuis le début des violences qui ont éclaté mercredi après-midi après le déploiement des forces de sécurité autour du domicile de l'ancien président Boni Yayi dans la capitale économique. La Rfi, apprend qu’une deuxième personne vient de succomber. Cela fait au moins deux morts après l’intervention de l’armée dans le quartier de Cadjéhoun à Cotonou.
Pour rappel, l’ancien président du Bénin, Yayi avait appelé à boycotter le scrutin de dimanche dont l'opposition avait été exclue. Son domicile a été encerclé quelques heures après l'annonce d'un taux d'abstention record. Ses détracteurs accusent le président Patrice Talon d'avoir engagé un tournant autoritaire au Bénin, pays modèle de la démocratie en Afrique de l'Ouest.
Chez ses opposants comme au sein de la société civile on l'accuse d'être derrière l'exclusion des grands partis d'opposition - officiellement évincés pour n'avoir pas respecté le nouveau code électoral, renseigne l’Afp. Le taux d’abstention de près de 80%, selon des résultats partiels de la commission électorale, est considéré comme un désaveu pour le chef de l'Etat même s'il est assuré de voir les partis proches du pouvoir - seuls en lice - remporter la majorité au Parlement.
Mardi, les anciens présidents Boni Yayi (2006-2016) et Nicéphore Soglo (1991-1996) ont évoqué un "coup d'Etat électoral".
Amnesty International et de nombreuses associations locales de la société civile béninoise ont dénoncé les coupures d'internet ainsi qu'un "niveau de répression alarmant" au Bénin.
Une personne est morte et deux autres ont été grièvement blessées dont une par balles depuis le début des violences qui ont éclaté mercredi après-midi après le déploiement des forces de sécurité autour du domicile de l'ancien président Boni Yayi dans la capitale économique. La Rfi, apprend qu’une deuxième personne vient de succomber. Cela fait au moins deux morts après l’intervention de l’armée dans le quartier de Cadjéhoun à Cotonou.
🔴 URGENT - Bénin: au moins deux morts après l’intervention de l’armée dans le quartier de Cadjéhoun à Cotonou https://t.co/boLUBFZ1tw pic.twitter.com/x73WWXTB38
— RFI (@RFI) 2 mai 2019
Manifestations, barricades et un mort dans les violences post-électorales au Béninhttps://t.co/hBF2LqttYb #AFP
Par @sophie_bouillon pic.twitter.com/J00FhJLUMP
— Agence France-Presse (@afpfr) 2 mai 2019
Pour rappel, l’ancien président du Bénin, Yayi avait appelé à boycotter le scrutin de dimanche dont l'opposition avait été exclue. Son domicile a été encerclé quelques heures après l'annonce d'un taux d'abstention record. Ses détracteurs accusent le président Patrice Talon d'avoir engagé un tournant autoritaire au Bénin, pays modèle de la démocratie en Afrique de l'Ouest.
Chez ses opposants comme au sein de la société civile on l'accuse d'être derrière l'exclusion des grands partis d'opposition - officiellement évincés pour n'avoir pas respecté le nouveau code électoral, renseigne l’Afp. Le taux d’abstention de près de 80%, selon des résultats partiels de la commission électorale, est considéré comme un désaveu pour le chef de l'Etat même s'il est assuré de voir les partis proches du pouvoir - seuls en lice - remporter la majorité au Parlement.
Mardi, les anciens présidents Boni Yayi (2006-2016) et Nicéphore Soglo (1991-1996) ont évoqué un "coup d'Etat électoral".
Amnesty International et de nombreuses associations locales de la société civile béninoise ont dénoncé les coupures d'internet ainsi qu'un "niveau de répression alarmant" au Bénin.
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