Le Cameroun a procédé dans la nuit de jeudi à vendredi à une nouvelle réorganisation de son dispositif militaire. Jusqu’à présent, le pays comptait trois régions militaires. Il en compte désormais une quatrième, dans l’extrême nord du pays, avec pour chef-lieu Maroua, où les effectifs avaient déjà été consolidés, en juin. L’objectif est de renforcer et d’autonomiser militairement cette région frontalière avec le Nigéria qui fait face depuis plusieurs mois aux attaques attribuées à la secte islamiste Boko Haram.
Objectif : mieux coordonner les opérations
La région militaire de l'Extrême Nord sera dotée d’un commandement autonome et d’une gendarmerie. Auparavant, elle faisait partie, avec l’Adamaoua et le Nord, d'une seule et même région militaire. Le général Hippolyte Ebaka en était aux commandes. Il cède ainsi sa place à deux colonels de l'armée nommés par intérim. Ces derniers, dont l’identité n’est pas encore connue, assureront le commandement de la troisième région militaire et de cette quatrième nouvellement créée.
Sur le terrain, ces changements devraient se traduire par un renforcement du nombre de soldats. Le chiffre n'a, pour l’instant, pas été communiqué. Par cette réorganisation, le Cameroun espère surtout mieux coordonner ses forces dans la lutte contre la secte islamiste Boko Haram.
Cette annonce intervient après que trois soldats aient été blessés dans une attaque menée jeudi dans un village frontalier du Nigéria, à 4 kilomètres de Banderi. Selon des sources proches des militaires, trois soldats ont été blessés au cours de l’attaque attribuée par les autorités à Boko Haram.
Source : Rfi.fr
-
Haïti convoque l'ambassadeur de France après les propos «inacceptables» d'Emmanuel Macron
-
Mali: le général de division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre de transition
-
Syrie: 68 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre (nouveau bilan)
-
États-Unis: Elon Musk détaille son «projet» de réforme de l'État dans le «Wall Street Journal»
-
Egypte: une loi sur les réfugiés adoptée par le Parlement