En Birmanie, le nouveau président, Win Myint, se devait d'être d'un fidèle d’Aung San Suu Kyi. Cet avocat de formation a commencé sa carrière de militant en participant avec la dame de Rangoon au mouvement pour la démocratie de 1988, qui sera écrasé par la junte militaire. Ce qui ne l’empêche pas d’adhérer à la Ligue nationale pour la démocratie (LND).
Il sera ensuite élu député trois fois sous l’étiquette du parti d’Aung San Suu Kyi. En 1990, lors d'un scrutin dont les militaires refusent les résultats, puis en 2012 lors du début de la démocratisation, et enfin en 2015 lorsque la LND remporte les élections.
Fidèle à Aung San Suu Kyi
Il devient alors président de la chambre basse du Parlement, où il impose une discipline sévère, aussi bien aux députés de sa majorité qu’à ceux des militaires. Win Myint est « une personne honnête, dure à la tâche, mais parfois sévère », confirme un avocat de la Cour suprême qui a travaillé avec lui.
Selon le quotidien birman The Irrawaddy, certains espèrent qu’il poursuivra à la présidence son travail entamé au Parlement sur la corruption, l’Etat de droit et les conflits fonciers, et qu’il sera donc un président plus actif que son prédécesseur.
Cependant, il « ne fera rien contre l’avis d’Aung San Suu Kyi », estime un analyste. Il était le candidat de la dame de Rangoon pour ce poste mais cette dernière reste la présidente de facto.
Rfi
Il sera ensuite élu député trois fois sous l’étiquette du parti d’Aung San Suu Kyi. En 1990, lors d'un scrutin dont les militaires refusent les résultats, puis en 2012 lors du début de la démocratisation, et enfin en 2015 lorsque la LND remporte les élections.
Fidèle à Aung San Suu Kyi
Il devient alors président de la chambre basse du Parlement, où il impose une discipline sévère, aussi bien aux députés de sa majorité qu’à ceux des militaires. Win Myint est « une personne honnête, dure à la tâche, mais parfois sévère », confirme un avocat de la Cour suprême qui a travaillé avec lui.
Selon le quotidien birman The Irrawaddy, certains espèrent qu’il poursuivra à la présidence son travail entamé au Parlement sur la corruption, l’Etat de droit et les conflits fonciers, et qu’il sera donc un président plus actif que son prédécesseur.
Cependant, il « ne fera rien contre l’avis d’Aung San Suu Kyi », estime un analyste. Il était le candidat de la dame de Rangoon pour ce poste mais cette dernière reste la présidente de facto.
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