« - Je peux vous demander ce que vous ferez le 31 janvier ? - Le 31 janvier ? Ah oui, le Brexit ! Je ne sais pas, ce sera un jour comme les autres, je pense, pour moi… » Au grand étonnement des journalistes curieux de jauger l’état d’esprit d’une nation qui s’apprête à couper le cordon ombilical après 47 ans passés dans le giron européen, bon nombre de Britanniques ne semblent pas vraiment prêter attention à l’événement.
Certes, la date est avant tout symbolique : le départ du Royaume-Uni s’accompagne d’une période de transition jusqu’à la fin de l’année 2020, un laps de temps durant lequel Londres et Bruxelles vont tenter de négocier leur future relation. Les Britanniques continueront d’appliquer les règles de l’Union européenne (UE), simplement ils ne prendront plus part aux décisions communautaires, autrement dit, ils n’auront plus voix au chapitre. Concrètement, au quotidien, rien ne va donc changer le 1er février, et c’est peut-être ce qui explique en partie cette indifférence générale.
Mais il y a autre chose qui explique cette drôle d’atmosphère, quelque peu apathique : le Brexit n’est ni un acte de libération d’un brutal oppresseur (n’en déplaise à certains Brexiters dont Boris Johnson qui n’hésitent pas à émettre des comparaisons douteuses entre l’UE, Hitler et Napoléon…), ni une révolution d’un peuple dans la rue déterminé à balayer l’establishment et faire table rase de tous les codes britanniques existants. D’autant que nombre d’avocats de la sortie du bloc européen se réfèrent en réalité à un retour à un temps où le Royaume-Uni était un empire dominant une partie de la planète, temps désormais révolu que le Brexit ne peut pas raviver.
Certes, la date est avant tout symbolique : le départ du Royaume-Uni s’accompagne d’une période de transition jusqu’à la fin de l’année 2020, un laps de temps durant lequel Londres et Bruxelles vont tenter de négocier leur future relation. Les Britanniques continueront d’appliquer les règles de l’Union européenne (UE), simplement ils ne prendront plus part aux décisions communautaires, autrement dit, ils n’auront plus voix au chapitre. Concrètement, au quotidien, rien ne va donc changer le 1er février, et c’est peut-être ce qui explique en partie cette indifférence générale.
Mais il y a autre chose qui explique cette drôle d’atmosphère, quelque peu apathique : le Brexit n’est ni un acte de libération d’un brutal oppresseur (n’en déplaise à certains Brexiters dont Boris Johnson qui n’hésitent pas à émettre des comparaisons douteuses entre l’UE, Hitler et Napoléon…), ni une révolution d’un peuple dans la rue déterminé à balayer l’establishment et faire table rase de tous les codes britanniques existants. D’autant que nombre d’avocats de la sortie du bloc européen se réfèrent en réalité à un retour à un temps où le Royaume-Uni était un empire dominant une partie de la planète, temps désormais révolu que le Brexit ne peut pas raviver.
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